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Revue de presse quotidienne

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Flanders Today
Updated: 59 min 33 sec ago

La crise dévaste les fonds de pension privés

Thu, 06/25/2009 - 11:29
L'OCDE constate qu'en 2008, les fonds de pension belges ont subi une perte encore bien plus sévère que la moyenne internationale. En Belgique, ces fonds sont destinés à compléter les pensions légales, assez faibles, pour les travailleurs du privé. En 2008, elles ont perdu 21,6% suite à des investissements en actions, soit 4% de plus que la moyenne de l'OCDE. Seuls les pays où les fonds de pension ont encore investi davantage en actions, comme les USA, l'Irlande, l'Australie et l'Islande, font pire. Les fonds belges investissent en moyenne un tiers de leurs avoirs en actions, mais ils ont visé le Bel 20, fortement touché par la crise et incluant de nombreux titres bancaires. L'OCDE signale aussi que les fonds de pension légaux ne sont pas à l'abri de la crise suite à l'accroissement du chômage et aux déficits budgétaires. En outre, le ratio de remplacement (rapport entre pension et salaire net moyen pendant la carrière) est de 63,7% en Belgique et inférieur par rapport à la plupart des autres pays européens.

300 condamnés libérés des prisons surpeuplés par crainte de la canicule

Thu, 06/25/2009 - 11:29
Avec l'été qui approche, la surpopulation des prisons risque de poser problème, surtout si les températures augmentent alors que les condamnés sont entassés dans leurs cellules. C'est pourquoi le ministre de la Justice Stefaan De Clerck (CD&V) a l'intention d'abréger de quelques mois la peine de 200 à 300 détenus, comme il l'a annoncé durant un entretien avec les syndicats des gardiens de prison. Il s'agit de condamnés à trois à cinq ans, qui arrivent au terme de leur peine. Le but est de "tenir" jusqu'au transfert d'environ 500 détenus vers l'institution pénitentiaire de Tilburg.

Pas d'interdiction généralisée du tabac dans les cafés

Wed, 06/24/2009 - 09:09
Il n'y aura finalement pas d'interdiction totale de fumer dans les locaux horeca. Dès le 1er juillet 2010, cette interdiction s'appliquera toutefois à tous les lieux où l'on peut se procurer un repas préparé. Jusqu'à présent, les commerces où les repas représentaient moins d'un tiers du chiffre d'affaires pouvaient encore accueillir les fumeurs. Ce ne sera plus le cas dorénavant, mais aux termes du compromis sur lequel la Chambre a atteint un consensus, ceux-ci pourront toujours trouver refuge dans les cafés servant uniquement des boissons. Les deux propositions de loi de la N-VA et du CD&V, qui proposaient une interdiction totale, ne sont donc pas passées. Les libéraux de l'Open VLD, principalement, ont intercédé en faveur des nombreux exploitants de cafés. La fédération des indépendants Unizo publiait hier encore une étude démontrant que la majorité des tenanciers sont contre l'interdiction de fumer, et que 65% d'entre eux craignent même la faillite. Sachant que ce secteur est particulièrement touché par la crise, les partis majoritaires ont décidé d'assouplir la mesure, et le compromis pourrait être voté dès aujourd'hui. Pour autant, il faut encore éclaircir de très nombreux détails techniques pour définir quels commerces devront ou non imposer l'interdiction de fumer. Par exemple, que faut-il entendre par "repas préparé" ? Les cafés qui ne servent pas à manger auront désormais le choix d'adopter ou pas l'interdiction. Le Parti Socialiste adopte quant à lui une attitude ambigue : si la ministre de la Santé publique Laurette Onkelinx plaide pour une interdiction généralisée du tabac dans son plan de lutte contre le cancer, la plupart des députés socialistes se montrent plus soucieux de préserver l'existence des cafés populaires.

