Flanders Today
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Tout le monde à moto au travail ?
Wed, 09/09/2024 - 11:36
La Febiac, fédération belge de l'automobile et des deux roues, a lancé une campagne visant à encourager les Belges à se rendre au travail à moto. Pour la Febiac, cette solution permet d'économiser du temps et de l'argent, et constitue une excellente alternative à la voiture et aux transports en commun. La moto permet en effet de traverser sans encombre les embouteillages, sans dépendre d'horaires ou d'itinéraires comme pour les transports en commun. Les motards peuvent emporter leurs bagages dans un sac à dos, ou les ranger dans les coffres fixés à l'engin, et la tenue de motard est même fiscalement déductible. Mais la Febiac ne nie pas que la moto est relativement dangereuse : les chiffres de l'Institut Belge pour la Sécurité Routière démontrent que les motards sont particulièrement vulnérables, avec 20 fois plus de risques de mourir dans un accident de la route que pour les occupants d'une voiture. Il y a un mort dans 3,6% des accidents de moto, contre 1,8% à peine pour les voitures. Le Vlaamse Automobilistenbond insiste donc sur l'importance des formations : les motards doivent avant tout adopter une conduite défensive et apprendre à agir de manière proactive.
La N-VA réclame un gouverneur de province
Wed, 09/09/2024 - 11:36
Pour devenir gouverneur de province en Belgique, affirme De Tijd, il faut répondre à deux conditions : être démocrate-chrétien, libéral ou socialiste et habiter dans la bonne province au bon moment. Actuellement, les gouverneurs de Flandre Occidentale et de la Province d'Anvers sont démocrates-chrétiens, celui de Flandre Orientale est libéral et celui du Brabant flamand - et jusqu'il ya peu, du Limbourg - est socialiste. Mais dans cette dernière province, Steve Stevaert a récemment donné sa démission. Les successeurs sont prêts, non seulement dans le Limbourg mais aussi dans les deux Flandres. Toutefois, la N-VA nationaliste veut briser le moule de la répartition des rôles entre les trois grandes familles politiques et réclame un siège de gouverneur. Elle dispose d'un atout, car le ministre de l'Intérieur qui nomme les gouverneur n'est autre que Geert Bourgeois, lui-même membre de la N-VA.
Rocade d'Anvers : Bart De Wever veut reporter le référendum
Tue, 09/08/2024 - 11:24
Le président de la N-VA Bart De Wever, qui siège également au conseil communal d'Anvers, considère qu'il vaudrait mieux reporter sine die le référendum sur la liaison d'Oosterweel qui doit compléter la rocade anversoise. Il propose donc que la société BAM (Beheermaatschappij Antwerpen Mobiel) présente un projet de tracé amélioré définitif, et que le référendum soit organisé par après. "Dimanche 18 octobre, on votera sur un tracé qui est déjà obsolète. Quel que soit le verdict, les résultats provoqueront inévitablement de nouvelles discussions politiques et chacun pourra tirer la couverture à soi", explique De Wever dans la Gazet Van Antwerpen. Il ajoute : "A l'heure actuelle, nous allons droit vers un drame où il ne se passe rien et où Anvers risque de rater son plus gros investissement depuis la seconde Guerre Mondiale". La consultation populaire sur la liaison d'Oosterweel est aussi à l'origine de tensions croissantes au gouvernement flamand.
La semaine dernière, la présidente du SP.A Caroline Gennez affirmait encore qu'il était inadmissible que le ministre-Président Kris Peeters impose des diktats au conseil anversois. Selon De Wever, la guerre ouverte qui oppose les socialistes au CD&V et à la N-VA pourrait paralyser le fonctionnement du gouvernement flamand jusqu'au 18 octobre, et tous les partis auraient à en pâtir. Au CD&V, peut-on lire dans De Morgen, on craint aussi que les discussions ne compliquent le travail du gouvernement, tout en espérant que les membres de la coalition sauront distinguer les dossiers anversois et flamand. Dans le même temps, Kris Peeters refuse tout commentaire pour éviter d'autres polémiques.
