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Revue de presse quotidienne

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Flanders Today
Updated: 1 min 18 sec ago

Modèle pour les lesbienne émancipées se suicide

Mon, 06/29/2009 - 07:23
Le suicide de la présentatrice de télévision et chanteuse flamande Yasmine (37 ans), qui était pratiquement présente chaque jour sur les écrans de la chaîne publique VRT, a suscité beaucoup d'émoi en Flandre. Yasmine, qui n'hésitait pas à afficher ses préférences sexuelles, était un modèle pour les lesbiennes émancipées. Mais, profondément déprimée après sa rupture avec son « épouse » Marianne Dupont, elle a mis fin à ses jours cette semaine. Une étude de la VUB démontre que de très nombreuses lesbiennes entre 18 et 23 ans sont en proie à des idées suicidaires, environ dix fois plus que les hétérosexuelles de la même tranche d'âge. Onze pour cent d'entre elles ont déjà fait une tentative de suicide, et trois pour cent ont récidivé. Il s'avère aussi qu'elles ont beaucoup plus de mal à accepter leur orientation sexuelle que les homosexuels masculins. L'enquêtrice de la VUB a mis en garde contre des comportement d'imitation parmi les jeunes lesbiennes qui admiraient Yasmine.

Nouvel hébergement cherché pour demandeurs d'asile

Sat, 06/27/2009 - 11:57
Marie Arena (PS), ministre fédérale en charge de la politique de l'accueil des demandeurs d'asile, a un plan destiné à héberger les demandeurs d'asile dans des casernes et bâtiments publics désaffectés, car les centres prévus à cet effet sont surpeuplés. Depuis le 23 juin, elle héberge déjà, pour les mêmes raisons, 384 demandeurs d'asile dans des hôtels bruxellois. Fedasil (l'instance fédérale chargée de l'accueil des demandeurs d'asile) a reconnu que faute de capacité supplémentaire, 1000 demandeurs devront être hébergés dans des hôtels à la fin du mois d'août. Cet accueil d'urgence, qui ne constitue qu'un pis-aller très provisoire, pourrait en outre coûter jusqu'à 1,7 million d'euros. C'est pourquoi Arena a pensé aux casernes désaffectées de Florennes, Poelkapelle et Herentals, ainsi qu'une série d'autres bâtiments publics utilisables rapidement. Les demandeurs d'asile y séjourneraient jusqu'à ce qu'il y ait à nouveau suffisamment de place dans les centres d'accueil. Depuis la mi-juin, les demandeurs qui séjournent dans les centres depuis plus de deux ans se voient priés de les quitter, dans la mesure où ils ont droit à un soutien financier des CPAS communaux. Pour Arena, la responsabilité des centres bondés incombe à ses collègues libéraux affectés à l'immigration (Annemie Turtelboom, Open VLD) et à l'Intérieur (Guido De Padt, Open VLD), qui ont envoyé à tous les pouvoirs publics locaux ainsi qu'à la police une circulaire énumérant des directives visant à mieux identifier les illégaux appréhendés en vue de leur expulsion. Arena, son parti et le CDH ne décolèrent pas de voir qu'en revanche, une autre circulaire stipulant les critères de régularisation des sans-papiers n'est pas encore prête. Pour Arena, cette nouvelle circulaire est une pure provocation, et elle compare la politique de Turtelboom avec les mesures dures que pratique Silvio Berlusconi en matière d'expulsions.

Van Rompuy ne veut pas d'un 'fédéralisme vindicatif'