100 collaborateurs de l'Open VLD sans emploi

Wed, 06/24/2009 - 09:09
Une centaine de collaborateurs des anciens cabinets libéraux risquent de se retrouver sans emploi. Sur les 149 personnes travaillant aux cabinets des ministres Ceysens, Keulen et Van Mechelen, 48 sont détachées de l'administration et pourront donc y reprendre leur fonction dès que le nouveau gouvernement entrera en fonction. Mais les 101 autres seront licenciées, avec un maximum de 5 mois d'indemnité de préavis. Travailler pour un ministre d'un autre parti n'est pas de mise en Flandre, même pour les personnes connaissant très bien les dossiers du cabinet, et qui pourraient donc être très utile au nouvel occupant. Les collaborateurs des cabinets ont en effet une étiquette politique, ce qui, dans la pratique, ne leur permet pas de travailler pour un autre ministre. Pour l'Open VLD, il est très difficile de leur proposer d'autres fonctions au sein du parti, puisque le groupe au Parlement flamand sera réduit suite à la perte de plusieurs sièges. La diminution des votes fait aussi perdre au parti 448.000 euros de dotation publique. Par contre, c'est le contraire pour la N-VA : elle a ouvert plusieurs postes tant au parti qu'au parlement, et si elle peut espérer faire siéger trois ministres, ils pourront créer chacun leur cabinet. Depuis plusieurs années, certains plaident pour un dégraissage des cabinets ministériels et le transfert d'une quantité de travail préparatoire à l'administration, mais dans la pratique, on ne voit pas venir grand-chose, constate De Standaard.

Admonestation pour une tentative de meurtre sur un mineur

Wed, 06/24/2009 - 09:09
Les deux frères mineurs ukrainiens Lev et Michael G. qui ont porté deux coups de couteau à leur camarade d'école Simon Wijffels (14 ans) devant leur école de Gand, le blessant très grièvement, ont été "admonestés" hier par défaut par la juge de la jeunesse. Aucun des deux frères n'était présent à l'audience : la famille G. séjournait illégalement dans le pays et a été récemment expulsée, de sorte que les deux auteurs l'ont accompagnée en Israël après avoir passé respectivement seize et neuf mois dans l'institution fermée d'Everberg. Bien que la juge ait estimé que les deux frères aient bien eu l'intention de tuer Simon, elle a souligné qu'aucun des deux n'avait jamais eu affaire à la justice, qu'ils avaient clairement manifesté leur contribution dès le début, et qu'ils avaient suivi un parcours exemplaire dans l'institution. Pour le frère aîné, un placement complémentaire dans une institution pour jeunes était même impossible, étant donné qu'il avait atteint sa majorité en avril. En théorie, le parquet aurait pu transmettre son cas à un tribunal pour adultes, mais ce n'est possible que s'il apparaît que le jeune est "irrécupérable", et non pas au vu de la gravité des faits. Pour les parents de Simon, qui a échappé de justesse à la mort, cette admonestation est une déception, même si la famille sera indemnisée par le fonds des victimes à concurrence de 30.000 euros. Pour De Standaard, ce jugement suscite à tout le moins un sentiment d'impunité, mais la principale erreur a été commise plus tôt, lorsque le tribunal a omis de prévenir l'Office des étrangers et que ce dernier a laissé la famille G. partir en Israël.

Mark Eyskens (CD&V) : "Pas de réforme de l'Etat avant 2011"

Wed, 06/24/2009 - 09:09
Au début des négociations gouvernementales flamandes, l'ancien Premier ministre CD&V Mark Eyskens se montre peu optimiste sur les chances de succès d'une réforme de l'Etat. Pour lui, celle-ci est impossible suite à l'éviction des libéraux des parlements flamand et wallon. La scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde ne se fera pas non plus avant les élections nationales de 2011, car les libéraux francophones du MR et leur aile radicale du FDF, qui sont exclus du gouvernement régional bruxellois, ne l'accepteront jamais. Cela signifie que les élections ne peuvent respecter la constitution que si elles sont organisées « à l'ancienne », selon la subdivision en arrondissements électoraux, précise Eyskens. De cette manière, la Belgique évitera de se trouver dans une impasse totale lorsqu'elle présidera l'Union européenne au second semestre 2010. Au printemps 2010, les francophones ne pourront plus invoquer le conflit d'intérêts vis-à-vis de la revendication flamande visant à scinder l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde; pour Eyskens, cela entraînera automatiquement la chute du gouvernement. En attendant une réelle réforme entre 2011 et 2015, il plaide par conséquent pour l'approbation de quelques accords de coopération entre le fédéral et les régions et communautés. Car pour lui, la seule alternative est encore plus douloureuse : 'que tous les partis du futur gouvernement flamand (y compris la N-VA) fassent un virage à 180 degrés, et avouent en toute honnêteté qu'il est impossible d'obtenir une réforme de l'Etat en 2011. Reste à savoir si la N-VA acceptera cette solution.'

