Flanders Today
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Des tonnes de légumes excédentaires
Sat, 07/18/2009 - 11:23
Tandis que le secteur belge de l'agriculture a connu une année relativement bonne en 2008, le marché s'effondre aujourd'hui littéralement. Sur les criées d'Asse, de Kampenhout, de Roulers et de Sint-Katelijne-Waver, la plupart des légumes se sont vendus hier pour moins de la moitié de leur prix de l'été dernier. Ce phénomène s'explique par une surproduction massive dans toute l'Europe, notamment à cause du beau temps, et qui se traduit par une baisse exceptionnelle des prix. Le consommateur y trouve son compte, car dans les supermarchés, les légumes sont jusqu'à deux fois moins chers, mais les maraîchers sont aux abois. Les criées belges ont dû "détruire" des dizaines de tonnes de chicons, salades, tomates, courgettes et concombres invendus. "Détruire" n'est d'ailleurs pas le terme qui convient, puisque ces denrées sont tout d'abord proposées aux banques alimentaires et aux CPAS, et que le reste est utilisé comme engrais ou nourriture animale. Mais pour les maraîchers, ces prix sont un véritable drame. "S'ils ne remontent pas cet automne, beaucoup d'agriculteurs connaîtront d'énormes difficultés", avertit l'expert Luc Busschaert dans Het laatste Nieuws. Selon lui, la crise ne peut trouver de solution qu'au niveau européen, car la surproduction touche de nombreux pays.
Premières traces du casse du siècle
Sat, 07/18/2009 - 11:23
Trois mois après sa libération d'une prison belge où il avait passé six ans, Leonardo Notarbartolo, le cerveau du casse diamantaire anversois, a été appréhendé à Milan. Un contrôle de routine a permis de découvrir à bord d'une BWM flambant neuve 1 kg et 15 grammes de diamants pour une valeur d'environ dix millions d'euros. Cette découverte est le premier indice du gigantesque butin de 100 millions d'euros empoché lors du "casse du siècle". Des analyses spécialisées doivent à présent démontrer s'il s'agit bien des diamants qui avaient disparu de la salle des coffres de l'Antwerps Diamond Center. Les enquêteurs anversois se sont rendus la semaine dernière à Milan pour assister leurs collègues italiens dans leurs analyses. Selon l'avocat de Notarbartolo, il s'agit surtout de poussière de diamants, de déchets valant à peine 10.000 euros, et son client disposerait de certificats attestant qu'il les a acquis légalement à Londres. Le hasard fait que deux de ses compagnons, Pietro Tavano et Ferdinando Finito, sortent eux aussi cette semaine de leurs geôles italiennes. Ce dernier avait réussi à désactiver le système de sécurité de la salle des coffres du Diamond Centre. Seul Elio d'Onoro, l'expert en électronique de la bande, séjourne encore dans une prison belge.
L'entreprise De Nul participera à l'agrandissement du Canal de Panama
Sat, 07/18/2009 - 11:23
Le groupe De Nul, spécialisé dans les activités de dragage, s'est joint à un consortium composé des entreprises Sacyr Vallehermoso (Espagne), Impregil (Italie) et Cusa (Panama) pour remporter le contrat portant sur l'agrandissement du canal de Panama. Un contrat qui rapporterait 100 millions de dollars à l'entreprise belge dans les prochaines années. Le département "construction" de l'entreprise n'est pas en reste, puisqu'il faut construire six nouvelles écluses, dont la conception est inspirée de celle de Berendrecht dans le port d'Anvers. Dans les années 1980, De Nul a participé à la construction de cet ouvrage et a conservé des ingénieurs et des spécialistes de l'époque. Il faudra encore six à douze mois pour boucler les travaux d'étude et d'ingénierie préalables avant que les travaux ne puissent commencer. Toutefois, le contrat ne suffit pas pour compenser la perte de travaux au Moyen-Orient, et surtout à Dubaï pour De Nul.
