Flanders Today
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La Loterie Nationale a-t-elle couvert des fraudes ?
Mon, 06/15/2009 - 06:56
En une semaine à peine, la Loterie Nationale a fait par deux fois l'objet d'une attention peu flatteuse des médias. En début de semaine, Het Laatste Nieuws publiait le témoignage de l'ancien directeur du marketing de la Loterie, Vincent Hotyat, qui révélait qu¿elle ment systématiquement quantà l'identité des gagnants de l'Euro Millions : un gagnant âgé devient un jeune couple, etc. La Loterie s¿est défendue en affirmant qu'elle agissait ainsi pour protéger l'identité des gagnants, mais pour Hotyat, il s'agit plutôt d'une politique visant à enjoliver sciemment la situation pour inciter davantage de Belges à jouer.
Hier, les journaux du Groupe Sud Presse ont à leur tour révélé que la direction de la Loterie Nationale avait essayé d'étouffer une fraude commise par un libraire. L'homme avait scanné un autre billet pour pouvoir empocher un billet gagnant. Certes, il ne s'agissait que d'un montant de 2,5 euros, mais selon Sud Presse, des indices montrent que ce type de manoeuvre s'est produite à grande échelle. Une étude commanditée par le comité de direction de la Loterie et comparant les numéros de compte en banque des gagnants avec ceux des libraires aurait permis de découvrir des dizaines de cas de fraude portant sur des millions d'euros. Les résultats de l'enquête seraient rassemblés dans un document si confidentiel qu'il n'a même pas été transmis au conseil d'administration. La direction de la Loterie Nationale qualifie d'insensées les rumeurs portant sur les fraudes à grande échelle.
Les entreprises ont emprunté des montants record en avril
Mon, 06/15/2009 - 06:56
Selon Febelfin, la fédération belge du secteur financier, les banques belges ont octroyé en avril un montant-record de 108,6 milliards d¿euros en crédit aux entreprises. En outre, poursuit Febelfin, ce crédit a été accordé à un taux moyen de 3,8%, le tarif le moins élevé depuis 2005. Mais pour les fédérations d¿employeurs, cette tendance positive ne révèle qu¿une face de la médaille. Selon Frank Vandemarliere, économiste en chef de la fédération de l¿industrie technologique Agoria, et Karel Van Eetvelt de la fédération des indépendants et petites entreprises Unizo, les banques espèrent, en publiant ce type de communiqué, susciter l¿impression que l¿octroi de crédit ne connaît plus de problèmes, alors même qu¿il continue à ralentir (de 8,9% au dernier trimestre 2008 à 3,2% en avril). En outre, les entreprises doivent fournir de plus en plus de garanties pour obtenir un prêt, et dans de nombreux cas, il leur faut même payer une prime de risque - une situation dont Febelfin ne souffle mot. En revanche, Van Eetvelt concède que les banques ont cessé de supprimer des lignes de crédit, comme elles le faisaient au début de la crise. Vandermarliere attribue le fait que les entreprises sollicitent à nouveau des crédits au fait qu'en début d¿année, elles vendaient encore une partie de leurs stocks. « A présent, les stocks diminuent et un complément de capital operationel est indispensable », conclut l¿économiste en chef.
Le gouvernement fédéral économise deux pour cent sur la fonction publique
Mon, 06/15/2009 - 06:56
Hier, le conseil fédéral des ministres a décidé que dès cette année, l¿administration ne pourrait dépenser que 98% de ses frais de personnel. Les services publics emploient en effet de nombreux fonctionnaires qui sont proches de la retraite. Ceux-ci sont généralement remplacés par des effectifs plus jeunes et moins onéreux, et il est fréquent que deux départs soient remplacés par trois arrivées. Cette manière de procéder fait augmenter le nombre de fonctionnaires, et, à terme, les frais de personnel. Entre 2005 et 2008, ce sont ainsi près de 4000 nouveaux fonctionnaires qui ont été engagés, pour un total qui s'élevait à 78.000 fin 2008. C¿est pour freiner cette prolifération que les crédits ont été limités. Les administrations devront donc économiser deux pour cent (130 millions) sur un portefeuille de 6,5 milliards.
