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Revue de presse quotidienne

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Flanders Today
Updated: 59 min 40 sec ago

Les enseignants sont satisfaits de leur sort et peu enclins à démissionner

Fri, 06/05/2024 - 08:34
Le ministre de l'Enseignement Frank Vandenbroucke (SP.A) a commandité auprès de la Vrije Universiteit Brussel et de l'Université d'Anvers une vaste étude sur le métier d'enseignant, dont les premiers résultats ont été connus hier. L'enquête révèle que l'enseignant est légèrement plus satisfait de son travail que la moyenne des autres travailleurs. Il gagne environ la même chose que ceux-ci, mais un peu moins que les autres détenteurs d'un diplôme supérieur. Ses horaires de travail sont plus légers qu'ailleurs, mais il estime qu'il doit prester plus d'heures bénévoles (en Flandre, seules les heures de cours sont payées). Il parvient également à mieux combiner son travail et sa vie de famille, et les enseignants masculins assument aussi davantage de tâches ménagères que les autres hommes actifs. Soixante pour cent des enseignants sont des femmes, et 50% de tous les enseignants acceptent la perspective de ne jamais être promus. La promotion et la compétition ne sont d'ailleurs pas des facteurs prépondérants, contrairement à des valeurs comme l'équilibre entre travail et famille, la créativité, la sécurité de l'emploi et l'autonomie. Leur satisfaction se reflète aussi dans le fait que seuls 12% d'entre eux ont quitté l'enseignement entre 1991 et 2001. L'afflux d'enseignants issus d'autres secteurs est quant à lui minime. Enfin, les professeurs sont en règle générale moins chauvins, individualistes et égocentriques que d'autres professions, et de ce fait bien placés pour inculquer le sens civique aux jeunes.

L'Europe contraint la Flandre à intégrer la BAM dans son budget

Thu, 06/04/2024 - 10:14
L'Europe n'accepte pas que les frais d'investissements de la BAM (Beheersmaatschappij Antwerpen Mobiel) qui assurera la réalisation de la liaison d'Oosterweel et d'autres grands projets de mobilité du "Masterplan" anversois ne soient pas intégrées au budget de la Flandre. L'an dernier, le service européen des statistiques, Eurostat, avait déjà fait savoir que le ministre flamand du Budget Dirk Van Mechelen (Open VLD) ne pouvait pas sortir les dépenses du Masterplan de son budget. Van Mechelen avait alors tenté de trouver une solution créative pour éviter malgré tout d'intégrer les dépenses du partenariat public-privé dans son budget, mais Eurostat avait refusé. Le 12 mars, le service a signalé que les actifs de la BAM devaient être inscrits au titre d'actifs publics, et que tous les investissements de la BAM sont par conséquent des dépenses publiques. Selon Eurostat, les pouvoirs publics flamands sont la principale partie prenante dans tous les projets du Masterplan, et le porte-parole de la BAM a signalé que des tractations sont en cours avec Eurostat. Mais on ne peut pas encore parler d'avancée, de sorte que le prochain gouvernement flamand devra faire face à un déficit budgétaire supplémentaire de 2 milliards - en plus des 8,9 milliards qu'il devra économiser pendant la prochaine législature, selon les calculs du ministre-Président CD&V Kris Peeters.

Frank Vandenbroucke : "La N-VA fonce droit dans le mur"