Le budget sera le principal obstacle des négociations gouvernementales

Wed, 06/24/2009 - 09:09
Les négociations sur la formation d'un gouvernement flamand risquent de se compliquer, car il apparaît que celui-ci devra trouver 5 milliards d'euros pendant sa législature, qui va jusqu'en 2014. Avec les libéraux désormais exclus des négociations, une pierre d'achoppement est déjà écartée : la liaison d'Oosterweel à Anvers. Les libéraux voulaient absolument que le Lange Wapper, le pont surplombant les docks, soit construit. La N-VA et le CD&V sont eux aussi partisans de cette solution, mais ils sont prêts à tenir compte du référendum organisé sur la question à Anvers. Le plus inquiétant, pour le SP.A et la CD&V, c'est l'agenda sur la réforme de l'Etat que Bart de Wever, Jan Peumans et Geert Bourgeois de la N-VA vont présenter, même si le fait que les nationalistes flamands aient accepté que la maximalisation des compétences flamandes ait lieu "dans le cadre constitutionnel et légal", comme stipulé dans la note Peeters, a de quoi les rassurer un peu. Ces prochains jours, on parlera en détail de la viabilité d'une allocation familiale flamande et de l'extension de l'assurance soins de santé, mais les attentes sont modérées : les francophones peuvent invoquer un conflit d'intérêt pour contrer des compétences flamandes étendues, et il faut également tenir compte de l'Europe, ainsi que du manque d'argent qui risque de limiter considérablement les ambitions. En effet, la mission n° 1 du gouvernement sera de faire des économies. Il n'est pas du tout certain qu'un accord soit trouvé pour le 11 juillet, jour de la Fête de la Région flamande, et pour Kris Peeters, ce n'est d'ailleurs pas indispensable. Il demande cependant à tous les partis de s'engager clairement sur leur intention d'aller jusqu'au bout de la législature.

L'Europe valide l'accord entre Brussels Airlines et la Lufthansa

Wed, 06/24/2009 - 09:09
Neuf mois après l'annonce du partenariat entre la Lufthansa et Brussels Airlines, la Commission européenne a approuvé l'opération. A terme, la Lufthansa entrera très probablement en possession de Brussels Airlines, mais ce ne sera pas avant 2011. Dans une première phase, la compagnie allemande va acquérir 45% du capital de Brussels Airlines pour un montant de 65 millions d'euros, en échange desquels elle obtiendra trois sièges au conseil d'administration de SN Airholding. L'augmentation de capital est plus que bienvenue pour Brussels Airlines, qui a enregistré une perte de 12,2 millions d'euros l'an dernier et menace à nouveau d'être dans le rouge cette année dans la mesure où le nombre de passagers a chuté de 15 à 17%. La collaboration avec Lufthansa permettra de réaliser des économies d'échelle grâce à une collaboration sur une série de services, fournisseurs, entretien et renouvellement de la flotte. Avant la fin de l'année, Brussels Airlines adhèrera aussi à Star Alliance, un vaste réseau international de compagnies aériennes.

Décès accidentel de Karel Van Miert

Wed, 06/24/2009 - 09:09
Karel Van Miert est décédé accidentellement hier à 67 ans, de manière totalement inattendue, après être tombé d'une échelle. Van Miert avait été le chef des socialistes flamands entre 1979 et 1988, avant d'être Commissaire européen de 1989 à 1999 - aux transports, au crédit et à l'investissement ainsi qu'à la politique du consommateur de 1989 à 1993, à la concurrence, aux affaires personnelles et à la gestion générale de 1993 à 1995, et à la concurrence de 1995 à 1999. Karel Van Miert était un ardent défenseur de l'Union européenne. Il jouissait, tant sur le plan national qu'international, d'un immense respect pour la détermination avec laquelle, en tant que Commissaire à la concurrence, il s'était opposé aux grandes entreprises et lobbys politiques. Van Miert ne s'occupait plus de politique belge, mais ce commentateur privilégié exprimait encore de temps à autre son point de vue sur les affaires européennes et internationales dans les médias flamands. Le SP.A se dit ému et sous le choc.