Sat, 06/27/2009 - 11:57
Hier à la Chambre, le Premier ministre Herman van Rompuy (CD&V) a souligné que la quête d'argent pour le budget fédéral 2010 et 2011 ne pouvait être à l'origine de litiges entre les gouvernements régionaux et le fédéral. Il prône un fédéralisme de coopération, à l'encontre de la formule beaucoup plus vindicative que défend le président de la N-VA Bart De Wever. Le gouvernement fédéral a en effet besoin d'un accord de coopération avec les régions pour pouvoir présenter à la Commission européenne un budget pluriannuel cohérent. La semaine prochaine, Van Rompuy entamera les négociations sur la question avec les formateurs des gouvernements régionaux. Au CD&V, dont sont membres tant le Premier ministre fédéral que le formateur flamand Kris Peeters, la situation provoque une certaine nervosité, mais les proches de Van Rompuy confirment qu'il n'y aura aucun souci pour autant que la Flandre parvienne à équilibrer son budget 2010. Pour le Premier ministre, cette contribution est amplement suffisante dans la mesure où le gouvernement fédéral n'envisage le retour à l'équilibre que vers 2015. Pendant ce temps, les négociateurs gouvernementaux flamands continuent à chercher 1,9 milliard d'économies pour que le budget de leur région soit en équilibre en 2010. Pour De Morgen, si discussion il y a sur la participation flamande pour atténuer le déficit fédéral, elle ne se produira sans doute qu'après 2010. Le problème budgétaire le plus criant se situe actuellement au niveau de la Région bruxelloise, qui voudrait pouvoir s'écarter du trajet budgétaire que suivent les autres gouvernements régionaux, et pointe du doigt son sous-financement. Plus que jamais, Bruxelles réclame plus d'argent au Fédéral.

Ami belge et enseignant : deux facteurs de réussite scolaire pour les allochtones

Sat, 06/27/2009 - 11:57
Les Belges d'origine turque ou marocaine de deuxième génération ont moitié moins de chances d'entreprendre des études supérieures que les belges de souche : c'est ce que révèle une enquête de l'Université de Leuven qui a interrogé 1700 jeunes entre 18 et 30 ans à concurrence d'un tiers d'origine marocaine, turque et autochtone, et vivant dans le même quartier à Anvers ou Bruxelles. En règle générale, l'enquête conclut que la seconde génération pousse ses études nettement plus loin et compte plus de détenteurs d'un diplôme supérieur, surtout parmi les jeunes Marocaines bruxelloises, bien qu'il s'agisse toujours d'une minorité. Même les jeunes allochtones qui prennent un bon départ dans le secondaire ont plus de risque de « rétrograder » vers des études techniques ou professionnelles, voire de quitter prématurément l'école. Les jeunes allochtones qui obtiennent un diplôme supérieur ont souvent des amis autochtones. Une amitié avec au moins un élève blanc double leurs chances de succès. Le soutien d'un enseignant vient en deuxième position. Les chances de réussite diminuent considérablement pour les classes qui comptent plus d'une moitié d'enfants de migrants. L'ami autochtone et l'enseignant jettent les ponts entre deux mondes qui restent très différenciés : ceux de la communauté migrante et le système scolaire, majoritairement belge. Elément décevant : les allochtones de seconde génération possédant un diplôme supérieur doivent souvent se contenter d'un travail pour lequel ils sont surqualifiés. Une majorité d'entre eux dit par ailleurs avoir été au moins une fois victime de discrimination.

Interdiction du foulard : l'imam anversois fait marche arrière

Sat, 06/27/2009 - 11:57
Après avoir commencé par inciter tous les Musulmans à ne pas envoyer leurs enfants à l'école le 1er septembre pour protester contre l'interdiction du port du voile dans les deux dernières écoles secondaires anversoises qui ne l'appliquaient pas encore, l'imam Nordin Taouil fait machine arrière. Suite aux vives réactions du ministre de l'Enseignement sortant, Frank Vandenbroucke (SP.A) et de la ligue musulmane, l'imam prône à présent une "action symbolique" le 1er septembre. Tout en refusant de se prononcer sur la décision des deux établissements scolaires, Vandenbroucke n'accepte pas l'attitude de l'imam; il invoque l'obligation scolaire en Belgique et estime que de tels propos interdisent toute concertation. De même, le porte-parole de la ligue musulmane et président de l'Union des Mosqués Farid El Machaoud trouve que l'appel du religieux va à l'encontre des principes de base de l'islam, qui stipule que chacun doit suivre un enseignement. Meryem Almaci, élue Groen! ajoute que les jeunes Musulmanes qui souhaitent porter le foulard peuvent, si nécessaire, changer d'établissement et fréquenter une école Lucerna - des écoles libres reconnues créées par la communauté allochtone. Groen! préfère que chacun fréquente une école de son voisinage, y compris les jeunes filles portant le foulard, soulignant que l'interdiction ne fait que les rabattre vers les écoles islamiques. La sénatrice CD&V Nahima Lanjri qualifie quant à elle l'appel de l'Imam d'"inapproprié".