Les défauts de paiement des familles atteignent des valeurs record
Fri, 07/17/2009 - 10:08
D'après les chiffres de la Banque nationale, un nombre croissant de familles éprouvent des difficultés à s'acquitter de leurs dettes en raison de la récession. Les arriérés de paiement affichent en effet une augmentation de 9,2 pour cent pour le premier semestre de 2009, atteignant 2,03 milliards d'euros. Les arriérés des crédits hypothécaires ont connu une plus forte augmentation que ceux liés aux crédits à la consommation. Le montant des impayés hypothécaires a augmenté de 17,7 pour cent pour atteindre les 650 millions d'euros, et celui des crédits à la consommation de 5,7 pour cent, soit un total de 1,38 milliards d'euros. Ce n'est pas tant le nombre de familles endettées sinon le montant des dettes qui a fortement augmenté, entrainant une hausse importante du montant moyen des impayés par dossier. L'explication est à chercher dans la récession. Non seulement les pertes d'emplois ont été importantes au cours du premier semestre 2009, mais les nombreux salariés travaillant dans un système de chômage temporaire ont également vu leur pouvoir d'achat baisser substantiellement. Les défauts de paiement avaient pourtant diminué entre 2004 et 2007 en raison de la haute conjoncture économique et de la mise en place de la centrale positive des crédits. La centrale des crédits n'enregistre pas seulement les mauvais crédits, mais également les autres, afin que les banques aient une meilleure vue de la santé financière de leurs candidats à l'emprunt. Mais suite à la hausse spectaculaire de 2009, les impayés ont déjà atteint le niveau record de 2003. Le fait que l'épargne soit importante indique pourtant que la plupart des familles ne connaissent actuellement pas de soucis financiers. Le quotidien De Tijd s'attend toutefois à ce que cette augmentation des défauts de paiements se poursuive en puissance car quelque 100.000 emplois devraient encore être perdus d'ici 2010.
L'accord gouvernemental approuvé après un débat animé au parlement flamand
Fri, 07/17/2009 - 10:08
Avec 66 voix pour et 51 contre, le gouvernement flamand a obtenu hier la confiance du Parlement flamand. Ce dernier a débattu toute une journée sur la déclaration gouvernementale de Peeters II. Sven Gatz, de l'Open VLD dans l'opposition, a conclu que l'accord est trop dirigiste, que le budget manque de clarté, et a constaté que les impôts montent en flèche dès que les libéraux ne sont plus au pouvoir, évoquant la réduction spectaculaire de la prime à la consommation. Mais Gatz a eu du mal à imposer ses vues car voici quelques semaines, durant les négociations, son parti avait estimé acceptable une bonne partie de la note de Kris Peeters qui contenait les germes de la déclaration. Le porte-parole du Vlaams Belang Filip Dewinter a qualifié de décevantes les ambitions du gouvernement flamand, surtout sur la réforme de l'Etat, mais le président de la N-VA Bart De Wever a défendu avec flamme la stratégie flamande visant à contraindre les francophones à revenir à la table des négociations. Pour le chef de groupe LDD Vereecke, le gouvernement Peeters II est un "gouvernement syndical de gauche" qui se mêle de tous les aspects de la vie sociale. Filip Watteeuw, chef de groupe Groen! compare davantage le gouvernement à un Lions Club politique. Tout comme la LDD, Groen! n'apprécie guère que deux membres du gouvernement soient là sans avoir été élus; la critique vise surtout Philippe Muyters (Finances, Budget, Emploi et Sport) et Ingrid Lieten (Médias, Lutte contre la pauvreté et entreprises publiques). Les initiatives vertes du gouvernement sont également jugées insuffisantes, ce qui a déclenché un vif débat avec le SP.A qui revendique pour son compte une politique relativement "verdoyante".