Il est possible que les discussions portant sur la limitation du nombre de fonctionnaires reviennent sur la table à l¿automne lors de l¿élaboration du budget 2010, car l¿Open VLD qui siège au gouvernement est en faveur d¿un dégraissage massif des effectifs de la fonction publique. Cette décision devrait s¿ajouter aux mesures qui permetront de trouver les 7 milliards d¿euros qui permettront de remettre le budget de l¿an prochain sur les rails.
Les producteurs laitiers critiquent leur secteur
Mon, 06/15/2009 - 06:56
Si le prix du lait continue à tourner autour des 20 euros par 100 litres, les 10.650 producteurs de lait belges subiront une perte collective de 300 millions d'euros, a déclaré Piet Van Themsche, président du Boerenbond. Agrofront, le lobby des producteurs laitiers flamands et wallons, ne ménage pas ses critiques envers la Confédération belge de l'Industrie laitière et estime que les producteurs de lait doivent demander des prix plus élevés à la distribution puisqu'ailleurs en Europe, celle-ci offre aux producteurs 4 ,5 euros de plus par 100 litres. La critique est étonnante, car le secteur des produits laitiers est partiellement aux mains des producteurs. La moitié de la production annuelle de lait en Belgique (3,2 millions de litres) est en effet traitée par des laiteries coopératives appartenant aux agriculteurs produisant du lait. La CBL, extrêmement morcelée, se déclare toutefois impuissante face à la distribution, car quelques acteurs définissent la quasi-totalité des prix au consommateur. Les producteurs belges de lait sont aussi désavantagés par leur petite taille, qui se traduit par un prix de revient plus élevé (un agriculteur laitier belge produit environ 280.000 litres par an, contre 530.000 aux Pays-Bas).
Pour les producteurs de lait belge, la seule chose à faire actuellement consiste à attendre une reprise du marché, conclut la CBL, qui porte ses espoirs sur l'accroissement de la consommation de produits laitiers dans les pays émergents. Pendant ce temps, l¿EU continue à soutenir les producteurs de lait à concurrence d¿une allocation de 3,5¿ par 100 litre, qui permet d'atténuer les pertes du secteur.
L¿Unesco nomme Gand ville mondiale de la Musique
Mon, 06/15/2009 - 06:56
L¿Unesco a nommé Gand ville mondiale de la musique. Après Bologne, Séville et Glasgow, Gand est donc la quatrième cité à entrer dans cette catégorie. Les nouveaux membres de toutes les catégories seront présentés à l¿occasion de la réunion annuelle des membres de l¿Unesco à Lyon, où une délégation gantoise sera présente. Gand a en effet démontré qu¿elle possédait un paysage musical extrêmement diversifié. Des données récentes démontrent qu¿elle se démarque avec 185 représentations par 10.000 habitants, et une participation élevée. L¿offre est particulièrement variée avec de la musique classique à De Bijloke et De Rode Pomp, un Opéra Flamand, du jazz, du classique et de la variété à la Handelsbeurs, du rock, de la pop, de la dance, de la techno et du crossover à De Vooruyt, De Centrale et Democrazy et des comédies musicales au Capitole. Gand est aussi une ville de festivals, qui accueille le Festival van Vlaanderen international, Gent Jazz, Jazz in `t Park et les Gentse Feesten avec Polé Polé, Boomtown et 10 Days Off. La ville compte aussi plus de 600 groupes pop ou rock et une multitude de chorales, de fanfares et de sociétés de musique amatrices.