L'Open VLD se fait humble après sa défaite électorale

Tue, 06/23/2009 - 05:53
Les libéraux flamands font profil bas après avoir été exclus d'office des tractations portant sur la création du nouveau gouvernement flamand par Kris Peeters, à l'insistance des présidents de parti Bart De Wever (N-VA) et Caroline Gennez (SP.A). Les libéraux avaient adopté une attitude constructive pour participer aux négociations sur la note de Peeters, qui contenait de très nombreux points auxquels ils adhéraient. "Mais", explique le ministre de l'Intérieur Guido De Padt, "on ne nous a pas accordé cette chance. Je trouve curieux que l'on exclue quelqu'un sans une discussion approfondie. Mais c'est à Kris Peeters de savoir. Je me demande aussi si tout le monde, dans son parti, est heureux de son choix." Mais au sein du VLD, personne n'a envie de se lancer dans une polémique avec la N-VA ou le SP.A. "Nous avons reçu une correction", déclare De Padt. "L'heure n'est pas aux petits jeux politiques. Nous devons nous préoccuper davantage des gens et de leurs problèmes". Même son de cloche chez Sven Gatz, l'actuel chef de groupe Open VLD au parlement flamand : "Parfois, il est bon de se faire taper sur les doigts par l'électeur; en tant qu'hommes politiques, cela nous rend humbles", a-t-il reconnu dans l'émission politique de la VRT "De Zevende Dag". Il a aussi annoncé que l'Open VLD se montrerait "constructif" et "modeste" dans le gouvernement fédéral pour faire face à la crise et assainir le budget. Gatz a également fait comprendre que l'Open VLD devait se montrer plus conciliant sur la régularisation des demandeurs d'asile, mais son QG a rapidement fait savoir que cela ne signifiait en rien que le parti acceptait l'idée d'une régularisation étendue.

Démocrates-chrétiens, socialistes et nationalistes entameront ce soir les négociations sur le prochain gouvernement flamand

Tue, 06/23/2009 - 05:53
Le formateur Kris Peeters (CD&V) entamera ce soir les négociations avec les nationalistes de la N-VA et les socialistes du SP.A. Parmi les présidents de parti qui s'assoiront autour de la table avec lui, la socialiste Caroline Gennez a été la seule à se laisser aller à des déclarations concernant la formation du gouvernement. Elle a surtout tenu un discours très clair à l'intention des nationalistes : si elle ne s'oppose pas au fait que la Flandre joue assertivement de ses compétences, comme l'exige De Wever, son parti ne permettra pas que l'on touche à la sécurité sociale fédérale. "Démanteler le fédéral est hors de question pour nous" a-t-elle déclaré dans l'émission "De Zevende Dag". La tripartite CD&V, N-VA et SP.A suscite aussi la mauvaise humeur chez certains démocrates-chrétiens. De Morgen croit savoir que l'aile fédérale du parti estime que Peeters joue avec le feu en écartant l'Open VLD, et craint que les libéraux ne créent des problèmes au fédéral où le Premier ministre est le CD&V Herman Van Rompuy. En outre, ils ont l'impression que le Ministre-Président flamand s'est laissé acculer par la N-VA et le SP.A. La présidente Marianne Thyssen et le formateur Kris Peeters se sont abstenus de s'exprimer au cours du week-end afin de laisser les esprits se calmer au sein de leur propre parti, et de ne pas trop heurter l'Open VLD, conclut De Morgen.

L'Europe rejettera mercredi le budget pluriannuel de la Belgique

Tue, 06/23/2009 - 05:53
Depuis quelques semaines, le Premier ministre Herman Van Rompuy (CD&V) prépare un nouveau budget sur deux ans, qui démontre que les chiffres avancés précédemment - un déficit de 4% du PNB (14 milliards d'euros) l'an prochain - ne sont plus tenables. Le plan de stabilité reprenant les objectifs budgétaires pluriannuels devra lui aussi être adapté. La semaine dernière, De Tijd a fait savoir que la Commission européenne s'apprêtait à sermonner la Belgique pour son plan de stabilité irréaliste introduit précédemment. Ce rejet européen ternit peut-être le blason du gouvernement Van Rompuy, mais il n'aura pas de conséquences directes. En effet, ces dernières années, plusieurs Etats membres ne sont pas parvenus à respecter les normes budgétaires fixées, et l'Europe s'est jusqu'à présent abstenue de les sanctionner. Selon De Standaard, le gouvernement fédéral a l'intention de laisser le déficit atteindre 5,5% l'an prochain, sur la base des prévisions de la Banque Nationale. Les économies au niveau fédéral ne s'élèveront qu'à 0,5% du PNB. Les régions et pouvoirs publics locaux devraient économiser ensemble 1% du produit intérieur brut, soit 3,5 milliards. Mais hier, le ministre wallon du Budget Michel Daerden a déjà annoncé que la Wallonie et la Communauté française présenteraient cette année un déficit de 750 millions d'euros, et que la Wallonie restera déficitaire au moins jusqu'en 2015.