Joke Schauvliege: d'abord étudier, puis trouver de l'argent
Fri, 07/17/2009 - 10:08
La toute nouvelle ministre flamande de la culture Joke Schauvliege ne s'est pas montrée sous son meilleur jour dans le magazine ter Zake sur la VRT. Elle a déclaré sans ambages qu'elle ignorait tout du ministère de la culture qu'elle dirigera prochainement, et qu'il y avait six mois qu'elle avait vu sa dernière pièce de théâtre, une représentation du groupe amateur de son village, et qu'en tant que jeune maman, elle n'avait pas trouvé le temps de lire le moindre livre depuis quelque temps. Autant de déclarations assez mal accueillie dans le secteur de la culture, et qui ont déclenché une vague de lettres aux journaux. Les écrivains Tom Lanoye et Erwin Mortier estiment que Schauvliege témoigne d'un manque flagrant de connaissance du terrain. Selon De Standaard, les propos de Schauvliege démontrent surtout que la culture n'est toujours pas un poste ministériel prisé, mais plutôt une compétence résiduelle car la ministre a été la première surprise à se voir confier ce portefeuille. Elle devra donc creuser sa matière, car jusqu'à présent elle a surtout accumulé de l'expérience dans la vie associative et le bénévolat. Les crispations des écrivains cités plus hauts sont par ailleurs un peu précipitées, estime le quotidien, car la ministre doit être jugée à l'aune de ses actes politiques et de sa connaissance des dossiers. En outre, la politique culturelle n'est pas élaborée uniquement par les ministres, mais aussi par le secteur proprement dit. Schauvliege n'est d'ailleurs pas la première à aborder son ministère comme une page vierge; ce fut également le cas de Patrick Dewael à la fin des années 1980, et de l'ancien ministre de la culture Bert Anciaux, qui avait surtout su s'entourer de bons conseillers. D'après De Standaard, Schauvliege a tout intérêt à suivre son exemple.
Les gouvernements wallon, francophone et bruxellois prennent forme
Fri, 07/17/2009 - 10:08
Rudy Demotte reste ministre-président de la Région wallonne et de la Communauté française. Charles Picqué reste quant à lui à la tête de la Région bruxelloise. C'est ce qu'a annoncé le PS pendant la nuit de mercredi à jeudi. Dans un communiqué, le président du PS Elio Di Rupo a annoncé vouloir compter sur des valeurs sûres en vue des importants défis budgétaires, sociaux et économiques. Il s'agit d'après lui de ministres et de parlementaires expérimentés qui ont déjà fait leurs preuves. Rudy Demotte aura ainsi à ses côtés deux ministres expérimentés et deux nouveaux venus. Jean-Claude Marcourt devient vice ministre-président wallon mais également de la Communauté française. Il se verra en outre attribuer l'Economie, l'Enseignement supérieur et le Commerce extérieur. Il sera en outre chargé de coordonner les pôles de compétitivité, une priorité du Plan Marshall existant. Fadila Laanan reste quant à elle ministre de la Culture et de l'Audiovisuel en Communauté française, où elle sera en plus chargée de la Santé. Les deux nouveaux arrivés sont les parlementaires régionaux Paul Furlan et Elianne Tillieux, respectivement ministre wallon de l'Administration intérieure et du Tourisme et ministre wallon de la Santé publique et des Affaires sociales. Ecolo sera à nouveau représenté au gouvernement wallon par l'actuel chef de groupe Jean-Marc Nollet, qui sera chargé du vaste département du Développement durable. Philippe Henry, l'autre ministre écolo wallon, sera chargé de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire, de la Mobilité et du Transport. A Bruxelles, Evelyne Huytebroeck conserve son poste de ministre de l'Environnement et de l'Energie et se voit attribuer le portefeuille de la Rénovation urbaine. L'autre poste Ecolo revient à Christos Doulkeridis, qui sera désormais secrétaire d'Etat au Logement et aux Taxis. Enfin, Jean-Marc Nollet et Evelyne Huytebroeck siègeront également au gouvernement de la Communauté française.
Finalement CdH a revelé les noms de ses ministres. Dans la région wallonne Benoît Lutgen devient ministre de l¿Infrastructure, d¿Agriculture et de Nature. André Antoine remplace Michel Daerden (PS) comme ministre de Finances et du Budget, tandis que Marie-Dominique Simonet est responsable pour l¿Enseignement dans le gouvernement de la Communauté française et Benoît Cerexhe reste le ministre de l¿Economie, Commerce extérieur, Emplois et Recherche Scientifique dans le gouvernement bruxellois. Du côté flamand ce sont Jan-Luc Vanraes comme ministre du Budget et de Finance, Brigitte Grouwels comme ministre de Travaux publics et du Transport public qui siègent. Grouwels partage Transport public avec Bruno Delille qui s¿occupe de l¿infrastructure pour les cyclistes.
