Flanders Today
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Kelly Verstraeten était Lesley D., la fiancée du gangster
Wed, 07/29/2009 - 11:27
Le tribunal de Bruges a identifié la femme qui, jeudi dernier, a loué un hélicoptère sous le faux nom de Kelly Verstraeten et a participé à l'évasion des gangsters Sekkaki, Melloul-Khayari et Johri de la prison de Bruges. Il s'agit de Lesley D., une jeune femme de 24 ans originaire de Hoboken, une commune anversoise, et convertie à l'islam en 2004. Lesley D. est connue comme la compagne de Mohammed Johri, le malfaiteur anversois de 23 ans qui fait partie des évadés, et elle est actuellement recherchée. Cette identification jette toutefois une lumière nouvelle sur l'évasion : en effet, jusqu'à présent, on présumait qu'elle avait été conçue par Ashraf Sekkaki, l'évadé le plus dangereux du trio, car Lahoucine El Haddouchi, contraint de rester dans la cour de la prison lors de l'évasion, était une vieille connaissance de ce dernier. Mais il apparaît maintenant clairement que la jeune femme, qui a mis l'opération sur pied avec Haddouchi, l'a fait pour Johri. Le pilote de l'hélicoptère décrivait Lesley comme un « une jeune Flamande joviale et sympathique »... Du moins jusqu'à ce que son complice El Haddouchi lui braquait un pistolet sur la tempe et le contraignait à atterrir dans la cour de la prison. Pendant les faits, la jeune femme a aussi confisqué le téléphone portable du pilote afin de l'empêcher de prévenir quiconque.
57 000 chômeurs de plus en six mois de temps
Wed, 07/29/2009 - 11:27
La crise poursuit à causer des ravages dans l'emploi. Le nombre de demandeurs d'emploi s'élevait à 443 574 un juin, soit 43 433 de plus qu'un an auparavant, 57 321 de plus qu'en décembre 2008 et 13 210 de plus qu'en mai : tels sont les chiffres publiés par l'office flamand pour l'emploi (RVA). Avec 204 033 demandeurs d'emploi, la Wallonie compte le nombre le plus élevé de chômeurs des trois régions. La Flandre et Bruxelles recensent de respectivement 164 526 et 75 015 demandeurs d'emploi. Grâce à une « opération de rattrapage » (dixit De Morgen), on continue à compter moins de chômeurs en Flandre qu'en Wallonie, mais le nombre de demandeurs d'emploi augmente cependant beaucoup plus vite en Flandre (+22 % sur base annuelle) qu'en Wallonie (+5 %). Le Flamand masculin, principalement, a beaucoup plus de mal à trouver un emploi ou à le conserver. Le RVA recensait en juin 92 267 demandeurs d'emploi masculins à travers la région flamande, une augmentation de 34 % par rapport à l'an dernier, tandis que l'augmentation parmi les femmes ne s'élevait qu'à 10 %. Le chômage augmente plus rapidement parmi les hommes car ils sont plus souvent actifs que les femmes dans des industries qui ont dû restructurer lourdement. Les jeunes hommes de moins de 25 ans sont dans la situation la plus difficile, puisque leur taux de chômage a augmenté de plus de 65 % par rapport à l'an dernier. Les économistes prévoient que le pire reste à venir sur le marché du travail en automne, car celui-ci, traditionnellement, réagit avec quelques mois de retard sur les variations de la conjoncture. Dans une première phase, les entreprises ont en effet recours au chômage temporaire, et en outre, les procédures de licenciement collectif prennent en général quelques mois.
Le marché du travail ne veut pas des seniors
Wed, 07/29/2009 - 11:27
Trouver un emploi en Flandre à plus de 50 ans reste une véritable gageure. En 2006, 5,5 % à peine de toutes les embauches parmi les employeurs flamands concernaient des personnes de plus de 50 ans : c'est ce qui ressort d'une étude menée par le WSE (point d'appui emploi) de Leuven quant au profil des « nouveaux engagés » dans les entreprises et institutions. Parmi les hommes, les engagements de seniors représentent 6 % (1 sur 17) et 5 % parmi les femmes (1 sur 20). Pour la tranche d'âge la plus élevée sur le marché du travail, les plus de 55 ans, le score de recrutement baisse encore considérablement, jusqu'à 1,9 % à peine. Toutefois, on constate une certaine amélioration, car en 2000, le pourcentage de recrutement de plus de 50 ans s'élevait à 3,7 % à peine.