Electrabel stigmatisée pour manipulation des prix
Sat, 06/13/2009 - 11:17
Selon l'organe de contrôle énergétique CREG, Electrabel pratique une stratégie visant sciemment à pousser à la hausse les prix sur le marché belge de l'énergie en gros. Laurent Jacquet, porte parole du CREG, s'explique : « Electrabel a placé des ordres d'achat pour de l'électricité à prix élevé. En même temps, elle n'utilisait pas sa pleine capacité. Cette situation s'est traduite par des prix plafonds au Belpex (la bourse belge de l'électricité) ». Selon Jacquet, en conséquence, les utilisateurs industriels et professionnels (entreprises) ont payé leur électricité trop cher. Le CREG estime qu'en agissant de la sorte, Electrabel a récolté au moins cent millions d'euros en un an. Il va prendre des mesures complémentaires et transmettre ses conclusions au ministre de l'Energie et au Conseil de la Concurrence. Electrabel nie toute forme de manipulation de marché par dissimulation de capacité de production et proclame avoir enregistré non pas un bénéfice, mais une perte. Dans la mesure où les prix de l'électricité étaient très élevés sur le marché à court terme fin 2007, Electrabel a dû acheter de l'électricité à perte à ses clients. En outre, les règles européennes et les contrats en cours obligent Electrabel à conserver en permanence une capacité de réserve afin de compenser une éventuelle panne au niveau des centrales.
Febeliec, la fédération des consommateurs industriels d'électricité, envisage d'autres mesures contre Electrabel. Selon son patron Peter Claes, « s'il est question de telles pratiques, nous demanderons que les autorités responsables en matière de concurrence et les pouvoirs publics les examinent. Je suppose que les autorités européennes en matière de concurrence seront elles aussi intéressées par la question. »
Le nouveau gouvernement flamand devra d'abord combler son propre déficit budgétaire
Sat, 06/13/2009 - 11:17
Hier, l¿informateur Kris Peeters, chargé de constituer le nouveau gouvernement flamand, s'est entretenu avec les partenaires sociaux, ainsi qu'avec Luc Coene du Conseil Supérieur des Finances et Guy Quaden de la Banque Nationale.
Tant l¿un que l¿autre ont signalé à Peeters que ces prochaines années, la Flandre devra faire des bénéfices pour contribuer à combler le gouffre du budget fédéral. Le premier Ministre Herman Van Rompuy veut, dès cet automne, signer un accord avec tous les gouvernements régionaux. Peeters n¿est guère enclin à l¿accepter immédiatement, notamment parce que ces prochaines années, le gouvernement flamand devra considérablement adapter sa politique pour combler son propre déficit budgétaire. Selon le SERV (conseil socio-économique pour la Flandre), la prochaine législature devra trouver 6,8 milliards d¿euros. D¿après un rapport de l¿administration flamande, le déficit s¿élèverait même à 8,3 milliards. Pour cette année, l¿administration prévoit déjà un déficit de 1 milliard d¿euros, car suite à la baisse des recettes fiscales, les dotations fédérales seront moins importantes (-1,8 milliard) tandis les impôts flamands baisseront de 500 millions. Mais grâce à une politique budgétaire cohérente, la Flandre a également constitué une série de réserves, de sorte que le déficit réel de 8 ,3 milliards tourne en réalité autour de 5 milliards. Cependant, maintenir le budget en équilibre ne sera pas une mince affaire, et c¿est pourquoi le message de Quaden et Coene tombe fort mal à propos.
Open VLD, Groen! et CD&V s'embarquent ensemble à Bruxelles. Les socialistes restent sur la touche
Sat, 06/13/2009 - 11:17
Guy Vanhengel, ministre Open VLD de l¿ancien gouvernement bruxellois, a conclu dans la nuit de mercredi à jeudi un accord avec les verts flamands et les démocrates-chrétiens pour s¿embarquer ensemble dans la région bruxelloise.