Anvers : trafic catastrophique sur le premier semestre
Fri, 07/17/2009 - 10:08
Pour le port d'Anvers, la première moitié de l'année 2009 a été une véritable descente aux enfers après une période de croissance ininterrompue.Les chiffres semestriels publiés démontrent que le trafic total durant les six premiers mois est retombé de 20% pour atteindre 77 millions de tonnes, soit 19 millions de moins que durant la première moitié de 2008. Maigre consolation pour les autorités portuaires : au printemps de 2008, Anvers a bien profité de la grève du Havre en France. Il n'empêche que la chute du trafic portuaire a fait monter le nombre de dockers au chômage de 300 à 1400.
Les marchandises sèches (minerais, -61,5%), houille (-42,8%) et engrais (-48,9%) connaissent un véritable effondrement. Le trafic des conteneurs, segment privilégié pour les investissements ces dernières années, a baissé de 18,5%. Le trafic du terminal MSC au dock Delwaide s'est maintenu, mais au détriment de la situation sur les terminaux de l'Escaut et le nouveau dock de Deurganck. Les volumes y ont diminué de moitié suite aux nombres de lignes de conteneurs en provenance d'Asie, qui est passé de 13 à 6 depuis septembre 2008. Anvers semble donc prendre du retard sur ses concurrents directs Rotterdam et Zeebruges. Rotterdam compte encore 23 lignes de conteneurs, Hambourg 21 et Anvers vient d'en perdre une au profit de Zeebruges. Rotterdam, principal concurrent, a lui aussi connu un recul en force (-13,4%) jusqu'à 173 millions de tonnes entre janvier et juin 2009. Principal motif : la diminution du commerce avec la Chine.
Verhofstadt met la barre très haut pour soutenir Barroso
Fri, 07/17/2009 - 10:08
Tant les socialistes, les verts que les libéraux mettent la barre très haut pour accepter la réélection de José Manuel Barroso au poste de Président de la Commission européenne. Chef de groupe libéral au Parlement Européen, Verhofstad fixe 5 priorités que Barroso doit intégrer dans son programme s'il veut le pouvoir compter sur le soutien des libéraux. Verhofstad veut avant tout un plan de relance européen "convenable", car "27 plans nationaux ne permettront jamais de sortir de la crise". Il veut également une tutelle forte sur les marchés financiers, un budget incluant des impôts européens, plus de diplomates européens, plus d'achats européens dans le domaine de la défense et un commissaire européen aux droits de l'homme. Selon Barroso, le plan de relance européen actuel constitue le maximum envisageable avec 27 banques nationales, budgets et ministres des finances. Les chefs de gouvernements des 27 Etats membres auraient aimé que le Parlement européen vote sa candidature cette semaine, mais une majorité des parlementaires a estimé l'idée inopportune.
Lifting pour le gouvernement Van Rompuy
Fri, 07/17/2009 - 10:08
Aujourd'hui le premier ministre fédéral Herman Van Rompuy présentera son équipe rénovée après le départ du ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht pour la Commission européenne. Une chose est sûre, c'est que l'ancien Premier ministre Yves Leterme prendra sa place aux Affaires étrangères. Pour les démocrates-chrétiens, Steven Vanackere, actuel ministre des Entreprises publiques, reste néanmoins le vice-Premier. Après le départ de De Gucht, les libéraux flamands devaient se mettre à la recherche d'un nouveau vice-Premier : ce sera Guy Vanhengel, précédemment ministre du Budget et des Finances à la Région Bruxelloise. Au nouveau gouvernement bruxellois, c'est son camarade de parti Jean-Luc Vanraes qui reprendra son maroquin. On ne sait pas encore de quel portefeuille Vanhengel héritera, ni quel ministre VLD devra céder la place. Mais une chose est sûre : le champion électoral wallon Michel Daerden fait son grand retour au fédéral, et endosse le portefeuille des pensions et des Grandes villes de Marie Arena, qui disparaît de la scène. Le PS remplace d'ailleurs aussi la secrétaire d'Etat aux Personnes Handicapées Julie Fernandez. Philippe Courard, ministre wallon démissionnaire, prendra sa place. On ignore encore qui se chargera de l'intégration sociale, et donc de la politique des demandeurs d'asile, précédemment confiée à Arena.