Un second indice qui tend à montrer que l'âge ne compte pas vraiment sur le marché du travail est l'âge auquel les Flamands cessent de travailler en moyenne : en Flandre, l'âge moyen de la pension s'élève à 58,4 ans, loin en dessous de la moyenne européenne de 61,2 ans. Mais on constate quelques progrès. En 2001, les Flamands s'arrêtaient en général de travailler dès 56,7 ans. Ce glissement progressif de l'âge de la pension, ainsi que l'évolution démographique, font en sorte que le vieillissement de la population active se poursuit sans relâche. Cette année, selon l'étude, 443 000 travailleurs ont plus de 50 ans. Cela représente 21,3 % de toute la population active flamande. L'âge moyen d'un travailleur flamand s'élève à 39,4 ans, et à 42,4 ans pour un fonctionnaire.
Le travail au noir bat tous les records en 2008
Wed, 07/29/2009 - 11:27
L'an dernier, la police a entamé 1676 poursuites pour travail au noir. C'est plus que le double par rapport à 2003, et un record pour la Belgique. Selon la Gazet van Antwerpen, cette augmentation spectaculaire s'explique par deux facteurs principaux : les contrôles de plus en plus stricts, et la crise économique. De nombreux employeurs voient leurs carnets de commandes se vider, et pour sauvegarder quelque peu leurs recettes, ils font appel à des travailleurs qui ne sont pas inscrits à la sécurité sociale ou ne leur octroient que partiellement ce à quoi ils ont droit. Ils échappent ainsi aux charges sociales qui pèsent extrêmement lourd.
La police et l'inspection sociale s'associent depuis des années pour traquer les travailleurs au noir. Mais jamais encore elle n'en avait pris autant sur le fait qu'en 2008. Il s'agissait généralement d'étrangers sur des chantiers, principalement des Portugais et des Brésiliens. Mais les secteurs de l'agriculture, de la sylviculture et de l'horeca sont aussi en tête de peloton lorsqu'il s'agit de travail illégal, tout comme les boulangers et les exploitants de magasins de nuit. Souvent, les travailleurs au noir n'ont pas de permis de travail et prestent de très nombreuses heures pour un salaire de misère. Tant les employeurs les employés risquent de lourdes amendes s'ils sont pris sur le fait, et les allocateurs qui travaillent au noir peuvent perdre leurs avantages.
Gentse Feesten : moins de visiteurs, plus de culture
Wed, 07/29/2009 - 11:27
La 166ème édition des Gentse Feesten est terminée depuis hier. Pendant 10 jours, la ville de Gand a vu 1,5 millions de festivaliers lui rendre visite. Organisateurs, horeca et police font le bilan de ce festival, qui est le plus grand d'Europe. On peut dire que cette année, si les fêtes ont accueilli moins de visiteurs (ils étaient 1,66 millions l'an dernier), les activités culturelles et « d'intérieur » ont été particulièrement réussies. Même si on trouvait à l'affiche moins de noms connus que l'an dernier, 41 000 billets se sont vendus pour des manifestations payantes en 35 endroits différents. L'offre culturelle variait de concerts classiques à l'Abbaye Saint-Bavon à d'autres manifestations musicales, théâtrales ou de cirque. Bien entendu, il y avait également de très nombreux concerts gratuits organisés en divers endroits de la vieille ville.