Fortis Holding perd son premier procès contre Fortis Bank Nederland

Sat, 06/27/2009 - 11:57
Un tribunal d'Amsterdam a jugé en référé que Fortis Holding devrait payer un paquet d'actions préférentielles de Fortis Capital (une filiale de Fortis Bank Nederland) équivalent à 362,5 millions d'euros aux actionnaires. Fortis Holding aurait aussi pu échanger l'action FCC contre des parts de Fortis Holding, mais ce dernier craignait de diluer son capital et a préféré régler la transaction en liquide et exiger ensuite une compensation de Fortis Bank Nederland; c'est cette demande que le tribunal vient de rejeter. Selon Fortis Bank Nederland, le holding avait expressément accepté de verser le montant convenu, qui représente 11,3% du cash flow net du holding fin mars, de façon à ce que les actionnaires reçoivent leur argent dès la semaine prochaine. Avec la décision du tribunal amstellodamois, Fortis Holding semble avoir perdu un premier test juridique important, peut-on lire dans De Tijd, même s'il peut se pourvoir en appel. En effet, des litiges demeurent après la vente des entités néerlandaises de Fortis à l'Etat des Pays-Bas. Ainsi, le holding escompte toujours que Fortis Bank Nederland paiera 2 milliards d'euros de titres.

Telenet rachète des magasins BelCompany

Sat, 06/27/2009 - 11:57
L'opérateur câble et télécom Telenet reprend les succursales belges de la chaîne de magasins BelCompany du groupe néerlandais Macintosh Retail Group. Telenet rachète la soixantaine de magasins au prix de 6 millions d'euros, tandis que 200 collaborateurs accompagnent le mouvement. BelCompany vend principalement des GSM et des abonnements de toutes sortes d'opérateurs. Grâce à cette reprise, Telenet aura désormais sa propre chaîne de distribution, au même titre que les opérateurs mobiles Proximus, Mobistar et Base. Pour le quotidien De Tijd, Telenet entend par cette reprise faire de la téléphonie mobile le quatrième pilier de son offre, aux côtés de la télévision, d'internet et de la téléphonie fixe. Au début de l'année, Telenet a une nouvelle fois confirmé son partenariat avec l'opérateur mobile Mobistar, ce qui lui permet de proposer des services de mobilophonie à sa clientèle. Mobistar, pour sa part, pourra étendre davantage sa portée et sa part de marché grâce à l'utilisation du réseau Telenet.

Agences de communication belges: Yes we Cannes!

Sat, 06/27/2009 - 11:57
Les agences de communication belges ont fait très fort au festival international du film publicitaire de Cannes en récoltant pas moins de 28 Lions, dont 11 d'or. De petits bureaux comme Boondoggle (Leuven), qui a créé le hype autour du bébé éléphant Kai-Mook au zoo d'Anvers, et Happiness (Bruxelles), ont raflé chacun 5 Lions d'or. L'agence bruxelloise BBDO en a ajouté un pour sa campagne pour Dodge. Le bronze et l'argent ont récompensé Famous, De Mortierbrigade, DDB, Air et Duval Guillaume. L'époque où les agences belges triomphaient en recevant un Lion d'argent ou de bronze est donc bel et bien révolue, se félicite De Morgen. Pour donner une idée du niveau international qu'ont aujourd'hui atteint les agences belges, rappelons que la France a reçu 14 Lions, l'Allemagne 36, la Grande-Bretagne 43 et Les Pays-Bas 7. Bref, les "petits Belges" se sont taillé leur place entre les superpuissances du secteur publicitaire. Par ailleurs, ces prix sont un encouragement pour un secteur actuellement en proie à de grosses difficultés puisque les grandes entreprises ont tendance à sabrer dans leurs budgets publicitaires. Mais la Belgique a deux atouts-qualité imparables : d'abord, le pays compte trois langues officielles et si une idée fonctionne dans les trois cultures, elle fonctionnera partout, dixit De Morgen. Ensuite, la Belgique compte de très nombreuses petites agences, avec une concurrence très forte qui assure la créativité de chacun. Enfin, le secteur belge de la publicité est géré par une génération dorée qui a souvent été à l'école de pionniers comme Guillaume Vander Stighelen.