Escaut occidental : le gouvernement flamand veut agir
Tue, 09/08/2024 - 11:24
Ce week-end, le ministre-Président Kris Peeters (CD&V) a téléphoné au Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende pour exprimer son inquiétude au sujet de l'ajournement de l'excavation de l'Escaut occidental, qui doit permettre aux grands navires de haute mer de remonter l'Escaut jusqu'à Anvers sans attendre la marée haute. La Flandre et les Pays-Bas ont signé en 2005 un traité à ce sujet, qui précise littéralement que l'opération doit être terminée en 2009. Mais le Conseil d'Etat néerlandais a suspendu les travaux suite à l'absence de consensus quant à la restitution à la nature des abords de l'Escaut. Balkenende a précisé vendredi, après le conseil de cabinet, qu'il serait impossible de continuer à draguer cette année. Pour Peeters, les Pays-Bas trahissent ainsi les traités de l'Escaut.
Balkenende réplique que juridiquement, il ne peut pas faire autrement et assure qu'il mettra tout en oeuvre pour trouver une solution. Mais comme, voici quelques semaines, ce même Balkenende affirmait encore au ministre belge des Affaires Etrangères Yves Leterme (CD&V) que les travaux ne seraient pas compromis, ses paroles n'ont guère suscité la confiance. Peeters entend dès lors faire établir une liste de tous les dossiers en cours avec les Pays-Bas et demander, ce vendredi, au conseil des ministres de réfléchir à d'éventuelles actions contre les Pays-Bas. Peut-être une plainte en dommages et intérêts sera-t-elle déposée. En attendant, le dialogue avec nos voisins du Nord se poursuit.
Le 29ème Gordel paisible et détendu
Tue, 09/08/2024 - 11:24
Plus de 68.000 personnes ont participé à la 29ème édition du Gordel, soit 10.000 de plus que l'an dernier. Cette promenade pédestre et cycliste autour de Bruxelles entend réaffirmer le caractère flamand de la périphérie bruxelloise. Tant le ministre-Président flamand Kris Peeters (CD&V) que les ministres N-VA Philippe Muyters et Geert Bourgeois ou encore le parlementaire Eric Van Rompuy (CD&V) ont insisté, lors du départ à Zaventem, sur la nécessité de scinder l'arrondissement électoral de Bruxelles-Halle-Vilvorde. Le frère du Premier ministre Herman Van Rompuy a rappelé que le gouvernement fédéral a l'intention d'entamer les débats à ce sujet avec les francophones avant mars prochain. Selon Herman Van Rompuy, il faut que le chapitre soit clos avant le début de la présidence belge de l'UE au second semestre 2010. Les francophones ont provisoirement bloqué la scission en invoquant le conflit d'intérêt, mais cette suspension ne court que jusqu'en 2010. "S'il n'y a pas de scission, il sera impossible d'organiser des élections légales, et ce sera la fin de la Belgique", pose Eric Van Rompuy. En échange, les francophones revendiquent un élargissement du territoire bruxellois à quelques communes majoritairement francophones en territoire flamand, mais les Flamands refusent de céder d'un pouce. Quelques activistes flamands ont bloqué le vélo de Marianne Thyssen, présidente du CD&V, à l'aide d'un cadenas, mais Kris Peeters lui a prêté sa propre roue. Le Gordel s'est déroulé sans incident notable, dans une ambiance bon enfant et détendue. On a même signalé la présence de cyclistes francophones.
La controverse sur les revenus des indépendants fait rage
Tue, 09/08/2024 - 11:24
Les groupements d'intérêts pour indépendants Unizo et NSZ contestent les chiffres publiés par le syndicat socialiste ABVV concernant le revenu moyen des indépendants. L'ABVV a publié ces chiffres pour démontrer à quel point les indépendants déclarent des revenus modestes afin d'échapper à l'impôt, et combien ils sont peu taxés. Mais pour le patron de l'Unizo Karel Van Eetvelt, les chiffres publiés par le syndicat sont incorrects et visent uniquement à inciter le gouvernement à lever de nouvelles taxes sur les indépendants. Selon les deux associations, un indépendant gagne en moyenne 21.438 euros et non 18.147 par an comme le prétend l'ABVV. Un indépendant à titre principal masculin gagne même en moyenne 27.300 euros par an, bien plus que l'employé moyen, qui comprend aussi les indépendants à titre complémentaire et retraités.