Les socialistes flamands restent donc sur la touche. Avec les négociateurs CD&V Steven Van Ackere, actuel ministre fédéral des entreprises publiques, et Koen Vanhaerents ainsi que les délégués verts Bruno De Lille et Tinne Vander Straeten, il a poursuivi les négociations jusqu¿aux petites heures pour parvenir à un accord. Chef du plus grand parti bruxellois, Vanhengel avait le privilège de diriger la formation du gouvernement. Après la débâcle du Vlaams Belang à Bruxelles, sa formation avait pris la tête, même si Groen! et le SP.A avaient chacun gagné un siège. Mais l¿accord a été perçu comme une surprise, dans la mesure où Groen ! et le SP.A s'étaient présentés sous une seule liste aux élections communales de 2006. Et la figure de proue du SP.A, Pascal Smet, avait déjà fait comprendre clairement qu¿il était partisan d¿une coalition de l¿olivier avec les démocrates-chrétiens et les verts. Une situation qui aurait été favorable puisque du côté francophone, il semble qu'on se dirige vers une collaboration entre Ecolo, le PS et le CDH. Mais c¿était sans compter sur Vanhengel, qui a coupé l¿herbe sous le pied de Smet. De Morgen explique la situation actuelle par un manque d¿atomes crochus entre Vanhengel et Smet, qui ont du mal à s¿entendre. Selon Smet, de très nombreux électeurs verts sont décus par la décision de l¿aile bruxelloise de Groen!.
Une délégation de Magna rend une visite à Opel Anvers
Sat, 06/13/2009 - 11:17
La direction d¿Opel Anvers recevra aujourd¿hui la visite d¿une délégation de Magna.
Le fabricant austro-canadien de pièces pour automobiles, qui est aussi le nouveau propriétaire d¿Opel, est en tournée dans toutes les usines Opel d¿Europe. Sans doute décidera-t-il ensuite quels sites resteront ou non ouverts. Hier, la énième annonce de la prochaine fermeture d¿Opel Anvers est parue, cette fois dans le magazine Trends, mais selon les syndicats, le journal cite des documents obsolètes même si Magna n¿a fourni aucune garantie quant à la survie du site anversois. Un porte-parole a déclaré le mois dernier que Magna espérait « attirer d¿autres constructeurs pour les usines d¿Anvers et de Grande-Bretagne ». L¿usine anversoise produit déjà des pièces pour d¿autres sites Opel. On compte pas moins de 28 usines d¿assemblage dans un rayon de 300 kilomètres, et il est donc parfaitement plausible que cette activité soit étendue. Mais pour De Tijd, il n¿y a que peu de chances que la chaîne d'assemblage anversoise continue à tourner. Aujourd¿hui, Anvers produit 85.000 Astra et son équipe de nuit a été supprimée. Les syndicats européens ont proposé à Magna de répartir la production sur les dix sites d¿assemblage européens, ce qui voudrait dire que Saragosse devrait céder la moitié de sa production à Anvers. Il est peu probable que Magna accepte cette solution. Lundi, la délégation s¿entretiendra avec le ministre-Président flamand CD&V Kris Peeters, qui ne manquera certainement pas de faire l¿article de toutes les mesures de soutien qu¿il a prévues : 300 millions d¿euros de garanties bancaires pour l¿usine, plus 200 millions pour le rachat-location des terrains, grâce auxquelles il entend contribuer à sauver Opel Anvers.
Infrastructure à grande vitesse est complète
Sat, 06/13/2009 - 11:17
Le dernier tronçon de la ligne belge à grande vitesse à destination de l¿Allemagne sera inauguré aujourd¿hui. C¿est la touche finale d¿un immense chantier qui a débuté en 1988. Luc Lallemand, grand patron du gestionnaire d¿infrastructure ferroviaire Infrabel est fier, car la Belgique est le premier pays d'Europe à posséder une infrastructure à grande vitesse complète. Celle-ci se compose de trois branches à destination des Pays-Bas, de la France et de l¿Allemagne, avec Bruxelles en point nodal. La lisaison vers l¿Allemagne ramènera le trajet Bruxelles-Cologne à 1h57. Seul le trajet Bruxelles-Amsterdam ne peut pas encore accueillir de TGV internationaux ; il sera ouvert en fin d¿année, une fois toute la signalisation et les trains adaptés aux normes européennes. Le premier tronçon du réseau, le trajet entre Halle et la frontière française, est entré en service dès 1997. Le coût total du réseau s¿élève à près de 5,2 milliards d¿euros. Les prochains grands investissements d¿Infrabel concernent le RER bruxellois et la liaison Diabolo entre l¿aéroport de Zaventem et le nord de la Belgique.