Le CD&V avertit l'Open VLD et le PS que l'obstruction sur la politique d'asile doit cesser
Thu, 07/16/2009 - 10:50
La sénatrice CD&V Nahima Lanjri dénonce le fait que les ministres compétentes (Turtelboom, Open VLD, Migration et Arena, PS, Intégration) savaient depuis très longtemps que les centres d'accueil pour demandeurs d'asile allaient vers la surpopulation, mais n'ont rien fait pour y remédier. L'an dernier, elle lançait déjà un cri d'alarme contre cette surpopulation, mais aujourd'hui, 700 demandeurs d'asile sont hébergés dans des hôtels à 30 euros par jour, des enfants dorment dans des gares et la circulaire de la ministre Turtelboom, qui doit régulariser le séjour de milliers d'illégaux résidant depuis longtemps en Belgique n'a toujours pas été envoyée. Fedasil, l'agence compétente pour l'accueil des nouveaux venus, a fermé ses portes car elle n'était plus capable de trouver de places d'accueil. La ministre Arena leur a ordonné de rouvrir et de continuer à envoyer les demandeurs d'asile dans des hôtels, car pour chaque demandeur non accueilli, il faut désormais payer une astreinte.
Pour Lanjri, l'obstruction n'a jamais été aussi forte. Le jeu de la majorité et de l'opposition se joue au sein du gouvernement, et si Arena n'est pas en mesure de trouver des places supplémentaires, c'est aussi à cause du blocage de Turtelboom, poursuit-elle, en ajoutant que la circulaire précisant les critères de régularisation, qui devrait sortir ce week-end, ne résoudra pas le problème d'un coup de baguette magique; en effet, sa transposition prendra plusieurs mois et il faudra trouver des centaines de places supplémentaires d'ici la fin de l'année. Avant que les ministres ne partent en vacances, il faudra une solution à ce conflit persistant entre les partis du gouvernement, car une impasse ne fait qu'attirer les illégaux des pays voisins, qui espèrent à tort une régularisation de leur séjour en Belgique, conclut la sénatrice CD&V.
Liaison d'Oosterweel : bientôt un référendum
Thu, 07/16/2009 - 10:50
Les organisations qui protestent contre la construction du pont du Lange Wapper ont rassemblé suffisamment de signatures à Anvers pour exiger un référendum sur la question, qui aura lieu le 18 octobre. Fin juin, l'asbl Ademloos a présenté 66.158 signatures à l'administration communale. Le bourgmestre Patrick Janssens se dit impressionné : c'est la toute première fois qu'un référendum est organisé, même si le résultat de la consultation n'est pas contraignant, puisque c'est en fin de compte le gouvernement flamand qui tranchera. Il devra faire un choix entre le trajet que la BAM a dessiné, et qui combine un tunnel et un pont (le Lange Wapper), à bâtir près du centre de la ville et un tunnel à partir de la rive gauche de l'Escaut jusqu'à Ekeren, un peu plus loin du centre. Cette dernière proposition émane du bureau d'étude Arup-SUM. L'avantage du projet de la BAM est que les travaux peuvent commencer plus rapidement, mais le trafic sur le pont provoquerait bien plus de nuisances environnementales. Un troisième tracé, oeuvre de l'Actiegroep Straten-Generaal, dévierait encore plus le tracé vers le Nord, de sorte à épargner les quartiers d'habitation. Officiellement, il y a quatre projets, mais en réalité le choix se fera vraisemblablement entre le tracé de la BAM et celui d'Arup-SUM.