Par ailleurs, d'après l'Unizo, le syndicat compare les revenus nets des indépendants (déduction faite des frais professionnels) avec les revenus bruts des salariés (35.258 euros en moyenne). L'ABVV, en revanche, trouve la comparaison justifiée car les deux chiffres concernent le revenu imposable. L'Unizo dément que les indépendants contribuent moins à la sécurité sociale : leurs cotisations correspondent aux chiffres de l'Inasti (institut national de sécurité sociale pour travailleurs indépendants) et ils coûtent en moyenne moins cher à l'assurance maladie que les salariés. Le syndicat persiste à dire que le fisc subit un manque à gagner par la faute des indépendants qui constituent leur propre société (imposées à 30%) et ne sont dès lors plus taxés comme des personnes physiques (imposées à 50%).
Nouvelle percée dans la recherche sur l'Alzheimer
Tue, 09/08/2024 - 11:24
Avec des collègues de six autres pays, les chercheurs flamands de l'équipe de Christine Van Broeckhoven ont réussi une percée dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer en identifiant trois gènes qui accroissent le risque de contracter cette affection de la mémoire. Jusqu'à présent, un seul facteur de risque génétique avait été détecté (l'APOE E4). Après 15 ans, on est enfin parvenu à en découvrir trois autres.
La découverte s'est faite en comparant le code ADN de patients souffrant d'Alzheimer avec celui de personnes saines, au total une vingtaine de milliers, de façon à pouvoir corréler d'importants groupes de données. "Nous avons réussi grâce à une collaboration scientifique internationale", explique Mme Van Broeckhoven. "Notre contribution belge - Le centre de recherche VIB, l'institut Born-Bunge d'Anvers et l'université d'Anvers - a été capitale".
La découverte des nouveaux gènes va permettre d'accélérer notablement les recherches : "Le profil de risque génétique est désormais nettement affiné", dit la chercheuse, qui poursuit : "Sur ces bases, on peut chercher des moyens de ralentir ou de prévenir la maladie. En identifiant davantage de gènes, on est en mesure d'établir un profil de risque et de déceler la maladie à un stade précoce". Actuellement, on ne la découvre qu'à un stade relativement avancé, lorsque les dégâts qu'elle occasionne au cerveau sont généralement déjà manifestes.
Un hacker pénètre dans le système de deux banques
Tue, 09/08/2024 - 11:24
Le "hacker éthique" roumain Unu est parvenu à s'introduire, via un site d'ING, dans une base de données contenant les mots de passe de clients stockés sans cryptage, ainsi que leurs coordonnées et adresses de courriel. De même, chez Dexia, il aurait eu accès, à nouveau en passant par un site, à un grand nombre de bases de données. Heureusement, Unu n'avait pas de mauvaises intentions : il est connu comme hacker qui s'est voué à démontrer publiquement aux entreprises les failles de leurs protections informatiques. Dexia et ING Belgium minimalisent l'incident en expliquant que les deux fuites sont localisées au niveau de bases de données confiées à des sous-traitants, et sans lien avec les leurs; une intervention de dix minutes aurait suffi à les colmater. La CBFA, chien de garde de la finance, suit de très près le problème de la protection informatique des banques. Après que l'an dernier, on ait constaté un pic de fraude en ligne se traduisant par le pillage de 30 comptes internet, la CBFA a décidé de renforcer les règles et d'envoyer une circulaire prescrivant, pour la première fois, une série de règles de conduite. Elle recommandait par exemple d'éviter les mots de passe et identifiants réutilisables pour des services bancaires susceptibles d'être piratés. Pour un spécialiste du Standaard, de très nombreux risques de sécurité persistent au niveau de PC insuffisamment protégés par leurs utilisateurs. Les banques britanniques et néerlandaises ne laissent d'ailleurs plus les PC non protégés accéder à leur réseau. Pour autant, la Belgique n'a pas trop à se plaindre de la fraude informatique : cette année, le nombre de cas se limite à 3 pour un montant de 8000 euros à peine, contre 550.000 euros en 2007.