Le Flamand paie 30% d'impôts en plus que le francophone

Fri, 06/26/2009 - 11:43
En 2006, la Flandre a payé 19,7 milliards d'euros d'impôt sur le revenu, contre respectivement 8,8 et 2,65 pour la Wallonie et Bruxelles. Il y avait cette année-là 3,7 millions de contribuables, dont quelques dizaines de milliers de francophones dans la périphérie bruxelloise; à Bruxelles, ils étaient 676.000 dont 60.000 flamands, et en Wallonie, 2,1 millions. Si l'on ramène les chiffres à l'impôt moyen, cela signifie que chaque Flamand, Wallon et Bruxellois a payé respectivement 5284 euros, 4075 et 3909euros d'impôt. En moyenne, le Flamand paie donc 30% d'impôts en plus qu'un Wallon, 35% de plus qu'un Bruxellois et 11,4% de plus que la moyenne belge. Sur le total de 31,13 milliards d'impôt sur les personnes physiques, la Flandre a payé 64% contre 28% pour la Wallonie et 8,5% pour Bruxelles. La différence s'explique notamment par la proportion de chômeurs beaucoup plus élevée à Bruxelles (19%) et en Wallonie (14%) qu'en Flandre (6%). Autre fait marquant : le Flamand moyen paie peu d'impôts : 5300 euros sur un revenu annuel brut de 41.000 euros. C'est partiellement dû au fait que de très nombreux contribuables sont pensionnés ou au chômage, et ne paient dès lors pas d'impôts. En outre, de très nombreux Flamands aisés ont abrité leurs activités au sein d'une société et ne s'octroient qu'un salaire chiche.

La Belgique atteint la norme de Kyoto grâce à la crise, mais les investissements durables ralentissent

Fri, 06/26/2009 - 11:43
Selon l'association Bond Beter Leefmilieu (meilleur environnement), la Belgique atteindra sans doute la norme de Kyoto... Grâce à la crise. Cet objectif climatique stipule que la Belgique doit réduire en moyenne de 7,5% ses émissions de gaz à effet de serre entre 2008 et 2012. La Flandre doit les revoir à la baisse de 5,2%. Agoria, la fédération des entreprises technologiques, estime que les émissions totales de CO2 cette année seront inférieures de 15 à 20% par rapport à l'an dernier. En 2008, on a déjà pu constater une baisse de 7 à 8%, mais la véritable baisse de production n'a réellement commencé qu'en 2009. Au premier trimestre, le géant de l'industrie chimique BASF dans le port d'Anvers, ou Arcelor Mittal à Gand, ont en moyenne réduit de moitié leurs émissions par rapport à l'an dernier. Le fondeur de zinc Nyrstar a même arrêté totalement sa production. Ces chutes spectaculaires ont considérablement fait baisser la consommation énergétique, entraînant une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le Bond Beter Leefmilieu met toutefois en garde contre l'excès d'optimisme : l'objectif à l'horizon 2020 - une réduction de 20% - est loin d'être atteint. En outre, après la crise, la production recommencera à augmenter, tout comme les émissions. En effet, les entreprises continueront à produire selon les vieilles méthodes car elles auront reporté à plus tard les investissements dans des technologies plus propres. Par ailleurs, les investissements dans les parcs d'éoliennes ont pris énormément de retard; par conséquent, à long terme, la crise aura des conséquences négatives très lourdes, conclut l'association.