Graves abus commis dans un internat
Sat, 06/13/2009 - 11:17
Le tribunal de Gand enquête sur de graves abus commis dans un internat d¿Evergem près de Gand.
Des pensionnaires plus âgés y auraient abusé sexuellement d¿enfants plus jeunes. Il y a des présomptions que ces pratiques se poursuivent depuis des années, mais que les témoignages étaient rejetés comme des « inventions ». Les abus ont été mis au jour voici un mois, lorsqu¿une jeune adolescente a expliqué à une éducatrice qu¿un pensionnaire plus âgé l¿avait violée pendant la nuit. La police a été prévenue et la police gantoise a diligenté une enquête. Les auteurs présumés ont depuis lors été exclus de l¿école et de l¿internat. Eux-mêmes, ainsi que les victimes, sont entendus par des spécialistes. Les auteurs auraient d¿ailleurs déjà reconnu les faits.
L¿internat en question accueille 45 enfants et jeunes entre 2,5 et 21 ans. Il s¿agit de jeunes souffrant de handicaps mentaux légers ou lourds, ou parfois de handicaps physiques. Beaucoup d'enfants sont également issus de contextes éducatifs problématiques, de sorte qu¿ils ont été placés par le juge de la jeunesse ou le comité compétent, et n'ont pas de parents vers qui se retourner.
Guerre des prix et surcapacité font des victimes dans le secteur graphique
Sat, 06/13/2009 - 11:17
La guerre des prix fait rage entre imprimeurs et bureaux de graphisme.
Conséquence : le malaise du secteur ne fait qu¿empirer. Les chiffres de l¿organisme fédérateur Febelgra démontrent que durant la première moitié de l¿année, le chiffre d¿affaires des imprimeurs a baissé d¿environ 12%, celui du secteur du prepress de 9% et celui du traitement (pli et découpe) de plus de 20%. En outre, les exportations sont en chute libre. Cette situation est principalement due au marché de la publicité qui, avec sa masse de dépliants et de brochures, représente près de 40% du secteur graphique.
Mais le secteur est aussi victime d¿une surcapacité de longue date, précise Febelgra, car trop d¿investissements ont été réalisés dans les années 1970 et 1980. Aujourd¿hui, les marges sont très réduites, et les entreprises du secteur doivent continuer à investir dans des presses toujours plus rapides, mais dont le coût avoisine le million d¿euros. La crise incite certaines entreprises à travailler à perte pour pouvoir payer leurs emprunts. « Mais on ne peut pas se permettre de maintenir ces prix pendant des mois », se plaint un imprimeur réputé, qui s¿attend à une vague de faillites en automne.
Le SP.A, l'Open VLD et la N-VA sont candidats pour gouverner avec le CD&V
Fri, 06/12/2024 - 12:04
Lundi et mardi, tous les présidents de partis se sont rendus auprès de l'informateur Kris Peeters (CD&V) pour des entretiens préalables. Sur les six candidats susceptibles de former un gouvernement flamand avec les démocrates-chrétiens, trois sont encore en lice. La Lijst Dedecker et Groen! restent sur la touche, mais demeurent disposés à se montrer constructifs pour former la majorité des deux tiers requise pour une réforme de l'Etat. Même le Vlaams Belang d'extrême-droite est prêt à soutenir les "points positifs" d'une réforme de l'Etat. Pour l'instant, Peeters poursuit ses investigations avec le SP.A, l'Open VLD et la N-VA, bien qu'au sens strict, il faille non pas trois, mais seulement deux partis pour former un nouveau gouvernement flamand. Pour autant, Peeters ne dévoile pas ses intentions. "Il y a quatre candidats, ce qui veut dire quatre combinaisons possibles. Trois avec trois partis, ou une coalition regroupant les quatre. A l'heure actuelle, je n'en exclus aucune", a-t-il déclaré hier. Dans les rangs des nationalistes flamands, on se refuse actuellement à tout commentaire par crainte de se voir dénier le statut de partenaire crédible. Le président provisoire des libéraux, Guy Verhofstadt, se montre tout aussi prudent. Il annonce que son parti, l'Open VLD, fait profil bas, mais continue à demander avec insistance qu'une série de questions cruciales, dont la réforme de l'Etat, soient abordées. Verhofstadt veut éviter que le pays ne reste encore embourbé pendant deux ans. Il faut qu'une procédure claire soit convenue avec les francophones, et que les marges financières et budgétaires soient fixées. "Il faut que la note de négociations mentionne nos questions", conclut Verhofstadt.