Dix à quinze pour cent de nouvelles inscriptions universitaires en plus en Flandre
Tue, 09/08/2024 - 11:24
En Flandre, toutes les universités notent 10 à 15% de nouvelles inscriptions en plus. Cet accroissement s'applique tant à l'université de Gand qu'à celles de Louvain, de Bruxelles et d'Anvers. Le phénomène n'est pas uniquement lié au pic de naissances des années 1980, mais aussi au fait que de plus en plus d'élèves de l'enseignement secondaire technique tentent leur chance dans le supérieur, explique Rudy Van Hoof de l'Université d'Anvers. La réforme bachelier-mastère a considérablement réduit le fossé entre technique et universités, et un nombre croissant d'étudiants en sciences industrielles optent pour une formation à la faculté de sciences. A Anvers, l'augmentation est de 60%. Les inscriptions en médecine progressent elles aussi fortement, avec presque deux fois plus d'étudiants réussissant l'examen d'entrée. Les orientations "bio" (biochimie, biologie, bio-ingénieur) ont elles aussi le vent en poupe.
Un projet de loi qui donne au gouvernement plus de pouvoir pour sauver les banques
Mon, 09/07/2024 - 11:16
Maintenant que les opérations de sauvetage des banques sont terminées, le gouvernement Van Rompuy se penche sur la façon d'éviter d'autres crises financières à l'avenir pour ne pas voir se répéter le scénario de la reprise de Fortis par BNP Paribas. Quand la banque menaçait de faire faillite, le gouvernement a conclu un accord de reprise avec BNP Paribas, mais une décision de la Cour d'Appel bruxelloise l'a d'abord contraint de présenter sa décision à l'assemblée générale des actionnaires, entraînant une procédure interminable. Luc Coene, vice-gouverneur de la Banque Nationale et président du groupe chargé de mener à bien le sauvetage de la banque, a déclaré à l'époque qu'il craignait que l'arrêt puisse constituer un précédent important, et que l'Etat ne pourrait désormais plus sauver de banques puisqu'il devrait tenir compte des actionnaires. L'Etat serait donc obligé de commencer par laisser les banques tomber en faillite pour les revendre ensuite par morceaux. Pour éviter cette situation, le gouvernement travaille sur un projet de loi donnant à l'Etat plus de pouvoir pour assainir ou, au besoin, nationaliser une banque de manière à faciliter le sauvetage. On ne sait pas encore quels pouvoirs le projet, qui doit par ailleurs être soumis au conseil des ministres et au parlement, attribue à l'Etat. D'autres pays ont déjà pris des mesures similaires : le Royaume-Uni a approuvé une loi d'urgence pour nationaliser Northern Rock, et l'Allemagne a édicté une loi similaire en vue de sauver Hypo Real Estate.
Le CD&V décrie le tunnel, le SP.A le plébiscite
Mon, 09/07/2024 - 11:16
"La ville d'Anvers doit-elle émettre un avis favorable pour le permis d'urbanisme de la liaison d'Oosterweel sur le tracé actuel entre Zwijndrecht/rive gauche et Merksem/Deurne? Oui ou non ?" Telle est la question qui sera présentée aux Anversois lors du référendum du 18 octobre. Mais qui peut en déduire qu'il s'agit d'un pont ? Pour beaucoup d'habitants, la question posée est inutilement technique et complexe. Pour Groen! et le SP.A, il est clair que si la réponse est non, il n'y aura pas de pont du Lange Wapper. Pour Annick De Ridder de l'Open VLD, cela signifie que les citoyens ne sont pas satisfaits du tracé actuel, mais qu'il peut être amélioré. Même son de cloche chez le maître d'oeuvre du tracé Noriant, pour qui il faut trouver une autre solution au niveau de l'insertion du nouveau tracé sur la rocade. Etant donné que le tracé est obsolète, le président de la N-VA Bart De Wever estime que le référendum n'a plus lieu d'être; il considère également que l'alternative du tunnel n'a pas été suffisamment développée. L'échevin du port Marc Van Peel est clairement contre le tracé du tunnel, et estime qu'il est inutile de l'étudier plus avant : "Nous ne voulons pas d'un tunnel passant sous un secteur où sont implantées des usines pétrochimiques, pas de construction dix fois plus dangereuse que le Tunnel Kennedy". Le contraste avec les positions du SP.A ne pourrait être plus tranché, car comme le dit la présidente des socialistes flamands Caroline Gennez : "Nous sommes à 200% pour le tunnel, pas seulement au Conseil anversois mais aussi au gouvernement flamand. Si la population anversoise dit non au Lange Wapper le 18 octobre, ce sera non."