Thu, 06/04/2024 - 10:14
Le vice-ministre-Président Frank Vandenbroucke (SP.A) rejette avec force l'intention de Bart De Wever, président du parti nationaliste flamand N-VA, de saborder toutes les négociations avec le gouvernement fédéral. De Wever voudrait en effet paralyser le fédéral, qui doit, selon lui, se limiter à assainir. Dans une crise économique comme celle qui sévit actuellement, cette attitude équivaut à foncer droit dans le mur, Vandenbroucke explique dans un entretien accordé au Standaard. Pour lui, le fait que Karel De Gucht, ministre Open VLD des Affaires étrangères, flirte avec l'idée d'échanger les socialistes contre les nationalistes au gouvernement flamand, est une grossière erreur. De Gucht se comporte comme s'il avait le choix du troisième partenaire, poursuit Vandenbroucke, qui ajoute que les libéraux veulent se défaire des socialistes pour protéger ainsi leur flanc droit (contre LDD, N-VA). Son parti, le SP.A, veut au contraire insuffler une nouvelle vie au gouvernement fédéral, alors que la N-VA a l'intention de paralyser non seulement le gouvernement fédéral, mais aussi le pays tout entier pour qu'il puisse être scindé, fût-ce de manière "démocratique". C'est du moins ce qui ressort de leur programme, explique Vandenbroucke. Selon le ministre, il est au contraire urgent d'élaborer une politique socio-économique tant au niveau européen que fédéral ou flamand. Et si les pouvoirs publics fédéraux ne souhaitent plus soutenir certains groupes-cibles, le gouvernement flamand devra prendre le relais. Sur le plan de la réforme de l'Etat, la Flandre doit choisir des dossiers prioritaires, comme une politique de l'emploi pour les plus de 50 ans, poursuit Vandenbroucke. Le SP.A s'oppose aussi aux mesures sociales linéaires, telle qu'une allocation familiale complémentaire comme la proposent le CD&V et la N-VA, que les socialistes flamands préféreraient voir accorder en priorité aux enfants de familles plus démunies.

Verhofstadt fait son "discours sur l'état de la nation"

Thu, 06/04/2024 - 10:14
A la demande expresse de son parti, Guy Verhofstadt, tête de liste européenne pour les libéraux flamands de l'Open VLD, s'est exprimé sur la politique intérieure lors du meeting de son parti à Hasselt, dans le Limbourg. L'Open VLD craint que Verhofstadt obtienne un score éclatant lors des européennes du 7 juin, mais que de nombreux électeurs boudent sa formation au niveau régional. Dirk Van Mechelen, le ministre du Budget, ne convainc pas comme ministre-Président potentiel, selon De Standaard, et il a donc fallu que le très populaire Verhofstadt donne à nouveau son opinion sur l'état de la nation. "Nous avons derrière nous deux années dramatiques, deux années qui ont semé la zizanie dans le pays. Deux années de crise politique latente. Nous ne pouvons nous en permettre une troisième. (...) Je suis consterné par l'absence de volonté politique, l'absence de leadership, de vision et de courage, a-t-il déclaré, visant ainsi le leadership actuel du CD&V. Verhofstadt a également averti le MR et le PS qui, au sud du pays, dont la campagne consiste à laver leur linge sale en public, rendant ainsi impossible toute approche de la crise institutionnelle. Verhofstadt a lancé un appel pour élaborer une "stratégie anti-crise énergique", bien que son parti siège à la fois au régional et au fédéral. Concernant son propre rôle, il a répété qu'il était disponible pour faire avancer les dossiers difficiles, comme la réforme de l'Etat. En revanche, il ne souhaite pas emmener son parti au prochain gouvernement fédéral.

Peeters rejette la critique de Groen! sur son plan pour la Flandre

Thu, 06/04/2024 - 10:14
Encouragé par un vent favorable dans quelques sondages d'opinion, la présidente de Groen! Mieke Vogels a déjà laissé entendre à plusieurs reprises que son parti était disposé à remplacer le SP.A dans le prochain gouvernement flamand. Mais la perspective n'a pas l'heur de plaire au ministre-Président Kris Peeters, qui veut coûte que coûte que le prochain gouvernement régional mette à exécution son plan "Vlaanderen in Actie" (Flandre en action), élaboré par 1500 experts dans les domaines les plus divers et signé par plus de cent organisations. Ce plan à long terme, exempt de toute marque de politique politicienne, doit en effet tenir sur plus d'une législature. Mais pour les verts, c'est plutôt un exemple de ce qu'il ne faut pas faire, car il met l'accent sur le secteur logistique pour stimuler l'économie au lieu d'investir dans l'économie verte. Peeters rétorque que Groen! sélectionne expressément les points qu'il peut critiquer. Ainsi, selon lui, le parti dénonce le fait que "l'équivalent de seize terrains de football d'espace public disparaissent chaque jour en Flandre", ce qui n'apparaît nulle part dans le plan. "Groen! est entièrement isolé dans ses positions extrêmes", poursuit Peeters, qui trouve que les Verts feraient mieux d'étudier son projet de manière approfondie avant de le critiquer. Une coalition "jamaïcaine" de démocrates-chrétiens, libéraux et verts semble dès lors de plus en plus improbable, conclut De Standaard. Outre un veto contre le plan de M. Peeters, Groen! a également fait savoir qu'ils excluaient la nouvelle prime à la consommation que les libéraux mettent en vedette dans leur programme.