Van Rompuy en quête d'argent flamand

Fri, 06/26/2009 - 11:43
Le Premier ministre Herman Van Rompuy entamera la semaine prochaine des négociations avec les formateurs des gouvernements régionaux concernant leur contribution à la caisse de l'Etat fédéral. Son secrétaire d'Etat au Budget, Melchior Whatelet, a expliqué à De Morgen pourquoi les pouvoirs publics régionaux et locaux devaient impérativement apporter leur écot. S'ils ne prennent pas leurs responsabilités, tous les Belges en subiront les conséquences, car si le déficit continue à s'accumuler, les taux d'intérêts sur la dette publique en feront autant et chaque Belge devra mettre la main au portefeuille. Les partis flamands qui négocient sur la formation d'un nouveau gouvernement visent l'équilibre budgetaire pour leur région, mais on ne sait pas encore si celui-ci sera atteint dès 2010. En revanche, le montant à économiser est connu : 1,9 milliard d'euros. Les nationalistes flamands de la N-VA s'opposent toutefois à octroyer une aide supplémentaire pour le fédéral. Pour eux, se serrer encore plus la ceinture en Flandre afin de permettre au fédéral d'être en positif, c'est trop demander. Ils veulent mettre à profit le débat sur la contribution aux finances fédérales pour pousser à des négociations sur une réforme de l'Etat. Au fédéral, on veut se mettre d'accord avant les congés parlementaire sur les efforts que chacun devra fournir pour les budgets fédéraux 2010 et 2011. On voudrait notamment que les régions et communautés commencent à assumer la responsabilité des compétences régionales que l'Etat finance encore, comme les pensions des fonctionnaires des gouvernements flamand, wallon et bruxellois.

Les pionniers de l'éolien investissent aussi dans des parcs farshore à l'étranger

Fri, 06/26/2009 - 11:43
Hier, le premier parc à éoliennes offshore au large des côtes belges a été officiellement inauguré. Implanté sur le Banc de Thornton par C-Power, il compte déjà six éoliennes sur un total prévu de 54 en 2013. Elles produiront 300 mégawatts, de quoi assurer l'approvisionnement électrique de 600.000 familles. Ce projet est aussi le parc à éoliennes le plus éloigné des côtes du monde. La construction des six premières turbines a coûté pas moins de 152 millions, et le prix de revient total du projet est évalué à 800 millions. Du socle au sommet de la plus haute pale, les éoliennes mesurent 184 mètres, et la superficie couverte par leur rotor équivaut pratiquement à deux terrains de football. Le projet a aussi donné lieu à des investissements intensifs dans la recherche, comme l'explique le directeur général Filip Maertens. La construction du parc farshore a par ailleurs fourni aux entreprises qui y ont participé un savoir-faire qu'elles pourront bientôt offrir dans le monde entier aux entrepreneurs souhaitant construire des parcs similaires; c'est pourquoi C-Power cultive, avec Power@Sea, des ambitions internationales. Cette dernière, qui regroupe l'entreprise de dragage flamande DEME, le holding public wallon SRIW et Socofe, a déjà remporté avec un autre actionnaire de C-Power, le groupe français EDF Energies nouvelles, un appel d'offre portant sur la construction d'un parc éolien à hauteur du Touquet. D'autres projets visent à construire des parcs en face des côtes britanniques et polonaises.

Anvers: toutes les écoles interdisent désormais le port du foulard

Fri, 06/26/2009 - 11:43
Hier, l'interdiction du port du foulard dans les Athénée Royaux d'Anvers et de Hoboken a provoqué des protestations massives de la communauté musulmane. En effet, ces deux établissements étaient les derniers dans la région d'Anvers à tolérer cet attribut vestimentaire parmi leurs élèves. Pour protester contre l'interdiction, trois cents étudiants ont menacé de se désinscrire. Mais les élèves qui souhaitent suivre l'enseignement secondaire général ne peuvent plus accéder à aucune école anversoise, et pour l'enseignement technique et particulier, il ne reste qu'un seul établissement. Elèves et parents se sont présentés ensemble à l'Athénée afin d'exprimer leur mécontentement par rapport à l'interdiction du port de "signes d'appartenance politique et religieuse". L'imam Nordin Taouil a même appelé les parents à ne pas envoyer leurs enfants à l'école en septembre, et a adressé à tous les directeurs d'école une lettre leur rappelant que l'islam est un culte reconnu et que dans une démocratie, tout le monde doit être le bienvenu. Pour l'imam, le fait que de nombreuses écoles au Maroc et en Turquie interdisent aussi le port du foulard n'est pas un argument. Pendant ce temps, la directrice d'école Karin Heremans se demande pourquoi ce sont précisément ces écoles qui attirent la colère de la communauté musulmane, car les autres établissements ont depuis longtemps interdit le port du foulard. Elle constate que manifestement, beaucoup d'élèves ne les fréquentaient que parce qu'elles avaient encore le droit d'y porter le foulard, et refusaient systématiquement toute réorientation vers une autre école pour motifs pédagogiques uniquement parce qu'elles ne pourraient plus le faire.