Construire un pont ou ne pas le construire, telle est la question
Mon, 09/07/2024 - 11:16
Le ministre-Président flamand Kris Peeters (CD&V) est satisfait de la décision du conseil communal anversois de limiter le référendum concernant la liaison d'Oosterweel à une seule question sur le tracé du BAM. Les groupes d'action Ademloos et Straten-Generaal, ainsi que le bourgmestre socialiste Patrick Janssens, insistaient pour poser une deuxième question sur le tracé du tunnel, mais celle-ci n'a pas été acceptée sous les pressions imposées au SP.A par le CD&V et la N-VA. Janssens doit donc se soumettre au jugement de sa coalition (Open VLD, CD&V et N-VA), mais il réagit avec fermeté après sa défaite au sein de sa propre majorité : pour lui, si la réponse au référendum est non, il n'y aura pas de pont du Lange Wapper. Sa présidente de parti Caroline Gennez réagit vivement au rôle que le ministre-Président Kris Peeters a joué selon elle en coulisses : "Le ministre-Président s'est conduit comme un démocrate chrétien anversois. Ce n'est pas son rôle, et il ne lui appartient pas d'émettre depuis Bruxelles un diktat pour le conseil communal anversois", a-t-elle déclaré à la VRT. Peeters réplique en invoquant des arguments juridiques : les comités d'action avaient déjà posé une telle question à la population sous forme de pétition, et le comité consultatif pour le référendum s'est prononcé en faveur de la formulation. Peeters ne veut ni donner de consignes de vote pour le référendum ni s'exprimer sur les suites d'un oui ou d'un non pour le pont. "D'abord le référendum, puis l'avis de la ville d'Anvers, et nous déciderons ensuite", déclarait Peeters dans De Morgen.
Balkenende : Pas d'approfondissement de l'escaut en 2009
Mon, 09/07/2024 - 11:16
Le Premier ministre néerlandais Jan-Peter Balkenende a admis qu'il serait impossible de draguer l'Escaut occidental avant janvier prochain. Après le conseil des ministres de son gouvernement, il a toutefois précisé que toutes les options étaient envisagées pour que l'approfondissement se concrétise et pour éviter la dépoldérisation, tout en ajoutant immédiatement que le Conseil d'Etat devait d'abord se prononcer et que son gouvernement ne maîtrisait pas la jurisprudence. En dépit des promesses de Balkenende et de son ministre des Affaires étrangères Maxime Verhagen il y a quelques semaines, le gouvernement néerlandais ne cesse de reporter la décision, affirme Eddy Bruyninckx, directeur du port d'Anvers. "Il est plus que temps de rappeler au gouvernement des Pays-Bas qu'il a signé un traité qui stipule explicitement quand les travaux doivent être terminés, à savoir avant la fin de l'année". Bruyninckx craint que le gouvernement néerlandais ne nomme une nouvelle commission, comme il l'a déjà fait à deux reprises, pour étudier les éventuelles alternatives à la dépoldérisation de la Flandre zélandaise (les traités de l'Escaut prévoient en effet des mesures de restitution à la nature). Bruyninckx demande donc au gouvernement flamand de conseiller aux Néerlandais de relire les termes du traité de 2005 avant de préparer leur prochain conseil des ministres, où la question sera à l'ordre du jour. Le traité précise également que des "retards, obstacles ou révisions d'un projet ou ouvrage déterminé ne pourront ralentir le progrès d'autres projets."