Pourquoi les producteurs de lait ont manifesté à Bruxelles

Tue, 06/23/2009 - 05:53
Vendredi, des agriculteurs venus d'Allemagne et d'ailleurs sont venus manifester à Bruxelles et les barrages de tracteurs ont semé la pagaille sur les routes de la capitale et des alentours. Aujourd'hui, ils s'apprêtent à faire de même à Luxembourg, où se réunissent les ministres européens de l'Agriculture. Les agriculteurs sont désespérés, surtout les producteurs de lait qui travaillent à perte puisqu'ils ne reçoivent plus en moyenne que 20 à 22 cents par litre, pour un prix de revient estimé à 28 cents. Voici dix-huit mois, le prix du lait était encore de 38 cents par litre, mais ce prix élevé a fait reculer la demande. Ainsi, la poudre de lait dans l'alimentation des veaux a été remplacée par des substances végétales, et les fabricants de pizzas ont remplacé le fromage par des succédanés végétaux, moins chers. En outre, la demande de lait en Chine et sur le marché mondial a radicalement diminué suite à la crise. Depuis que l'EU a supprimé en 2003 les mesures de protection (comme le rachat des stocks superflus et des subventions) censées garantir des prix fixes, le prix du lait est devenu beaucoup plus sensible aux fluctuations sur le marché mondial. Comme le reconnaît Anne-Marie Vangeenberghe du Boerenbond, le secteur, qui n'avait n'a pas l'habitude de fonctionner sur le marché libre, s'est immédiatement retrouvé confronté à la crise. C'est pourquoi les agriculteurs veulent que l'Europe remette en vigueur les anciennes mesures de soutien, notamment un prix minimum garanti. En plus des producteurs de lait, les éleveurs de porcs et les maraîchers sont eux aussi menacés par la chute des prix.

La CBFA se penche sur des délits d'initiés à la KBC et chez Belgacom

Tue, 06/23/2009 - 05:53
La Commission Bancaire, Financière et des Assurances enquête après les échanges portant sur des actions KBC entre le 8 et le 13 mai, période au cours de laquelle l'action a chuté de façon spectaculaire, passant de 24,02 à 19,10 euros. Le 13 mai, l'action était suspendue à la demande de KBC, qui présentait le lendemain ses résultats trimestriels et avouait publiquement devoir faire de gros amortissements sur un portefeuille de crédits toxiques couverts par le réassureur américain MBIA. La CBFA doit découvrir si les actionnaires qui ont vendu au cours de cette période étaient au courant de la situation. Les pouvoirs publics fédéraux, actionnaires de la KBC, l'étaient mais pas le gouvernement flamand, qui était venu à la rescousse de la banque en janvier. Par ailleurs, une autre enquête concernant cette fois Didier Bellens, administrateur délégué de Belgacom, est également en cours depuis des années; elle concerne la vente de l'entreprise technologique Telindus à Belgacom en 2005. Bellens aurait à l'époque acheté 50.000 actions Telindus à un cours de 10,5 euros pour les revendre au prix de 16,6 euros offert par Belgacom lors de la reprise, empochant au passage un bonus de 300.000 euros.

Les nouveaux abbés "wallons" sont des étrangers ultraconservateurs

Tue, 06/23/2009 - 05:53
Cette année, un seul prêtre sera consacré en Flandre, contre neuf en Wallonie. L'explication officielle est que l'Eglise se réveille en Wallonie, mais pour l'abbé bruxellois Staf Nimmegeers, la réalité est tout autre, car l'Eglise oublie de signaler que la majorité de cette nouvelle fournée de prêtres vient de l'étranger : "La plupart d'entre eux sont issus d'organisations internationales particulièrement conservatrices en Afrique et en Amérique du Sud". C'est l'évêque conservateur de Namur, Monseigneur Léonard, qui sollicite son réseau étranger à cette fin. Le prélat, qui entretient des liens étroits avec des groupes conservateurs dans d'autres pays, y recrute de jeunes candidats à la prêtrise qui viennent suivre leur formation en Belgique. Le fait que la Wallonie importe volontiers ses prêtes est également dû à la langue, car la plupart des candidats sont aussi francophones. Selon Nimmegeers, les évêques flamands sont moins enthousiastes envers ces effectifs conservateurs. L'Eglise wallonne a toujours constitué une minorité, et n'a jamais connu le pouvoir qu'elle a établi en Flandre. C'est pourquoi, selon Nimmegeers, elle est restée nettement plus conservatrice et traditionnelle. En outre, la Wallonie est beaucoup plus tournée vers la France, où les mouvements conservateurs au sein de l'Eglise sont très affirmés, au point d'attirer à nouveau les jeunes.