Mais cette édition s'est distinguée par le succès tout particulier qu'ont rencontré les manifestations destinées aux enfants. Le nombre de petits qui ont participé à des jeux de piste à travers la ville, des représentations théâtrales, ou se sont tout simplement défoulés sur les attractions qui leur étaient spécialement destinées, a augmenté de 40 %. Seul l'horeca enregistre un bémol à l'occasion de ces fêtes : par rapport aux éditions précédentes, il déplore en effet une baisse de revenus considérable, et de nombreux cafés et restaurants se retrouvent avec de nombreux stocks invendus. Le fait n'est pas seulement dû à la fréquentation plus réduite, car de plus en plus de visiteurs amènent leurs propres consommations, et les cafés et restaurants ressentent de plus en plus la concurrence des magasins de nuit, que l'association professionnelle HoReCa Vlaanderen qualifie de « débits de boissons déguisés », tout en exigeant une réglementation plus stricte pendant les fêtes.
De plus en plus d'entreprises offrent le train à leurs travailleurs
Wed, 07/29/2009 - 11:27
De plus en plus d'entreprises ont conclu avec la SNCB un accord visant à offrir à leurs travailleurs des navettes gratuites entre leur lieu de travail et leur domicile. Fin juin, les chemins de fer belges signaient ainsi leur 3000ème contrat avec une entreprise privée, affirme De Tijd. cela représente au total plus de 57 000 abonnements de train. Si l'on tient compte des abonnements gratuits que les entreprises et services publiques offrent à leur personnel, ce sont aujourd'hui quelque 140 000 personnes qui voyagent gratuitement entre chez eux et leur travail.
Depuis 2005, le secteur privé - tout comme les entreprises publiques - peuvent utiliser cette formule. La gratuité signifie que les entreprises paient 80 % des frais d'un abonnement, et que les pouvoirs publics fédéraux prennent le reste à leur charge. Le système semble fonctionner, puisque de plus en plus d'entreprises optent pour cette formule, dans la mesure où elle améliore la mobilité de leurs travailleurs tout en propageant une image de marque soucieuse d'écologie. La société flamande de transport en commun De Lijn offre d'ailleurs une formule similaire, mais dans laquelle la plupart des entreprises versent 100 % du montant de l'abonnement.
Reprise d'Opel : la pression augmente sur le gouvernement allemand
Wed, 07/29/2009 - 11:27
Hier, le ministre-Président flamand Kris Peeters (CD&V), en route pour ses vacances en Italie, s'est encore entretenu par téléphone avec un porte-parole du gouvernement fédéral allemand d'Angela Merkel. Celui-ci lui a assuré que le gouvernement fédéral d'outre-Rhin n'envisageait en aucun cas de privilégier les usines Opel allemandes. Le ministre-Président flamand a déclaré qu'il garderait contact avec le gouvernement allemand ces prochains jours. Il a également pris contact avec le Président de la Commission européenne José Barroso, et avec le cabinet de la Commissaire européen à la concurrence Neelie Kroes. Tous deux ont confirmé que la commission « était extrêmement vigilante » quant à d'éventuelles inégalités que subirait des sites situés hors d'Allemagne. Par ailleurs, les europarlementaires Ivo Belet (CD&V), Dirk Sterckx (Open VLD) et Kathleen Van Brempt (SP.A) ont confirmé hier que le cas échéant, ils n'hésiteront pas à exercer des pressions, y compris sur la commission européenne, pour qu'elle empêche Opel Anvers d'être mise hors jeu pour des raisons autres qu'économiques ou industrielles. Tous trois ont déploré que la Commission européenne, et principalement le Commissaire (allemand) à l'industrie Günther Verheugen, demeurent aussi passifs et ne fassent pas plus d'efforts pour mettre en marche un assainissement européen de l'industrie automobile.