Pour le ministre fédéral du Budget, la Belgique est virtuellement en faillite
Mon, 09/07/2024 - 11:16
Le ministre fédéral du Budget Guy Vanhengel (Open VLD) affirme qu'avec un déficit budgétaire de 25 milliards d'euros, la Belgique est virtuellement en faillite, tout en précisant que les pouvoirs publics ne peuvent pas tomber en faillite. Il en appelle dès lors au sens des responsabilités. Selon le ministre, on réalise désormais la gravité de la situation au cabinet fédéral, mais manifestement pas au gouvernement flamand. Il est trop facile de dépouiller les pouvoirs publics fédéraux pour déclarer ensuite qu'ils doivent supporter seuls la dette historique de la Belgique. Vanhengel plaide aussi en faveur d'un dégraissage de l'administration, pointant à nouveau du doigt les communautés et régions : depuis sept ans, l'administration a engagé 61.000 fonctionnaires supplémentaires, dont 97% dans les entités fédérées. La moyenne européenne est de 6,9% de fonctionnaires parmi la population active, contre 9,7% en Belgique. Vanhengel précise qu'une diminution des effectifs de l'administration peut très bien se faire sans licenciements secs. Le secteur des soins de santé devra lui aussi admettre qu'il faut être plus efficace avec moins de moyens; enfin, il pointe aussi un doigt accusateur vers le ministère des Finances, chapeauté par son collègue Didier Reynders (MR), qui doit reorganiser la perception des impôts. Le fait qu'en tant que libéral, il admette que des augmentations d'impôt sont inévitables témoigne à lui seul du sérieux de la situation.
Les indépendants gagnent moitié moins que les salariés
Mon, 09/07/2024 - 11:16
Au moment où l'Etat belge est confronté à un déficit de 25 milliards et où la sécurité sociale est dans le rouge, le gouvernement ferait bien de consacrer un peu de temps à la lutte contre la fraude fiscale : c'est en tout cas l'avis du syndicat socialiste ABVV. Selon les chiffres de l'Inasti (Institut d'assurances sociales pour travailleurs indépendants), le revenu moyen d'un indépendant s'élève à 18.146 euros contre 35.258 euros pour un salarié. Le syndicat ne conteste pas le fait que la pauvreté soit répendue parmi les indépendants, mais les chiffres démontrent surtout que ceux-ci déclarent des revenus trop faibles pour échapper à l'impôt, jonglent avec les frais professionnels etc. Plombiers, électriciens et autres fournisseurs de services gagnent à peine 11.000 euros, les agriculteurs en gagnent en moyenne 13.000, les épiciers et autres marchands déclarent un revenu annuel de 16.000 euros à peine. Les notaires, avocats, médecins, pharmaciens et autres professions libérales doivent se contenter de 27.000 euros. Deux facteurs sont à l'origine du fossé croissant entre salariés et indépendants : la désorganisation des Finances et l'apparition de sociétés unipersonnelles (sprlu) qui permettent aux avocats, médecins ou chefs d'enteprise de facturer à partir d'une société, qui ne paie que 33% d'impôts contre 50% pour les personnes physiques (pour les revenus élevés).
Grogne au SP.A : la base du Brabant flamand marche sur Bruxelles
Mon, 09/07/2024 - 11:16
Le fait que Frank Vandenbroucke, figure de proue des socialistes flamands sous le précédent gouvernement flamand, ait été mis sur une voie de garage par les instances du SP.A a provoqué force grincements de dents dans les sections du parti du Brabant flamand, fief de Vandenbroucke. De Standaard a eu connaissance d'une lettre de militants déçus, et non des moindres puisqu'ils comptent parmi eux la parlementaire flamande Mia De Vits et le parlementaire fédéral Hans Bonte. Ils expriment leur mécontentement sur la formation du gouvernement flamand, où ils voient une négation du résultat des élections. C'est pourquoi, le 17 septembre, toute la direction du SP.A Brabant Flamand marchera vers le quartier général du parti à Bruxelles. Il appartiendra alors à la présidente Caroline Gennez de dompter la grogne. Celle-ci souligne toutefois qu'elle est disposée à parler de l'avenir, et plus précisément de la préparation des élections fédérales en 2011.