Ceyssens (Open VLD) : la N-VA nuit à l'économie flamande
Fri, 06/12/2024 - 12:04
L'ancienne ministre de l'Economie et du Commerce Extérieur Patricia Ceysens fait partie du camp des perdants après le camouflet qu'a subi son parti aux élections flamandes. Elle réalise que l'humilité est de rigeur, mais n'en estime pas moins devoir lancer un avertissement dans l'intérêt de l'économie flamande. Le problème du résultat des élections, c'est que les questions économiques sont complètement voilées par les chamailleries linguistiques entre francophones et Flamands dans son arrondissement électoral, le Brabant flamand. Juste avant les élections, un rapport d¿Ernst & Young faisait apparaître que les investisseurs étrangers se détournent de plus en plus de la Flandre. Le plus alarmant, c¿est que cette attitude ne découle pas de la crise économique : les commentaires des investisseurs potentiels interrogés dans le cadre de l¿enquête démontrent que ce sont les problèmes politiques qui les effraient. Si la querelle linguistique entre nationalistes flamands et francophones (Union des Francophones) est particulièrement intense dans son arrondissement de Hal-Vilvorde, il est douteux qu¿elle soit de nature à attirer de nouveaux investisseurs étrangers. Mme Ceysens signale que certains guichets destinés à accueillir ces derniers affichent même un panneau proclamant « Hier spreekt men Nederlands » (« Ici, on parle néerlandais »). En Flandre, quatre emplois sur dix sont créés par des investisseurs étrangers, et c¿est précisément dans la région la plus appréciée par ces derniers (la périphérie bruxelloise) que les nationalistes jouent le plus dur. Pour Ceysens, l¿optique nationaliste et chauviniste de la N-VA décourage les investisseurs étrangers ; elle plaide donc en faveur de plus de courtoisie linguistique, et pour l¿introduction de l¿anglais dans l¿enseignement supérieur ¿ deux points particulièrement pénibles à envisager pour la N-VA.
En avril 2009, l¿épargne des Belges atteint le record de 165,2 milliards
Fri, 06/12/2024 - 12:04
Les chiffres de la Banque Nationale attestent que les 4 premiers mois de 2009 ont vu se produire une véritable ruée vers les livrets d¿épargne. La tendance s¿est poursuivie en mai. Pour De Tijd, c¿est surtout la crise qui incite les familles à épargner. De nombreux Belges craignent de perdre leur emploi, sont inquiets au sujet des finances publiques et s¿efforcent de récupérer leur patrimoine après le crash. La Banque Nationale prévoit que l¿épargne augmentera de 12,7 à 14,6% des revenus cette année.
En outre, les familles transfèrent leurs économies des comptes à court terme vers des comptes d'épargne plus rentables. Les formules à court terme n¿offrent que moins de 1% d¿intérêt, car le taux est lié au taux de base de la BCE. Dans les comptes à terme, l'argent est bloqué jusqu¿à une certaine échéance. Le taux des livrets d¿épargne est aussi plus stable, bien qu¿il ait diminué. Depuis le 1er avril, les banques peuvent tout au plus attribuer un taux de base de 3% plus une prime de fidélité de 1,5%. Le livret d¿épargne est aussi un compte d¿attente pour les investisseurs qui guettent une occasion favorable pour investir en bourse. Les comptes à long terme et les bons de caisse ont eux aussi beaucoup de succès. L'en-cours des bons de caisse est monté à 3,7 milliards depuis le début de l¿année.