De Gucht va interpeller Kroes sur Opel Anvers
Tue, 07/28/2009 - 10:08
Chez les politiciens flamands, toute le monde s'agite ferme pour sauver Opel Anvers. Le Commissaire européen Karel De Gucht (Open VLD) va prendre contact avec sa collègue à la concurrence Neelie Kroes (VVD) pour aborder le dossier Opel, et le ministre-Président Kris Peeters (CD&V) en fera autant avec le gouvernement allemand. Comme on le sait, Opel Anvers n'a pas d'avenir dans les plans de reprise des deux principaux candidats repreneurs de General Motors, Magna et la société d'investissement RHJ. Le gouvernement allemand donne la préférence à Magna, et a mis des milliards sur la table pour garantir la survie d'usines dans quatre Länder. Le gouvernement flamand a mis 500 millions sur la table, mais ne peut faire face au soutien allemand, ni ne veut faire d'autres promesses. Au vu des élections qui s'annoncent en septembre outre-Rhin, il est peu probable de voir les politiciens allemands plier, estime De Morgen. Le lobbying de De Gucht auprès de Neelie Kroes a davantage de chances de réussir, puisqu'il s'entretiendra avec elle dans quelques jours au sujet du dossier. Si un Etat membre donne son soutien à une entreprise transnationale, comme General Motors, ce ne peut être (aux termes de la politique sur la concurrence) exclusivement à l'avantage du territoire des filiales présentes dans l'Etat membre. Les politiciens flamands s'accrochent à une intervention préalable de Neelie Kroes contre des mesures protectionnistes françaises dans les dossiers Peugeot et Renault. Le porte-parole de Kroes renvoie à une prise de position datant de mai, selon laquelle les Etats membres accordant un soutien financier à une entreprise transnationale ne peuvent assortir de conditions au maintien des activités de cette entreprise sur leur propre territoire ce qui vaut autant pour la Flandre que l'Allemagne.
Préparation d'un plan d'urgence pour les travailleurs d'Opel
Tue, 07/28/2009 - 10:08
Les chances de survie diminuent, personne ne pourra le nier. Mais Opel Anvers a encore une petite chance, au besoin comme usine d'accueil pour d'autres marques, car elle est aussi performante que les autres usines Opel. Elle pourrait se faire une place dans le développement de la technologie pour voiture hybride. Hélas, Anvers n'a pas eu sa chance, rapporte De Standaard. La version officielle est que les ministres flamands font tout ce qui est en leur pouvoir afin de sauvegarder la production et l'opportunité d'emploi chez Opel. Mais en coulisses, on rapporte que l'administration flamande et le VDAB (Office flamand de l'emploi et de la formation professionnelle) sont chargés de mettre en place un plan d'urgence visant à réduire les conséquences sociales de la perte imminente de 2.600 emplois directs, mais peut-être aussi davantage d'emplois indirects chez des dizaines de fournisseurs. Officiellement, il n'y a donc pas encore panique en la demeure. Aucun décideur flamand ne s'avancera à dire que des mesures gouvernementales annonçant la fin d'Opel Anvers sont en train de se mettre en place. Mais dans le même temps, chacun sait qu'il serait irresponsable de ne pas être prêt au moment où le rideau tombera sur la Noorderlaan. Chez Ford Genk ou Philips Hasselt, par exemple, 80 à 90 % des travailleurs licenciés ont réussi à trouver un nouvel emploi. Voilà pourquoi il est nécessaire de mettre en place un Plan B, estime De Standaard.
Le Belge ne veut plus du sac en plastique jetable suite à l'introduction de l'écotaxe
Tue, 07/28/2009 - 10:08
En Belgique, l'utilisation des sacs jetables a baissé de 80% depuis 2003. La plupart des grandes surfaces ne proposent plus de sacs jetables et favorisent l'utilisation du sac réutilisable, que le client doit acheter. D'autres magasins limitent également la 'consommation' des sacs jetables. Il s'agit de la conséquence d'une taxe environnementale introduite le 1er juillet 2007 visant à combler un déficit budgétaire tout en suscitant un changement de comportement chez le consommateur. L'idée émanait du Ministre de l'Environnement de l'époque, Bruno Tobback (SP.A). La taxe, calculée sur l'émission de CO2 nécessaire à la fabrication des emballages, est prélevée sur le papier aluminium, les couverts jetables, les gobelets en plastique, le film plastique et les sacs en plastique (à l'exception des sacs réutilisables ou biodégradables). En 2008, la taxe a rapporté pas loin de 1,2 million d'euros aux caisses de l'Etat. Les cinq premiers mois de 2009, l'écotaxe sur les sacs jetables a encore rapporté quelque 192.510 euros. D'après le Ministre des Finances Didier Reynders (MR), cette baisse significative des recettes démontre que le consommateur a bel et bien modifié son comportement. Reynders est tellement satisfait des résultats qu'il estime l'interdiction superflue. Les sacs plastiques sont considérés comme des polluants importants car ils mettent un temps considérable avant d'être éliminés par la nature. C'est pourquoi de nombreux pays envisagent de les interdire.