Nouveau pic de chômage en Flandre

Thu, 06/04/2024 - 10:14
En mai, la Flandre totalisait 186.005 chômeurs, soit 23,2% de plus que douze mois plus tôt. Le fait que le chômage augmente n'est plus un secret pour personne, mais cette augmentation s'accélère chaque mois. En janvier, la hausse annuelle se chiffrait à 9,8%; elle atteignait 15,3% en février et 18% un mois plus tard. En mai, c'est un nouveau record qui tombait avec une poussée à 23%. Selon le ministre socialiste de l'Emploi Frank Vandenbroucke, il faut à tout prix prendre rapidement en charge les nouveaux sans-emploi. "L'encadrement et la médiation sont des armes puissantes contre la flambée du chômage. Pour l'instant, on trouve encore des offres d'emploi, mais qui sait si ce sera encore le cas dans six mois ?" Selon l'économiste Luc Sels de l'Université de Leuven, le nombre de travailleurs qui perdent leur emploi va encore augmenter pendant quelques mois, car de très nombreuses entreprises ne parviennent plus à fournir les efforts nécessaires pour conserver leurs effectifs en recourant au chômage économique et au crédit-temps. Les jeunes sont les principales victimes de la crise. Le chômage parmi les moins de 25 ans a explosé (+44%) en un an, et le nombre de jeunes diplômés qui sont en stage d'attente pour leurs allocations de chômage a augmenté de 54 pour cent. Pour Vandenbroucke, les entreprises sont moins enclines à engager des jeunes. Par ailleurs, ceux-ci travaillent souvent sous statut d'intérimaire ou sous contrat à durée déterminée. Enfin, la règle du "dernier engagé, premier licencié" en vigueur lors des dégraissages joue aussi en leur défaveur.

La Flandre s'enthousiasme pour l'électricité solaire

Thu, 06/04/2024 - 10:14
Aujourd'hui, la Flandre totalise pas moins de 20.000 installations photovoltaïques qui produisent pratiquement 100 MW en puissance de pointe (MWp) : "Fin 2009, nous espérons avoir franchi le cap des 150 MWp en photovoltaïque", a déclaré hier la ministre flamande de l'Environnement Hilde Crevits (CD&V) à l'occasion de la mise en service de la plus grande toiture solaire de Flandre. La pose de ce type d'installations connaît d'ailleurs une forte croissance en Flandre cette année : sur les 100 MWp installés, un tiers environ l'est dans des entreprises et le reste chez des particuliers. La forte croissance de cette année est liée à une modification de la législation, puisque ceux qui font installer des panneaux solaires cette année se verront accorder par les pouvoirs publics 450 euros par 1000 kw/h d'électricité solaire produite, ce pendant 20 ans. En 2010, ce montant retombera à 350 euros. La baisse de cette subvention est liée à celle du coût de l'installation : en 2003, installer des panneaux produisant 1 kW coûtait encore 8000 euros, contre 5000 seulement aujourd'hui.

25 % des nouveaux électeurs plébiscitent le CD&V

Thu, 06/04/2024 - 10:14
Le Centre de Politicologie de l'Université de Leuven a procédé l'an dernier à un sondage concernant les intentions de vote de 3.334 jeunes qui se rendront aux urnes pour la première fois ce 7 juin. C'est le CD&V qui l'emporte haut la main avec 25,5% des intentions de vote. Le résultat a de quoi surprendre, car voici deux ans, le même groupe cible (qui avait 16 ans à l'époque) privilégiait de loin le Vlaams Belang. En deux ans, celui-ci est retombé de 25,8% à 18,1% et arrive donc deuxième. Selon le chercheur Mark Hooghe, beaucoup de jeunes reflètent les préférences politiques de leur foyer. Des années 1970 au début des années 1980, les jeunes de 18 ans votaient surtout à gauche, mais l'ère de la jeunesse rebelle est terminée, et il y a beaucoup plus de continuité entre les jeunes et leurs parents. Groen!, parti progressiste, continue à enregistrer un bon score (13,2%) auprès des jeunes, mais avec 14,6%, le SP.A semble boudé par les nouveaux électeurs. Enfin, il semble que les jeunes de 18 ans ne soient pas des électeurs particulièrement enthousiastes, puisque si le vote n'était plus obligatoire, seuls 60% d'entre eux se rendraient aux urnes.