Actionnaires considèrent une action en justice contre bancassureur KBC pour sa communication concernant les CDO
Fri, 06/12/2024 - 12:04
Treize actionnaires familiaux du bancassureur KBC ont demandé à l¿avocat bruxellois Geert Lenssens d'étudier l'éventualité d'une action en justice contre le groupe financier pour sa communication concernant les CDO
Plusieurs de ces investisseurs ont effectué, au printemps, des transactions portant sur des actions KBC alors que le cours de cette dernière était en forte remontée. La banque était déjà à la recherche d¿une solution pour ses CDO, assurés auprès du MBIA américain. Ce fournisseur de crédit a été scindé en début d¿année, ce qui a provoqué une chute spectaculaire de son rating. C¿est seulement à la mi-mai que l'on a réalisé toute l'ampleur du problème, quand il est apparu que la KBC travaillait avec le fédéral sur un règlement permettant de garantir les CDO. Les actionnaires ne pardonnent pas à la KBC de s¿être pratiquement abstenue de tout commentaire sur le problème entre la publication de son rapport en février et la mi-mai. Cette dernière rétorque qu¿à l¿époque, elle avait décidé de ne communiquer qu¿une fois le problème circonscrit avec précision et après avoir trouvé une solution (sous la forme de garanties publiques fédérales). Enfin, les CDO que la KBC a vendues aux particuliers et aux entreprises sont elles aussi prises à partie, car les acheteurs estiment ne pas avoir été correctement informés. Le bureau d¿avocats Modrikamen et le conseil Deminor travaillent également sur ce dossier.
L¿ambassadeur belge à Moscou, Bertrand de Crombrugghe, rappelé anticipativement
Fri, 06/12/2024 - 12:04
Il aurait, à titre amical, arrangé pour le milliardaire russe Suleiman Kerimov l¿obtention d¿un visa pour quelques dames thaïlandaises censées lui tenir compagnie en France. Selon le ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht, de Crombrugghe a compris à temps qu¿il avait commis une erreur et a demandé à ne plus exercer sa fonction. Mais pour De Morgen, les Affaires étrangères ont plutôt offert à l¿ambassadeur une sortie élégante en lui offrant la possibilité de rédiger lui-même sa propre lettre de démission. De Crombrugghe va à présent endosser une fonction interne au directorat général des Affaires européennes. Il s¿était par ailleurs souvent laissé inviter à des fêtes organisées sur le yacht du Russe sur la Riviera française, et déclarait à ses collègues diplomates qu'il acceptait parce que les contacts avec l'homme d'affaires le positionneraient favorablement face au Kremlin et à Vladimir Poutine. Selon les Affaires étrangères, de Crombrugghe a par ailleurs fourni de l¿excellent travail en tant que représentant permanent à l¿Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, son précédent poste.
Verhofstadt met la pression sur Barroso
Fri, 06/12/2024 - 12:04
Jose Manuel Barroso se succédera probablement à lui-même à la tête de la Commission européenne grâce au soutien du principal groupe, les démocrates-chrétiens du PPE (Parti Populaire Européen). Mais parmi des socialistes, libéraux et verts européens, c¿est de plus en plus souvent le nom de Guy Verhofstadt (Open VLD) qui circule comme alternative à Barroso. Ce dernier devra faire valider sa candidature par le Parlement européen, et il lui faudra pour cela compter sur l'appui d'autres groupes que le PPE. Le président des sociaux-démocrates du PSE, Poul Nyrup Rasmussen, s¿est déjà prononcé en faveur de Verhofstadt et s¿emploierait actuellement à convaincre les chefs de file socialistes de divers pays européens. Daniel Cohn-Bendit, figure de proue des verts, a lui aussi annoncé son soutien à Verhofstadt, tout comme l¿ex-candidat français à la présidentielle François Bayrou. Mais il est tout sauf certain que Verhofstadt soit candidat. En réalité, c¿est un tournoi stratégique qui se joue, et le soutien à Verhofstadt est surtout une façon d¿accroître la pression sur le PPE et sur Barroso. Au conseil des chefs d¿Etat et de gouvernement qui se réunira la semaine prochaine à Bruxelles, ce dernier a encore des partisans, y compris parmi les premiers ministres socialistes. Le conseil le proposera donc sans doute comme candidat formel. En outre, il est probable que le président soit issu du PPE, qui a gagné les élections et demeure le principal groupe parlementaire.