Les Bruxellois vont-ils faire avancer le dossier BHV?
Tue, 07/28/2009 - 10:08
Le Premier ministre Herman Van Rompuy (CD&V) continue manifestement à croire en un accord sur une réforme de l'Etat, et constate que du côté francophone, on semble prêt à négocier. Mais la scission de l'arrondissement Bruxelles-Hal-Vilvorde, que revendiquent les Flamands, est une tout autre paire de manches. Reporter le dossier est difficile, car pour le Premier ministre, la Belgique ne peut pas se permettre de crise gouvernementale pendant sa présidence de l'Union européenne à partir du 1er juillet 2010. Et il sera encore plus difficile d'aborder la question par la suite, à l'approche des élections fédérales de 2011. On ne sait toujours pas par quel bout prendre BHV, mais quoi qu'il en soit, Van Rompuy l'avantage que son gouvernement soit presque entièrement composé de Bruxellois, qui se connaissent bien entre eux et sont familiers du problème : le vice-premier CD&V Ministre Steven Vanackere, la vice-première CDH Joëlle Milquet, le vice-Premier frais émoulu Guy Vanhengel et enfin la vice-première PS Laurette Onkelinx. En outre, Van Rompuy habite lui-même à Rhode-Saint-Genèse, une commune de la périphérie flamande bruxelloise. L'absence d'hommes et de femmes connaissant le terrain au niveau fédéral n'est donc pas à craindre; le seul "étranger" est en fait le Liégeois Didier Reynders. Le vice-Premier, qui est aussi président du MR, doit en outre tenir compte de l'aile francophone radicale du FDF dans son parti. Bien que le MR ait perdu les élections en Belgique francophone, les candidats FDF à Bruxelles ont enregistré d'excellents résultats, notamment par leur vive opposition à la scission de BHV. On peut donc s'attendre à une résistance solide de ce côté.
Pour bien des jeunes, Sekkaki est un héros
Tue, 07/28/2009 - 10:08
Voici plus de trente ans que le travailleur social Rudi Possemiers s'efforce de donner aux jeunes marocains une meilleure vision de l'avenir au ROJM (centre régional ouvert pour la jeunesse). Il affirme que dans 90% des cas, les jeunes gens arrivent à quelque chose aux alentours de leurs trente ans, même sans diplôme. Mais les dix pour cent restant n'y parviennent pas, à l'exemple d'Ashraf Sekkaki, le gangster qui s'est évadé avec deux codétenus de la prison de Bruges. Depuis ses quatorze ans, Sekkaki a passé le plus clair de son temps derrière les barreaux. Il était pourtant doué et intelligent, mais utilisait mal ses capacités, dans le but de manipuler. Lahoucine El Haddouchi en a d'ailleurs fais les frais, selon Possemiers. Il a pris le pilote de l'hélicoptère en otage et a été contraint par Sekkaki de rester sur place dans la cour de la prison. Il risque à présent vingt ans pour s'être laissé manipuler par Ashraf, qu'il admirait. Pour beaucoup de jeunes, Sekkaki est un héros, explique Possemiers, même s'ils ne le connaissent pas personnellement. El Haddouchi (21) persiste à affirmer qu'il a été piégé par Kelly Verstraeten, qui a organisé le vol en hélicoptère. Le parquet brugeois suit deux hypothèses : soit les gangsters se sont enfuis au Maroc, car ils possèdent la double nationalité, et que le Maroc ne livre pas ses ressortissants, soit ils se cachent en Belgique. Dans ce dernier cas, on espère les retrouver rapidement. Quoi qu'il en soit, la justice estime peu probable qu'ils ne se soient pas séparés après leur évasion.