Le Chinois BAIC reste dans la course pour la reprise d'Opel

Fri, 06/26/2009 - 11:43
Le groupe automobile chinois Beijing Automotive Industry Company (BAIC) se profile de plus en plus comme un concurrent de l'équipementier austro-canadien Magna pour la reprise d'Opel. La ministre flamande de l'Economie Patricia Ceyssens (Open VLD) était enthousiaste après s'être entretenue pendant 90 minutes avec la direction générale du groupe chinois au QG d'Opel à Rüsselsheim. BAIC est surtout connu pour les Jeeps qu'il fabrique en Chine, sous licence pour l'Américain Chrysler. Bien que la prédilection des autorités allemandes aillent à Magna, BAIC n'a pas encore renoncé et a même obtenu l'autorisation d'examiner la comptabilité d'Opel. Le ministre allemand des Affaires économiques Karl-Theodor zu Guttenburg a déclaré hier que les offres alternatives étaient les bienvenues. La société-mère General Motors ne s'oppose pas non plus à l'offre de BAIC. Pour le 15 juillet, Magna devra dévoiler ses plans pour Opel, chiffrer les aides publiques dont il a besoin, et où il va sabrer dans l'emploi. La candidature de BAIC serait par ailleurs plus attrayante, car le Chinois n'envisagerait pas d'avoir recours aux crédits d'urgences ou aux garanties publiques. Autre élément en défaveur de Magna : son partenaire, le Russe Sberbank, envisage de se retirer assez rapidement d'Opel.

L'Entrée d'Ensor à New York

Fri, 06/26/2009 - 11:43
Du 28 juin au 21 septembre, le Museum of Modern Art (Moma) de New York accueillera une rétrospective du peintre belge James Ensor. L'exposition, qui privilégie la période 1880-1895, présentera 127 tableaux, dessins et croquis dans plusieurs salles du 5ème étage. Grand absent : son chef-d'oeuvre "L'Entrée du Christ à Bruxelles", que le Musée Getty de Los Angeles a refusé de prêter. Pour la conservatrice Anna Swinbourne, le peu de notoriété du peintre aux Etats-Unis s'explique par le fait qu'il est extrêmement difficile de le ranger dans une catégorie - ce qui ne l'empêchera pas d'être l'attraction numéro un du musée cet été. Le Vlaams Huis récemment ouvert à New York est le sponsor principal de l'exposition (150.000 euros). Selon le directeur de la culture du Vlaams Huis, Ensor est "un représentant de la tradition rebelle flamande", et l'exposition constitue une opportunité de présenter "la Flandre comme une région ouverte et créative". C'est le consul belge à New York, Herman Portocarero, qui a prononcé le discours inaugural.