Guy Vanhengel (Open VLD) obtient la tutelle sur le budget fédéral
Thu, 07/16/2009 - 10:50
Guy Vanhengel, qui était jusqu'il y a peu ministre du Budget et des Finances au gouvernement bruxellois, va être nommé vice-Premier au gouvernement fédéral. Avec Sven Gatz, actuel chef de groupe des libéraux au parlement flamand, il a fait un beau score aux élections de la Région bruxelloise - à peu près le seul endroit où le VLD ait enregistré des progrès. Depuis lors, Gatz communique régulièrement le point de vue du parti, et Vanhengel a lui aussi reçu sa promotion. Il sera le nouveau libéral au gouvernement fédéral après le départ de Karel De Gucht, ex-Affaires étrangères, pour l'Europe le 16 ou 17 juillet. Vice-Premier au fédéral, il aura aussi la tutelle sur le budget fédéral. La gestion du trésor public est encore aux mains du secrétaire d'Etat CDH Melchior Wathelet sous la tutelle du premier ministre, mais Van Rompuy a désormais transférée la tutelle à Vanhengel, qui suivra le budget avec Wathelet et pourra même opposer un veto. Vanhengel a un parcours probant :il a réussi à remettre de l'ordre dans le budget bruxellois et à en supprimer les anomalies, même s'il n'a jamais été en équilibre. Le budget fédéral est bien entendu une tout autre affaire, avec la menace d'un déficit de 17 à 20 milliards d'euros, soit 5 à 6%.
En tant que vice-Premier, il ne devra guère attendre son baptême du feu, car sa première tâche consistera à chercher une solution dans le dossier des demandeurs d'asile, dans lequel sa collègue de parti Turtelboom s'est enlisée.
Les cocaïnomanes récompensés pour décrocher
Thu, 07/16/2009 - 10:50
Les cocaïnomanes sont généralement des habitués des centres de désintoxication. Après une thérapie, ils replongent souvent dans leur vice, et doivent bientôt entamer une nouvelle cure. Pour interrompre ce cercle vicieux, le centre d'aide gantois De Kiem a imaginé un nouveau traitement, importé des Etats-Unis. Là-bas, les accros à la cocaïne sont récompensés s'ils s'abstiennent de consommer pendant une thérapie de six mois. Un test de salive est effectué deux à trois fois par semaine pour vérifier leur abstinence, et à chaque fois que le patient est resté sobre, il touche de l'argent. Plus longtemps il reste clean, plus la somme est élevée. Qui tient le coup pendant les six mois du traitement peut gagner un total de 1268 euros. Ceux qui rechutent pendant le traitement doivent recommencer depuis le début. Avec l'argent qu'ils ont "gagné", les toxicomanes peuvent obtenir des bons pour des billets de cinéma, des abonnements pour un sauna ou une salle de sport, des équipements sportifs, des bons d'alimentation etc. Pourquoi cette méthode fonctionne ? Pour Dirk Vandevelde du centre de Kiem, "les cocaïnomanes deviennent accros parce que la drogue stimule le centre du plaisir de leur cerveau. Pourquoi la récompense d'un comportement positif ne pourrait-elle pas inciter à abandonner la consommation?" Vandevelde ne craint pas les abus. Les toxicomanes sont non seulement récompensés, mais on leur apprend aussi comment refuser la drogue. Et avec l'aide du centre, ils doivent aussi essayer de remettre leur vie sur les rails en cherchant du travail, une formation, un logement ou une crèche.
La grippe mexicaine pourrait provoquer jusqu'à 70% d'absentéisme dans les entreprises
Thu, 07/16/2009 - 10:50
L'absentéisme provoqué par la grippe mexicaine pourrait atteindre 70% dans le pire des scénarios; c'est du moins ce que constate un document du Commissariat Influenza, le "business continuity plan" censé aider les entreprises en cas de pandémie. On s'attend à ce que 5 à 35% des effectifs tombent effectivement malades, tandis qu'un nombre équivalent d'employés devront rester chez eux pour s'occuper de malades. Les chiffres se basent sur des estimations britanniques extrapolées à la Belgique. Si la pandémie reste limitée à 5%, l'absentéisme ne sera pas pire que lors d'une épidémie de grippe saisonnière, affirme Piet Vanthemsche, président du Boerenbond chargé du groupe de travail sur la grippe des employeurs et syndicats. Selon le Commissariat Influenza, on peut s'attendre à un pic de contamination fin août, quand de nombreux Belges rentreront de leurs vacances à l'étranger. Hôpitaux et autres services sanitaires, services de police et de communication comme Internet et la téléphonie entreront sans doute alors dans des périodes de pointe, à l'inverse de secteurs comme le tourisme, la culture et l'horeca. Les entreprises ont déjà reçu une brochure contenant des conseils permettant de limiter au minimum le risque de contamination , ainsi qu'une check-list permettant de réduire les conséquences d'une augmentation de l'absentéisme. Entretemps, les experts sanitaires tentent d'endiguer la panique. "Il est parfaitement inutile d'éviter les manifestations estivales, comme les festivals etc. On peut tout aussi bien attraper la grippe mexicaine au supermarché."