Record d'affluence dans les universités flamandes
Tue, 07/28/2009 - 10:08
On peut d'ores et déjà dire que cette année, les universités flamandes accueilleront plus de nouveaux venus que jamais. A la KUL (université catholique de Leuven), les inscriptions ne commencent qu'après le 15 août, mais Bruxelles, Anvers et Gand, voient déjà affluer de nouveaux étudiants, et à un rythme particulièrement soutenu (respectivement +10, +12 et +18%). Les chiffres flamands de natalité montrent un pic en 1991, qui correspond à la nouvelle génération d'étudiants. Ce peut être une explication, mais il se fait aussi que de plus en plus de jeunes s'efforcent d'obtenir un diplôme universitaire, car un diplôme du secondaire général ne leur offre plus guère d'opportunités sur le marché de l'emploi. Les élèves choisissent donc presque automatiquement de poursuivre, y compris de plus en plus souvent ceux qui sont issus de l'enseignement technique. Le ministre de l'Enseignement Frank Vandenbroucke (SP.A) souhaitait d'ailleurs donner à chacun la chance de poursuivre des études.
Festival Sfinks : savoureux mélange de beats et de tradition
Tue, 07/28/2009 - 10:08
Samedi et dimanche a eu lieu la 34ème édition du festival Sfinks à Boechout, dans la région d'Anvers. Le Sfinks est un festival qui n'a jamais programmé de grandes stars et qui ne compte pas sur le budget promotionnel de grandes maisons de disques. On va au Sfinks pour l'ambiance et la musique constitue bien souvent un décor agréable pour les festivaliers. Ils vont voir l'un ou l'autre concert, mais peuvent tout aussi bien rester étendus dans le gazon en profitant de la musique d'un peu plus loin. Le Sfinks, c'est également un village pour enfants avec des châteaux gonflables colorés, des tatouages au henné et des ateliers de danse congolaise. D'une manière générale, l'édition 2009 du Sfinks était plutôt réussie. La plupart des groupes ont tenu leurs promesses dans un bel équilibre de reconnaissance et de découverte. Si le Sfinks peut donc se targuer de produire de nombreux groupes pour la première fois sur le sol belge, il perdure également dans la tradition de ramener sur le devant de la scène quelques genres indémodables : musique de danse africaine, flamenco, rumba sud-américaine, musique tsigane et musique chinoise virtuose. Avec, tout de même, une superstar : la Malienne Oumou Sangaré accompagnée des neuf membres de son groupe, qui a donné un superbe concert.
Kris Peeters au sujet d'Opel Anvers : "La situation est grave, mais pas désespérée"
Mon, 07/27/2009 - 11:54
Les plans présentés par l'équipementier austro-canadien Magna et le holding RHJ, tous deux candidats à la reprise d'Opel, prévoient la fermeture de l'usine anversoise pour mars prochain. Pour l'éviter, le gouvernement flamand est disposé à injecter 500 millions d'euros dans l'usine d'assemblage. Les gouvernements allemands promettent un milliard et demi d'euros et des efforts supplémentaires si les quatre sites allemands peuvent rester ouverts. Magna et RHJ semblent à présent céder au soutien allemand massif. Le ministre-Président Kris Peeters (CD&V) parle de pratiques économiques peu éthiques et de protectionisme. Ce n'est pas permis que seul le plus haut enchérisseur reste en lice, il trouve : "Economiquement, Opel Anvers dame sans difficulté le pion à l'usine de Bochum... Si c'est ainsi, les usines britanniques, espagnoles et polonaises ont elles aussi à craindre. Cette attitude est la voie vers le protectionisme, et c'est pourquoi j'ai demandé à l'Europe de garder un oeil sur la question".