Opel et Magna visent le marché russe

Wed, 06/03/2024 - 06:42
Le fait que General Motors, qui fut jadis le plus grand constructeur automobile du monde, ait demandé à être placé sous protection judiciaire et que l'Etat américain soit devenu propriétaire à 60% du géant de Detroit a fait la Une du Tijd. Selon Obama, le but de l'opération consiste à faire sortir GM de son actuelle situation de concordat sous deux à trois mois, et de transférer les marques viables comme Chevrolet, Cadillac et GMC à "New GM". Les branches non rentables comme les marques Saturn, Hummer et Pontiac resteront au sein de l'ancien GM, de même que 11 usines déficitaires et la majeure partie des dettes en cours. Le concordat n'a par ailleurs aucune influence sur la filiale européenne de General Motors. Les marques Opel et Vauxhall seront reprises par le fabricant de pièces automobiles Magna, et les deux sociétés russes Sberbank (banque) et Gaz (constructeur de la marque automobile Volga). En attendant un accord définitif, GM Europe sera placée sous tutelle avec le soutien d'un milliard et demi d'euros accordé par les pouvoirs publics allemands.La participation de GM (35%) dans la filiale déménagera selon toute vraisemblance vers le nouveau GM. Magna vise le marché russe pour permettre à Opel de sortir du rouge, et dans les usines du constructeur Gaz à Ninji Novgorod, et avec l'aide du bailleur de fonds Sberbank, 180.000 véhicules de marque Opel pourraient être construits pour le marché russe.

L'avenir d'Opel Anvers reste incertain

Wed, 06/03/2024 - 06:42
Le week-end dernier, on a appris que Magna allait supprimer 11.000 des 55.000 emplois de GM en Europe. En Allemagne, où travaillent 26.000 personnes pour la marque à l'éclair, 2500 postes seraient sacrifiés. Ailleurs en Europe, ce seraient donc 7.500 et 8.500 emplois qui disparaîtraient. Outre Opel Anvers, d'autres sites sont également implantés en Grande-Bretagne, en Espagne et en Pologne. L'avenir d'Opel anvers reste donc incertain, car même les 500 millions d'euros offerts par la Région Flamande ne constituent pas une garantie. Le ministre-Président CD&V Kris Peeters se réjouit de l'accord et souhaite, dans les prochaines semaines, s'entretenir avec Magna et le gouvernement allemand afin de trouver une solution pour Opel Anvers. Samedi, le gouvernement flamand a renconté aussi Euroda, l'association européenne des concessionnaires Opel, qui est elle aussi disposée à mettre 500 millions dans la balance. La ministre de l'Economie Patricia Ceysens (Open VLD) est sceptique, et précise que la surcapacité actuelle en Europe devra se traduire par de lourdes restructurations, puisque la Commission européenne posera des conditions à un soutien public. Anvers est une usine rentable au know-how précieux, et il est donc important de suivre une logique économique plutôt que politique, déclare Ceyssens. C'est aussi pour cela que le conseil européen d'entreprise d'Opel s'est mis d'accord hier pour que le montage allemand soit élargi le plus vite possible au reste de l'Europe. Rudi Kennes, délégué syndical socialiste d'Opel Anvers, estime crucial que "son" usine voie ses volumes augmenter de 85.000 à 180.000 voire 200.000 véhicules par année afin de rester viable.