Vers une Ligue des "Lage Landen" dans divers sports ?
Thu, 07/16/2009 - 10:50
Outre des portefeuilles importants comme le budget, les finances, l'emploi et l'aménagement du territoire du ministre flamand frais émoulu Philippe Muyters (N-VA), le Sport fait aussi partie de ses compétences, et ce n'est pas par hasard. Sportif convaincu lui-même, Muyters s'efforce de rester en forme et s'entraîne chaque jour de cinq heures trente à six heures sur son home trainer; il a aussi pratiqué le basket ball, le football et le volley ball. Son parti voudrait créer pour 2015 une "Liga van de Lage Landen" dans diverses disciplines. Muyters promet une approche combinant pragmatisme et touche flamande. Il n'a pas encore eu le temps de rédiger sa lettre d'intention, mais il estime que plus de moyens et d'attention au sport pour tous ainsi qu'au sport de haut niveau est la bonne solution, des intentions qui figurent d'ailleurs dans l'accord gouvernemental. Reste bien entendu à les exécuter, déclare le nouveau ministre.
Les tapisseries belges n'ont pas autant souffert depuis la guerre
Thu, 07/16/2009 - 10:50
Beaulieu International Group (BIG) et Balta Industries, les deux plus grandes tapisseries du pays, ont subi de lourdes pertes l'an dernier. Le premier a perdu 72,4 millions, car il n'a commencé à assainir qu'une fois la crise installée. BIG a assaini en mai dernier sa division de Filartois et a fermé l'usine de Beaulieu Weavers à Coumines, dans le nord de la France. En 2007, BIG avait déjà réduit la production de moquettes tissées ainsi que son usine de Ninove. Une fusion de BIG et Balta, qui emploient chacun environ 3000 personnes, est pour les observateurs la seule manière d'obtenir de meilleurs prix sur leur marché, principalement britannique. Mais l'actionnaire prinicipale de Balta Doughty Hanson semble continuer à privilégier la solution consistant à vendre son entreprise au groupe américain Mohawk.
Flandre et Wallonie : deux approches budgétaires bien distinctes
Wed, 07/15/2009 - 10:02
En Flandre, en Wallonie et à Bruxelles, les accords gouvernementaux sont conclus, et en Flandre, l'équipe gouvernementale est en place et a déjà prêté serment hier au Perlement flamand. En revanche, on ignore encore l'identité des ministres bruxellois et wallons, mais une comparaison entre les trois accords gouvernementaux permet déjà de tirer des conclusions intéressantes, affirme De Tijd.
La principale différence réside dans le budget. La Flandre promet un équilibre pour 2011 et énumère déjà une série d'interventions pour y parvenir. La Région bruxelloises espère l'équilibre en 2014, mais va commencer par demander plus d'argent aux pouvoirs publics fédéraux. Les négociateurs wallons, quant à eux, se sont à peine préoccupés du budget.
Un des points essentiels de tous les accords gouvernementaux est le souhait d'une économie plus verte. Toutes les régions et communautés ont de grands projets pour économiser l'énergie et promouvoir les solutions durables ainsi que le transport en commun. Le gouvernement flamand privilégie surtout une politique d'investissement mettant en avant la nouvelle société énergétique. La Wallonie cherche son salut dans les subventions par les autorités régionales.