Peeters veut aussi que les deux candidats-repreneurs lui disent ce que recouvre le terme "phasing out" dont ils font usage au sujet d'Opel Anvers. Hier après-midi, il a reçu à ce sujet des documents incluant des lnformations complémentaires de la part de Magna et de RHJ/Rippelwood. Lundi, Peeters exprimera ses griefs auprès du gouvernement allemand. Avec le Premier ministre, lui aussi CD&V, Herman Van Rompuy, Peeters a déjà envoyé une lettre au président de la commission José Barroso. Le ministre-Président attend que les deux prochaines semaines soient cruciales pour Anvers. Pour l'instant, les 2600 travailleurs ne peuvent qu'attendre dans l'inquiétude. Le syndicaliste et vice-président du Conseil d'entreprise européen Rudi Kennes (ABVV) n'attend de décision que pour demi- septembre, mais promet une opposition féroce de la part des syndicats.
Garantie flamande pour Volvo Cars Gand
Mon, 07/27/2009 - 11:54
La Banque Européenne d'Investissement a exigé en début d'année une garantie publique pour fournir à Volvo Cars un prêt d'environ 200 millions d'Euros, garantie que les pouvoirs publics suédois avaient refusée. Mais après un entretien entre le patron de Volvo Stephen Odell et le ministre-Président flamand Kris Peeters, le gouvernement flamand a accepté de la fournir. Concrètement, la Flandre va fournir 90% de garantie sur un prêt de 198 millions pour l'entreprise. L'intervention doit garantir l'arrivée des nouveaux modèles à l'usine gantoise. En échange, le gouvernement a exigé un plan d'affaires détaillé focalisé sur les investissements dans les véhicules basés sur les technologies d'avenir, ainsi que sur la sécurité pour l'emploi. Manifestement, Peeters a obtenu ces engagements. "La garantie permettra aux S60 et à une nouvelle génération de nouveaux modèles plus petits d'être produits à Gand" a-t-il déclaré hier. La production de la S60 démarrera vers 2010, et la V30 compacte suivra quelques années plus tard.
Gand est actuellement la seule usine de Volvo Cars qui construise des modèles compacts. L'attrait de ces nouveaux modèles est crucial pour la sécurité d'emploi, du moins si le marché les apprécie. Volvo Cars Gent emploie près de 4000 personnes.
Interpol à la poursuite de Sekkaki et de ses complices
Mon, 07/27/2009 - 11:54
Les trois gangsters Ashraf Sekkaki, Abdelhaq Melloul-Khayari et Mohammed Johri, qui se sont évadés jeudi en hélicoptère de la prison de Bruges, courent toujours. Depuis qu'ils ont abandonné la conductrice d'une voiture captée à Melle près de Gand, la police a perdu leur trace. Interpol a transmis les noms, les photos et les empreintes digitales des trois malfaiteurs à tous les pays. Le communiqué précise que deux d'entre eux sont dangereux, et les trois détenus sont accompagnés par une jeune femme qui a loué l'hélicoptère à Diksmuide sous le nom de Kelly Verstraeten. Ses liens avec les gangsters ne sont pas encore clairs. L'interrogatoire du comparse abandonné sur place dans le prison, le Malinois Lachoui el Haddouchi (21 ans) n'a toujours donné aucun résultat. Par précaution, le directeur de l'établissement Hans Meurisse, sa famille et quelques inspecteurs malinois menacés de mort par Sekkaki ont été placés sous protection. Le ministre de la Justice Stefaan De Clerck (CD&V) a annoncé que les cinq prisons les plus "dures" du pays seraient bientôt équipées de dispositifs empêchant toute évasion aérienne : Bruges, Hasselt, Andenne, Ittre et Lantin. Le ministre a ajouté qu'un filet n'est pas une solution universelle, car certains établissements sont trop vieux pour permettre de les installer. Toutes les nouvelles prisons, en revanche, en seront équipées.