Rocade anversoise : il n'y aura qu'une seule question au référendum
Sat, 09/05/2024 - 10:55
Le conseil communal anversois devait décider hier de la question qui sera posée à la population de la ville lors du référendum du 18 octobre concernant le tracé de la rocade anversoise. Le SP.A, parti du bourgmestre Patrick Janssens, le parti d'opposition Groen! et les groupes d'action optaient pour deux questions : l'une portant sur le pont du Lange Wapper, l'autre sur l'alternative proposée par Arup/Sum (un tunnel au lieu d'un pont). Le CD&V et la N-VA, qui forment un groupe majoritaire unique à Anvers, ainsi que l'Open VLD sont partisans du premier tracé (le projet du BAM). Hier Janssens même allait à Bruxelles pour une réunion avec le ministre-président Peeters, mais ne réussissait pas de le convaincre. Par contre, celui-ci résolument affirmait qu'il n'y aurait qu'une seule question au référendum: celle sur l'opportunité du tracé BAM.
Si Janssens voulait absolument poser deux questions, il aurait dû faire voter le conseil communal, où il aurait pu rallier une majorité à son point de vue avec l'appui du Vlaams Belang. Mais pour le bourgmestre, faire sauter le cordon sanitaire entourant la formation radicale de droite pour obtenir la majorité alternative était payer un prix trop élevé. "C'est seulement quand vous aurez gagné les élections que vous déciderez ce qui se passe à Anvers", il prévenait la tête de liste VB Philip Dewinter. Le SP.A est néanmoins particulièrement déçu par le diktat du ministre-Président flamand Kris Peeters. Le choc frontal entre socialistes et démocrates-chrétiens a infligé des blessures profondes, non seulement à Anvers, mais aussi au gouvernement flamand, commente De Morgen. Le SP.A exige que si la solution du pont est rejetée, celle du tunnel soit renégociée, et a promis quoi qu'il en soit de mener une campagne tambour battant pour désavouer le pont. Groen! a dénoncé la perversité du jeu de politique politicienne du CD&V et de la N-VA, et estime avec le groupe d'action Stratengeneraal que le bourgmestre a fait acte de soumission.
Le monde politique déclare la guerre aux banques
Sat, 09/05/2024 - 10:55
Les partis de la majorité se rallient désormais tous à l'idée d'un impôt de crise pour les banques. Après que Rudy De Leeuw, patron du syndicat socialiste ABVV, et la ministre PS Laurette Onkelinx aient insisté sur la nécessité de cette mesure, les démocrates-chrétiens et les libéraux l'approuvent à leur tour. L'expert budgétaire de l'Open VLD Luc Van Biesen considère qu'il est logique d'instaurer cette mesure et table sur une opération neutre, ce qui signifie que les banques devraient payer l'équivalent des intérêts que l'Etat doit débourser suite aux diverses augmentations de capital (quelque 700 millions d'euros). Pour le CD&V, on ne peut pas passer outre l'opinion publique car familles et pouvoirs publics ploient sous le poids de la crise, tandis que les banques veulent à nouveau distribuer dividendes et bonus.
Le SP.A, qui se trouve dans l'opposition au niveau fédéral, a embrayé hier sur la suggestion de De Leeuw et Onkelinx, et a introduit une proposition de loi visant à exclure les banques des avantages de la déductibilité des intérêts notionnels, qui autorise un abattement sur l'impôt des sociétés investissant de leurs fonds propres. Selon le chef de groupe SP.A Dirk Vander Maelen, la mesure rapporterait 600 millions d'euros. Les libéraux du VLD et du MR se disent même prêts à parler de cette déductibilité. Le ministre des Finances Didier Reynders (MR) a déjà laissé entendre qu'il préférerait faire payer la crise aux institutions financières plutôt qu'au citoyen. Mais en échange, les libéraux demandent que la norme de croissance de l'assurance maladie-invalidité (4,5%) soit revue à la baisse, ainsi que la diminution de la TVA dans l'horeca et le report de la sortie du nucléaire.