Pour ce qui est du chômage, on constate surtout un changement de mentalités dans le sud du pays, poursuit De Tijd. Tout comme la Flandre, la Wallonie et Bruxelles optent désormais pour un encadrement plus intense des chômeurs. Dans une première phase, ils se limitent aux jeunes, et comme la bonne gouvernance donne le ton depuis longtemps dans le gouvernement flamand, ce sera désormais aussi le cas en Belgique francophone. Pour effacer les traces des scandales du PS, les politiciens francophones vont interdire le cumul des mandats, imposer un code déontologique strict et, tout comme en Flandre, les Bruxellois et les Wallons promettent de réduire la taille des cabinets ministériels.
Un gouvernement et un discours pratico-pratique
Wed, 07/15/2009 - 10:02
La déclaration politique très pratico-pratique du ministre-Président Kris Peeters (CD&V) lors de la prestation de serment de son gouvernement au parlement flamand s'est pour une large part limitée à une explication de l'accord gouvernemental. Peeters a d'emblée tempéré les espoirs en signalant qu'un gouvernement flamand devra, pour la première fois de son existence, commencer par prendre des mesures d'économie. Il a également mis en garde contre le pire taux de chômage depuis 1980 et la vulnérabilité de l'économie flamande. La plus longue partie de son allocution a consisté en une énumération des mesures de la déclaration gouvernementale avec les principales préoccupations pour chaque parti. Pour son CD&V, il s'agit d'éliminer les listes d'attente dans le secteur des soins de santé; pour le SP.A, c'est la lutte contre la pauvreté, les investissements dans l'enseignement et l'économie verte, et pour la N-VA le durcissement de la politique d'intégration et le renforcement du caractère flamand de la périphérie bruxelloise. La réforme de l'Etat, selon Peeters, peut fournir à tous les gouvernements de meilleurs instruments pour résoudre les problèmes économiques et budgétaires. Par conséquent, a-t-il conclu, "tous les pouvoirs publics ont donc un intérêt partagé et une responsabilité partagée" et si les francophones essaient de mettre la réforme de l'Etat au frigo, ils savent que la Flandre utilisera à plein ses compétences dans le cadre légal et constitutionnel.
L'opposition a qualifié la déclaration de peu inspirée, manquant d'âme et irréaliste. "Il nous manque un budget pluriannuel. Je ne sais pas sur quelle structure tous les plans reposent" a déclaré Sven Gatz, chef de groupe Open VLD. Mieke Vogels, la présidente de Groen! a entendu de beaux discours, mais ne pense pas qu'ils sont capables de sortir la Flandre de la crise.
Les communes et la Région bruxelloises doivent redessiner la carte de la capitale
Wed, 07/15/2009 - 10:02
Un groupe de travail de la Région de Bruxelles Capitale va étudier, pour les prochaines élections communales, comment redessiner la répartition des compétences entre la région et les 19 communes bruxelloises. Après les élections, cette étude se traduira par une nouvelle répartition de la gestion dans la capitale. Le négociateur PS Philippe Moureaux a nuancé les attentes : une fusion des communes bruxelloises n'est pas à l'ordre du jour. Steven Vanackere (CD&V) a qualifié le débat de "conversation adulte" pour une bonne répartition des tâches. Le nouveau gouvernement promet aussi de s'attaquer au chômage catastrophique des jeunes dans la capitale. Actiris, l'office bruxellois de l'emploi, accompagnera et encadrera obligatoirement les jeunes. Sur le plan de la mobilité, le gouvernement bruxellois vise surtout sur l'extension du métro sur l'axe nord-sud et l'introduction progressive des transports en commun gratuits, du moins si le fédéral en assume le coût. De même, la promesse d'équiper Bruxelles d'un réseau de pistes cyclables a été réitérée, mais comme on n'a vu ci-dessus, l'exécution de nombreux points de ce programme dépend de l'apport financier du gouvernement fédéral. Structurellement, la Région bruxelloise est sous-financée, estime le ministre-Président Picqué (PS), surtout du fait d'une série de charges qui découlent de ses tâches nationales et internationales et qui sont liées à son statut de capitale. C'est seulement si les négociations avec le fédéral portent leurs fruits que Bruxelles pourra s'efforcer de retrouver l'équilibre budgétaire pour 2014. La décision définitive concernant la répartition des portefeuilles ministériels au sein du gouvernement bruxellois ne tombera pas avant demain matin, après les congrès d'Ecolo et du CDH.