Karel Van Miert a donné un nouveau visage au parti socialiste

Thu, 06/25/2009 - 11:29
Ce matin, tous les journaux se tournent vers le décès soudain de Karel Van Miert. L'ancien commissaire européen et président des socialistes flamands est décédé lundi des suites d'un infarctus et de la chute qui en a résulté (il se trouvait sur une échelle dans son verger). Van Miert était âgé de 67 ans et passionné de jardinage. Ces dernières années, il s'était retiré dans sa ferme dotée d'un verger de haute futaie comptant plus de 200 arbres. Pour De Morgen, qui consacre à l'événement un supplément de douze pages, mourir parmi ses arbres a été une consolation pour ce fils d'agriculteur qui nous quitte beaucoup trop tôt. Van Miert était non seulement un politicien inspiré et passionné, mais son activisme a aussi permis de réaliser énormément de choses, ce qui a fait de lui un des hommes politiques prépondérants depuis la seconde guerre mondiale, poursuit De Morgen. Dans les années 1970 et 1980, il a donné au parti socialiste belge de l'époque un nouveau visage : celui d'un parti rajeuni, éthiquement inspiré, à la fois flamand, progressiste et pacifiste. Par ailleurs, il n'avait pas peur d'affronter des thèmes internationaux, comme la lutte contre les missiles de croisière. Le SP de Van Miert a ainsi noué des liens avec le vaste courant de gauche parmi les jeunes et les progressistes hors du parti. Il a aussi posé d'autres priorités et a mis tout son poids dans la création du journal progressiste De Morgen, qui allait remplacer les vieux quotidiens socialistes Volksgazet et Vooruit - et qu'il a d'ailleurs dû soutenir financièrement à plus d'une reprise dans les premières années. Le couronnement de sa présidence au SP fut sans aucun doute le score record qu'il enregistra aux élections européennes avec un demi-million de voix de préférences, donnant à son parti un score de 28%, un des plus élevés que les socialistes flamands aient jamais obtenu.

Van Miert : champion de la lutte contre les multinationales et passionné d'intégration européenne

Thu, 06/25/2009 - 11:29
Dans la vie de Van Miert, l'affaire Agusta, qui a causé de profondes blessures au sein du SP, a sans doute constitué une période bien noire. En 1995, Van Miert est Commissaire européen, Willy Claes Secrétaire général de l'Otan, Louis Tobback président du parti et Frank Vandenbroucke ministre des Affaires étrangères. C'est l'apogée du SP. Mais un mois plus tard, le rêve vacille : on découvre que les socialistes ont trempé dans un vulgaire scandale de pots-de-vin. En effet, le constructeur italien d'hélicoptères Agusta a distribué des dessous de table pour vendre à l'Etat belge des appareils inutiles. S'ensuivent des accusations mutuelles, visant principalement sa compagne Carla Galle, secrétaire nationale du parti entre 1984 et 1991, et le trésorier Etienne Mangé. Suite aux tensions au sein du parti, le couple Van Miert-Galle est en désaveu auprès de certains dirigeants du parti. Van Miert est furieux que tout se soit passé à son insu, et trouve les accusations contre sa compagne inadmissibles. Il se coupe de certains de ses amis au sommet du parti socialiste. Dans les années 1990, sa passion n'allait d'ailleurs plus au parti, mais à l'Europe. En tant que Commissaire européen, Van Miert forçait le respect car il affrontait sans détour ni fléchissement les grands groupes industriels pour défendre les intérêts du consommateur. En tant que socialiste, il croyait dans le marché libre comme moteur de la croissance économique, à condition que ce marché soit régulé. Son combat contre Boeing et McDonnell Douglas est légendaire. Van Miert était aussi un défenseur passionné de l'intégration européenne. Pour lui, l'UE devait faire contrepoids aux USA, souvent victimes de l'absence de réglementation, d'une tendance aux abus de pouvoir et des multinationales sans scrupules. C'est pourquoi il cultivait un certain mépris envers les Britanniques, qu'il estimait trop enclins à suivre docilement les Etats-Unis. Européen passionné, il déplorait souvent ces derniers temps le manque de force et de vision opposés à la crise économique.

Les libéraux se fâchent avec les gouvernements régionaux

Thu, 06/25/2009 - 11:29
Le cabinet fédéral restreint se penchera aujourd'hui sur le budget des années à venir. L'Europe insiste d'ailleurs pour que des modifications y soient apportées. Le Premier ministre Van Rompuy (CD&V) et ses vice-Premiers veulent aussi définir comment il faudra répartir les efforts budgétaires des prochaines années entre les pouvoirs fédéraux, régionaux et locaux. Van Rompuy veut économiser 6 milliards d'euros en deux ans pour supprimer, d'ici 2015, le déficit structurel et renouer avec l'équilibre budgétaire. Le futur gouvernement flamand négocie aujourd'hui sur le cadre budgétaire, et n'est guère enclin à voler au secours du fédéral désargenté. Selon les partis qui sont à la table des négociations flamande, ce n'est pas par hasard que l'appel libéral à des efforts supplémentaires des régions résonne au moment même où l'Open VLD et le MR constatent qu'ils ne gouverneront plus nulle part au niveau régional (sauf à Bruxelles). Pour eux, les libéraux veulent éviter de voir les gouvernements des régions et communautés marquer des points au détriment du fédéral. Des affirmations que dément le cabinet du ministre des Affaires extérieures Karel De Gucht (Open VLD), qui explique que les charges les plus lourdes (pensions, soins de santé etc.) sont assumées par le fédéral, et qui il est donc logique que les gouvernements régionaux contribuent. Herman Van Rompuy se trouve donc pris en tenaille entre les libéraux de son propre gouvernement et son collègue de parti, Kris peeters, au gouvernement flamand.