Des moustiques-tigres signalés près de la frontière belge

Tue, 06/23/2009 - 05:53
A quelques kilomètres de la frontière belge, les pouvoirs publics français ont fait procéder à l'épandage d'insecticides par hélicoptère sur une zone de soixante hectares de marais où les moustiques-tigres (aedes albopictus) se reproduisent en masse. Le moustique-tigre inflige une piqûre douloureuse qui peut déclencher des réactions allergiques et provoquer pas moins de 22 maladies tropicales, dont la fièvre jaune. L'espèce, originaire d'Asie du Sud-Ouest, se serait propagée en Europe grâce à l'humidité résiduelle présente dans les pneus d'occasion. En 2007, 250 habitants de la ville de Ravenne, en Italie, ont ainsi été contaminés par le virus du chikungunya. Si la présence de zones de reproduction dans le Nord de la France ne doit pas susciter d'inquiétude excessive, l'extermination préventive des larves est toutefois recommandée. Faute d'avoir pris des mesures suffisantes dans les années 1990, l'Italie a aujourd'hui bien du mal à se débarrasser de l'insecte, explique Wim Van Bortel, entomologiste à l'Institut de Médecine Tropicale d'Anvers.

Peeters continue les négociations avec la N-VA et le SP.A... Mais sans l'Open VLD

Mon, 06/22/2009 - 11:45
Le formateur flamand Kris Peeters a décidé de former un gouvernement avec les démocrates-chrétiens du CD&V, les séparatistes flamands de la N-VA et les socialistes du SP.A. Il ne souhaite pas poursuivre les négociations avec les libéraux de l'Open VLD, après que les deux autres candidats lui aient fait savoir hier qu'ils n'avaient pas l'intention d'entrer dans un gouvernement où un quatrième parti serait mathématiquement superflu pour former une majorité. Les libéraux avaient pourtant accepté sans trop rechigner la note gouvernementale préalable de Peeters, mais selon De Standaard, le président de la N-VA Bart De Wever a forcé la main à Peeters hier, en refusant d'entamer des négociations à quatre. En effet, De Wever craignait un scénario dans lequel le quatrième parti serait exclu en cours de législature. Statistiquement, c'était parfaitement plausible puisque trois partis suffisent à constituer une majorité. De Wever a également émis des doutes quant à une collaboration avec l'Open VLD, qui n'a pas ménagé les nationalistes flamands ces dernières années. La présidente du SP.A Caroline Gennez a à son tour présenté les objections son parti vis-à-vis d'un gouvernement à quatre durant un entretien avec son homologue du CD&V Marianne Thyssen. Peeters a alors tranché, et a remercié le président de l'Open VLD Guy Verhofstadt pour son intérêt. Lundi il continue les négociations avec la N-VA et le SP.A. Ce choix fait des démocrates-chrétiens le seul parti siégeant à la fois au niveau fédéral et flamand. Dans un souci de stabilité, le Premier ministre fédéral Herman Van Rompuy avait souhaité que Peeters fasse aussi entrer les libéraux dans le parlement flamand, puisqu'ils sont son seul partenaire flamand qui siège au fédéral. Pour De Standaard, le fait qu'il n'ait pas répondu à ce souhait Peeters peut maintenant imputer à l'attitude de la N-VA (et du SP.A).