L'évaluation des enseignants soulève des réactions mitigées
Sat, 09/05/2024 - 10:55
L'université d'Anvers a mis au point un instrument permettant aux étudiants d'évaluer leurs enseignants, de manière anonyme et scientifiquement fondée. L'initiative "les étudiants apprennent aux enseignants" ("Leraren Leren van Leerlingen") se compose d'un questionnaire numérique qui permet aux élèves de cinquième et sixième primaire ainsi que du secondaire d'indiquer les points forts ou faibles de leur professeur en classe. Les enseignants ouverts à l'opinion de leurs élèves peuvent se le procurer auprès des chercheurs de l'université. Exemples de questions : "Votre professeur intervient-il quand l'ambiance en classe est perturbée ?", "Votre professeur donne-t-il suffisamment de feed-back sur le test ?", "Accepte-t-il que certains étudiants aient une opinion ?"...
L'objectif final est qu'en donnant cours, l'enseignant tienne compte de ce que la classe a à dire. L'instrument d'évaluation et de feed-back est disponible en ligne et doit être installé sur un ordinateur pour que les étudiants puissent le compléter anonymement. Ce formulaire suscite des réactions contradictoires : "Les étudiants sont assertifs, ce qui n'en fait pas des experts", estime le syndicat socialiste des enseignants ACOD. "L'évaluation est un métier". Tant que l'enseignant reste libre d'utiliser ou non le formulaire pour adapter sa manière de donner cours, le syndicat n'y voit toutefois pas malice, mais il estime qu'il ne doit ni devenir un droit que pourraient revendiquer les élèves, ni un instrument d'évaluation pour la direction de l'école. La fédération flamande des étudiants trouve en revanche que l'initiative est intéressante : "Les élèves apprécient qu'un professeur ne se pose pas en autorité infaillible et leur demande leur avis sur la façon dont il donne cours."
Près de 1000 emplois supprimés en une semaine
Sat, 09/05/2024 - 10:55
Hier, la Sonaca, qui fabrique des pièces d'avion, a fait savoir que 440 emplois allaient disparaître dans son usine de Gosselies, près de Charleroi. La direction veut adapter les effectifs au volume de production : le rythme ralentit fortement depuis 6 mois, et 800 seulement avions sont construits actuellement contre 1200 précédemment. Les syndicats et le gouvernement wallon, actionnaire principal de l'entreprise, veulent néanmoins éviter tout licenciement sec.
On a récemment appris que 130 emplois allaient disparaître au siège européen de MasterCard à Waterloo, et 110 autres chez l'entreprise de transbordement anversoise PSA Hesse-Noordnatie. La semaine dernière, 110 emplois étaient rayés dans l'entreprise chimique Borealis à Beringen, dans le Limbourg, tandis que l'entreprise de messageries, DHL (Diegem, Brabant) et Hansen Transmissions (Lommel, Limbourg) supprimaient un total de 150 postes de travail environ. Au total, De Standaard a calculé que 940 emplois avaient ainsi disparu en une semaine à peine - sans compter les licenciements plus modestes ou les faillites d'entreprises plus petites. De nombreuses sociétés belges ont réussi à résister à la crise jusqu'à présent, au prix d'un recours massif au chômage temporaire; mais cet automne, on risque d'assister à une troisième vague de licenciements à mesure que les carnets de commande se dégarnissent.
Aussi dans l'entreprise de presse Sanoma (presse féminine et Humo) 75 emplois doivent disparaître. Des négociations entre direction et syndicats sont en cours. Dans l'entreprise chimique Pemco à Bruges la disparition de 50 emplois a causé une grève.