CD&V, Open VLD et SP.A condamnés à rester au pouvoir ensemble

Wed, 06/03/2024 - 06:42
Selon De Standaard, l'actuelle coalition flamande regroupant les démocrates-chrétiens, les libéraux et les socialistes est prédestinée à continuer après les élections. Toute élection a ses surprises, mais à l'heure actuelle un nouveau gouvernement regroupant les trois formations semble mathématiquement la seule formation réaliste. Le ministre-Président Kris Peeters (CD&V) et la figure de proue Open VLD Dirk Van Mechelen insistent tous deux sur le fait qu'ils préfèrent entamer le prochain gouvernement avec le moins de partis possibles, et le ministre de l'Emploi et de l'Enseignement Frank Vandenbrouche ne laisse pas passer la moindre occasion pour claironner qu'il veut terminer son travail pendant la prochaine législature. Autre fait marquant, selon De Standaard : Peeters se montre ouvertement amical envers Vandenbroucke, mais plutôt acerbe envers Groen!. "Qui ne souscrit pas au projet pluriannuel "Vlaanderen in Actie" qui a vu le jour avec un grand consensus d'entrepreneurs, organisations et partis flamands, n'est pas bienvenu au gouvernement", a-t-il déclaré dimanche soir lors d'un débat électoral au parlement. Groen! ne fait pas partie de la plate-forme "Vlaanderen un Actie". Tout aussi remarquable, selon De Standaard, est le fait que si la promesse libérale pour une double prime à la consommation étaient initialement très prometteuse, l'enthousiasme est nettement retombé depuis que les socialistes et surtout les démocrates chrétiens y ont opposé un veto sans équivoque. L'argent n'est pas là, disent les socialistes et les démocrates-chrétiens en coeur, et les libéraux ne parlent donc plus de doubler la prime, mais de l'améliorer sensiblement - une intervention qui n'interviendrait d'ailleurs pas rapidement, mais 'vers la fin de la législature'.

Dernière ligne droite pour les socialistes, les verts et les nationalistes flamands

Wed, 06/03/2024 - 06:42
Les socialistes ont beau péricliter dans les sondages, l'activisme et l'unanimité au sein de leurs partisans est grand, comme l'a démontré l'afflux provoqué par la journée des membres du Parti au Zoo d'Anvers, qui a vu affluer plus de 10.000 militants. Une semaine avant les élections, le SP.A lance encore une ultime manoeuvre électorale : la diminution de moitié des droits d'enregistrements pour les habitations de moins de 250.000 euros, à concurrence de 5%, et un tarif plus élevé pour les logements de plus de 500.000 euros. Au congrès brugeois des nationalistes de la N-VA, le son de cloche a surtout porté sur leur principale revendication - une allocation familiale flamande. Tant que les Wallons ne seront pas disposés à lancer de véritables négociations sur une réforme de l'Etat, la Flandre devra prendre l'initiative d'étendre ses allocations familiales, la N-VA n'adhèrera pas à un gouvernement flamand. La formation veut aussi une propre entrerpise d'énergie flamande pour contrer le monopole français sur l'énergie. Les Verts se sont rassemblés à nouveau pour un weekend de clôture de la campagne électorale à Bruxelles. Mieke Vogels, la présidente, a constamment poussé à la confrontation avec le CD&V. Le plan "Vlaanderen in Actie" de Kris Peeters est, selon Vogels, un plan pour plus de béton et de logistique. Opposé à 'Vlaanderen in Actie', Vogels présente le plan de Groen!, le New Deal Vert, qui mise sur 100.000 emplois supplémentaires dans le secteur des alternatives énergiques et la durabilité pour 2020. En introduisant la semaine de 32 heures, Groen! veut mettre un coup d'arrêt à la "course du rat". Vogels refuse aussi mordicus toute baisse d'impôt tant qu'on ne s'en prend pas à la fraude fiscale.