Actionnaire principale violent tabasse syndicaliste lors des négociations
Fri, 06/12/2024 - 12:04
Les négociations sociales dérapent à l¿entreprise Punch Graphix (Liers). Le sommet a été lorsque l¿actionnaire principal Guido Dumarey s¿en est pris physiquement au syndicaliste Wim Penninckx du syndicat d¿employés LCB. Dans l¿entreprise, qui fournit des solutions d¿imprimerie pour l¿industrie graphique, 25 emplois sont en jeu. Lorsque les syndicats ont refusé les propositions de la direction, Dumarey a convoqué les membres du personnel pour leur déclarer qu¿ils n¿avaient pas besoin de venir travailler le lendemain. Ceux-ci n¿étant pas en grève, ont décidé de venir tout de même pour éviter une perte de revenu. Dumarey a considéré cette décision comme de la « rébellion » et au cours d¿une discussion avec le syndicaliste, le patron a perdu tout self-contrôle et lui a administré plusieurs coups violents. La victime a introduit une plainte contre Dumarey. Selon le secrétaire syndical Ferre Wijckmans, il est totalement incongru qu¿un actionnaire se mêle à des négociations sociales. C¿est, selon lui, la tâche de la direction. En fin de compte, le personnel est bien allé travailler mardi, et la direction s¿est excusée pour le comportement de son actionnaire principal. Dumarey, quant a lui, n'a pas été joignable pour commenter l¿incident.
De Wever et la N-VA sont impatients de participer au gouvernement
Thu, 06/11/2024 - 11:40
Bart De Wever, du parti nationaliste flamand N-VA, se montre disposé à faire des concessions pour faire entrer son parti au sein du gouvernement flamand. Lundi soir, encore en pleine euphorie, il a déclaré au cours du débat entre les présidents des partis flamands que le gouvernement flamand devait mettre le fédéral « sous curatelle », et mener une « stratégie assertive » contre ce dernier. Selon De Morgen, la stratégie en question est l¿¿uvre du politicologue Bart Madden ; après l'échec du dialogue sur la réforme de l'Etat, celui-ci a recommandé que le gouvernement flamand refuse systématiquement toute aide financière à Bruxelles ou au fédéral et bloque toute décision allant à l¿encontre les intérêts des intérêts flamands jusqu'à ce que les francophones deviennent demandeurs d¿une réforme. De Wever a immédiatement été repris par les présidents du CD&V et du SP.A, ainsi que par l¿ancien ministre Open VLD Dirk Van Mechelen, qui lui ont reproché de vouloir assécher le pays. Leurs propos ont conforté la N-VA dans sa certitude que les trois partis traditionnels préféreraient gouverner sans elle.
Après son entretien avec le ministre-Président Kris Peeters hier, De Wever a manifestement changé de ton. « Nous avons très envie de gouverner », a-t-il déclaré après l¿entretien. Le président de la N-VA a aussi souligné que son parti était disposé à « mettre de l¿eau dans son vin ». Dans De Morgen, les nationalistes flamands mentionnent aussi qu¿entre 2004 et 2008, ils avaient montré qu¿ils étaient un partenaire gouvernemental fiable avec un ministre (Geert Bourgeois) chargé de la fonction publique, des médias, du tourisme et de la politique extérieure.