Gouvernements régionaux : Van Rompuy n'aura pas ce qu'il voulait

Mon, 06/22/2009 - 11:45
Le Premier ministre fédéral Herman Van Rompuy (CD&V) se retrouve face à la situation qu'il voulait à tout prix éviter. Officiellement, il n'a encore émis aucun commentaire sur la formation des gouvernements régionaux, mais personne n'ignore qu'en coulisse (surtout dans son propre parti), il avait insisté pour harmoniser les coalitions régionales à l'unisson du fédéral - libéraux et démocrates-chrétiens pour la Flandre, idem côté francophone, mais avec les socialistes en plus. Les libéraux flamands le soutenaient dans ce souhait, et le ministre fédéral des Affaires étrangères Karel De Gucht (Open VLD) avait même été jusqu'à déclarer que son parti siégerait "dans tous les gouvernements ou nulle part"; mais comme il est apparu ultérieurement, ce n'était pas la ligne officielle du parti. Aujourd'hui, il s'avère que personne n'a écouté Van Rompuy. Si une tendance commune s'énonce dans la formation des gouvernements régionaux, c'est bien que les libéraux en seront absents : seule la délégation flamande auprès du gouvernement régional bruxellois en compte. Conséquence principale pour Van Rompuy, selon Het Nieuwsblad : dans son gouvernement, les libéraux joueront dur sur des dossiers comme l'asile et l'immigration, et se défendront bec et ongle contre les augmentations d'impôts visant à équilibrer le budget fédéral. Ils seront aussi difficiles à convaincre sur une réforme de l'Etat transvasant des ressources vers des gouvernements régionaux auxquels ils ne participent pas. Enfin, les chances que la question de Bruxelles-Hal-Vilvorde trouve une solution sont pratiquement réduites à néant, car la résistance de l'aile radicale du FDF francophone au sein du MR sera plus énergique que jamais.

L'Open VLD est dans une position peu enviable

Mon, 06/22/2009 - 11:45
Hier, l'Open VLD a annoncé dans un communiqué qu'il n'avait pas l'intention de sortir du gouvernement fédéral. Cette manoeuvre provoquerait des élections fédérales anticipées dont le résultat serait particulièrement néfaste pour le parti dans les circonstances actuelles, puisqu'il se traduirait presque certainement par une nouvelle défaite électorale. Il semble évident que Herman Van Rompuy ne facilitera pas la vie aux libéraux, mais officiellement, le parti explique que "la stabilité et les emplois" constituent son principal souci, qu'il soit dans la majorité ou dans l'opposition. Cette attitude positive contre vents et marées correspond au cap que Guy Verhofstadt a décidé de suivre après la déconfiture du 7 juin. Il veut se débarrasser de la réputation de luttes intestines qui colle à son parti, et éviter d'étaler les dissensions internes dans la presse. Et bien qu'il ait sauvé l'Open VLD de l'humiliation grâce à un score personnel record sur les listes européennes, il se retrouve aujourd'hui affecté au poste ingrat de président intérimaire après la démission de Bart Somers. Selon De Morgen, Verhofstadt brigue surtout une fonction européenne digne de ses états de service, par exemple président du groupe libéral au parlement européen. C'est pourquoi on tâche déjà de deviner qui lui succédera au QG libéral de Bruxelles. Son remplaçant n'aura pas la tâche facile, car il devra non seulement rétablir la crédibilité du parti, mais aussi jouer la partition délicate de l'opposition au parlement flamand tout en étant pieds et poings liés devant ses ministres qui participent à la politique fédérale.

Un minimum vital insuffisant pour vivre

Mon, 06/22/2009 - 11:45
Une étude du Centre pour la politique sociale de l'Université d'Anvers a permis de constater qu'en Flandre, les femmes isolées et les couples ont respectivement besoin de 976 et de 1295 euros pour mener une existence digne. Ces chiffres sont basés sur une série de denrées et de services jugés indispensables pour "remplir un rôle social au sein de la société flamande" : nourriture, habillement, santé, logement, sécurité, mobilité et loisirs. L'étude démontre donc que le minimum légal de 725 euros pour un isolé se trouve au moins 250 euros sous le budget-plancher. Et plus il y a d'enfants dans une famille, plus le hiatus est grand. Dans une famille ayant deux grands enfants, le minimum vital est même inférieur de 67% au budget minimal réel. En effet, ce sont principalement les enfants qui font monter le budget indispensable, surtout quand ils grandissent : si le budget standard pour une femme isolée vivant avec un petit garçon de deux ans s'élève à 1274 euros, une femme isolée ayant deux filles de deux et quinze ans a besoin de 1874 euros. Le supplément indispensable par enfant va, selon l'âge, de 259 à 564 euros, et un enfant dans le secondaire "coûte" deux fois plus cher qu'un bambin de deux ans.