La construction d'un second parc éolien peut commencer
Mon, 07/27/2009 - 11:54
Le financement de la première phase (614 millions d'euros) d'un second parc éolien belge est bouclé. Après que la banque européenne d'investissement ait déjà investi 300 millions pour le projet Belwind, un consortium bancaire composé d'ASN Bank, Dexia et Rabobank a accepté de prêter 182,5 millions, tandis que Rabobank et la Participatiemaatschappij Vlaanderen fournissaient un crédit pont de près de 63,5 millions. La reprise de Belwind est également chose faite : après le concordat du propriétaire ancien Ecoconcern, Belwind entrera en possession de Colruyt, PMV, la holding familiale SHV, Rabobank et la société néerlandaise d'investissement Meewind.
Le second parc éolien se dressera sur le Blighbank, à une cinquantaine de kilomètres de la côte belge. Dès la semaine prochaine, Belwind entamera dans le port de Zeebruges les préparatifs des fondations pour les 55 éoliennes. Le planning prévoit que ces fondations seront en place d'ici la fin de l'année, et le placement des turbines dès juin 2010. Avec une puissance de 165 mégawatts, le parc excèdera la capacité de C-Power, qui a récemment mis six éoliennes en service sur le banc Thornton. Dans une seconde phase, la capacité passera à 330 MW. C'est Electrabel qui achètera l'électricité ainsi produite.
Peeters II renforce sa déontologie et réduit ses cabinets
Mon, 07/27/2009 - 11:54
Les ministres flamands vont affûter les règles déontologiques dans une nouvelle circulaire qui remplacera la précédente datant de 1995. Outre l'énumération habituelle de lois et décrets stipulant les fonctions non cumulables avec un poste ministériel, elle énumérera une série de règles déontologiques dont une nouvelle partie portera sur les transactions financières. C'est plus que jamais nécessaire dans la mesure où les pouvoirs publics flamands sont devenus propriétaires de banques et de compagnies d'assurances comme Dexia, Ethias et KBC, et où une série d'entreprises viennent frapper à la porte du gouvernement pour demander soutien et garanties. Les ministres ne peuvent commettre de délit d'initiés, sont tenus au secret professionnel et ne peuvent fournir d'avis sur l'achat ou la vente d'actions. Toutes ces précisions figuraient déjà dans la loi fédérale sur les délits d'initiés, et se trouvent répétées dans la nouvelle circulaire. En outre, les transactions mobilières sont interdites jusqu'à la fin de la législature pour les ministres flamands.
Le gouvernement Peeters II a tenu ses promesses en ce qui concerne la reduction des cabinets ministeriels. Selon un accord conclu ils ne peuvent compter que 288 membres de cabinet, ce qui est seulement 58,8 pour cent du nombre de collaborateurs dans les cabinets du gouvernement précédent. Le gouvernement actuel contient également un ministre moins.
L'épargne maintient la prospérité belge
Mon, 07/27/2009 - 11:54
Le patrimoine financier net des familles belges est resté relativement stable durant le premier trimestre 2009 (605 milliards d'euros) après une baisse de 107 milliards en 2008. Cette baisse des investissements s'est vue presque entièrement compensée par l'augmentation du solde épargné dans le premier trimestre de 2009, comme il ressort des chiffres de la Banque Nationale. Les familles ont enregistré des manques à gagner de 6,7 milliards d'euros sur les fonds d'investissements, actions et obligations, mais l'épargne a augmenté de 6 milliards d'euros.
Entre juin 2008, début de la crise financière, et mars 2009, le patrimoine financier net a diminué de 120 milliards d'euros, mais la situation s'est rétablie depuis lors. Les cours des actions belges et européennes sont remontés de plus de 20 pour cent depuis mars, et il est dès lors certain que le patrimoine a augmenté au cours du second semestre. En dépit des dégâts durables infligés par la crise, les familles restent relativement prospères, car elles possèdent également un patrimoine immobilier d'environ 900 milliards d'euros. Le patrimoine net total s'élève donc à environ 1500 milliards d'euros, soit environ 139.000 euros par habitant et 325.000 euros par famille.