L'électricité belge beaucoup plus chère que dans les pays voisins

Thu, 06/25/2009 - 11:29
En Belgique, l'électricité des ménages est beaucoup plus chère que dans les pays voisins : c'est ce qui ressort d'une enquête menée par l'organisation de consommateurs Test Achats, qui compare les tarifs des fournisseurs standard dans huit pays européens. La facture énergétique du Belge vivant seul et consommant peu d'électricité est 43% plus élevée que la moyenne des pays voisins. Une famille de trois personnes consommant 3500 kWh par an paie en moyenne 16% de plus que dans les pays entourant la Belgique, et les plus gros consommateurs (7500 kWh) paient encore 6% de plus que dans les pays voisins. La situation du consommateur belge est en revanche meilleure pour le gaz. Ceux et celles qui cuisinent au gaz paient par exemple 10% de moins que dans les pays voisins. Les chiffres de la CREG, le chien de garde du secteur énergétique, confirment ceux de l'enquête de Test-Achats. La facture énergétique d'une famille moyenne consommant 3500 kWh a enflé d'environ 150 euros en cinq ans. Pour la CREG, cette augmentation n'est pas seulement due à l'augmentation des prix du combustible et de la distribution, mais aussi et surtout à l'évolution des formules tarifaires des entreprises énergétiques. Le principal fournisseur belge, Electrabel, évoque les variations des prix du carburant, qui est monté plus vite en Belgique qu'ailleurs, et affirme que par conséquent, les augmentations n'étaient que temporaires. En avril 2009, ils étaient en moyenne inférieurs de 7% à ceux des pays voisins, Electrabel affirme.

Greenpeace veut une taxe de risque sur les vieux réacteurs nucléaires

Thu, 06/25/2009 - 11:29
L'organisation pro-environnementale Greenpeace estime que l'exploitant des centrales nucléaires belges, Electrabel, devrait payer une taxe de risque sur ses unités vieillissantes. Pour donner plus de force à son message, Greenpeace a commandité une enquête sur les conséquences d'une catastrophe nucléaire. Elle s'est basée pour cela sur une étude autrichienne dont il ressort qu'en cas d'accident nucléaire à Doel, des centaines de milliers d'habitants subiraient une contamination radioactive et que de vastes zones resteraient inhabitables pendant des années, notamment Gand et Anvers. Le risque d'un incident sérieux est estimé à 1 sur 20.000, et plus le réacteur avance en âge, plus le risque augmente, affirme Greenpeace - sans même tenir compte du risque d'attentats. Légalement, Electrabel n'est responsable qu'à concurrence de 300 millions pour un sinistre ; mais cette somme ne représente qu'une fraction des dégâts réels qui se chiffreraient en milliards d'euros, poursuit Greenpeace, qui insiste sur une taxe de risque supplémentaire qu'Electrabel devrait payer. Les recettes ainsi générées permettraient d'investir dans des énergies renouvelables, conclut l'organisation verte, et de contribuer à sortir plus rapidement du nucléaire. Pour l'instant, les bénéfices vont à l'organisation-mère, le groupe GDF-Suez, tandis que la population supporte tous les risques. L'énergie nucléaire est de nouveau dans l'actualité, depuis que le gouvernement fédéral a annoncé qu'il décide en automne sur la fermeture de 3 des 7 réacteurs belges en 2015. En 1999 le gouvernement de libéraux, socialistes et verts a pris la décision de sortir du nucléaire par étapes.