Une étude conclut à une baisse de moitié pour l'utilisation de De Lijn

Wed, 06/03/2024 - 06:42
Dans son rapport annuel 2008, la société flamande de transports en commun De Lijn cite un total de 508 millions de voyages en bus et en tram. Mais en réalité, il ne s'agirait que de la moitié du nombre de voyages, comme le prouve l'enquête du département Trafic et Infrastructure de l'université de Leuven, effectuée auprès de 717 habitants de Gand qui ont consigné leurs déplacements journaliers dans un carnet. Deux cent sept d'entre eux avaient un abonnement de De Lijn, et ont effectué en moyenne 21 trajets par mois. C'est beaucoup moins que le forfait de 90 trajets que De Lijn accepte pour chaque usager en ville. Un forfait beaucoup trop élevé se traduirait par une augmentation artificielle du nombre de voyages, conclut l'enquête. Mais De Lijn ne prend guère celle-ci au sérieux : une étude menée auprès de 207 voyageurs sur 430.410 abonnés n'est pas représentative, prétend la société de transports en commun. Ses propres sondages auprès de 78.000 abonnés en 2002 confirment pour autant le chiffre de 90 voyages. Le message des chercheurs est politiquement très chargé, car le prochain gouvernement flamand doit prendre des décisions lourdes de conséquences quant à l'avenir de de Lijn, qui a tout de même reçu un milliard de donation des pouvoirs publics en 2008. Seuls 18% des frais sont payés par les revenus des ventes de billets et des abonnements, les pouvoirs publics flamands font l'appoint.

Ray Chen remporte le Concours Reine Elizabeth pour violon, le Bruxellois Lorenzo Gatto une deuxième place méritée.

Wed, 06/03/2024 - 06:42
L'Australien né à Taïwan Ray Chen a remporté samedi soir le Concours Reine Elizabeth pour le violon. A vingt ans à peine, c'était aussi le plus jeune participant. Chen rentre chez lui avec un prix de 20.000 euros et pourra, pendant trois ans, jouer sur un violon Stradivarius qui lui est prêté par la Nippon Music Foundation. Le Belge Lorenzo Gatto arrive second, suvi par le Moldave Ilian Garnet. Lorenzo Gatto était manifestement heureux de sa seconde place, qui lui a valu 17.500 euros. "Pour moi, c'est un véritable honneur", a-t-il déclaré devant les caméras de la VRT. Ce prix est le début de beaucoup de choses, et apporte aussi beaucoup de responsabilités." Le spectateurs étaient séduits, car le jeune homme les a d'emblée jetés dans une véritable admiration.

Enseignement cherche professeurs

Wed, 06/03/2024 - 06:42
Les enseignants qui, outre leur propre horaire à plein temps, remplacent un collègue malade, reçoivent actuellement une indemnité à part entière. Le gouvernement flamand a supprimé vendredi cette limitation pour aider les écoles à résoudre leurs problèmes de personnel. C'est surtout dans le primaire que la demande est criante : elle a augmenté de 15 pour cent en avril, contre 24% dans les deux premiers niveaux du secondaire. Le ministre socialiste de l'Enseignement Frank Vandenbroucke (SP.A) n'attend pas d'amélioration à long terme. D'un autre côté, la crise économique pourrait inciter les jeunes diplômés à se lancer dans l'enseignement. Par ailleurs, les personnes se trouvant dans un plan de sortie de carrière (prépension, congé de soins etc) pourraient reprendre du service en tant qu'enseignants, avec un salaire complet à l'appui. Les pensionnés de plus de 65 ans pourraient eux aussi intervenir temporairement.

Magna et GM signent un accord de principe - nouvel espoir pour Opel Anvers

Tue, 06/02/2025 - 11:28
Le fabricant austro-canadien de pièces automobiles Magna a signé avec General Motors un accord de principe portant sur la reprise d'Opel. Si Magna concrétise réellement ses plans, avec son partenaire russe Sberbank, il pourra sans doute compter sur un crédit-pont de 1,5 milliard d'euros accordé par les pouvoirs publics allemands, que Magna remboursera une fois la reprise bouclée. Le patrimoine du constructeur automobile sera placé sous fidéicommis (Treuhand), ce qui le mettra à l'abri des créanciers de General Motors si le géant automobile américain vient à faire faillite. Selon le Financial Times, la situation s'est débloquée après que Magna se soit déclaré disposé à injecter 300 millions de capital supplémentaire pour assurer la continuité des activités d'Opel, ce que les autorités allemandes avaient refusé dans un premier temps. Pour les syndicats, c'est le soulagement, mais il reste à savoir exactement ce que l'accord implique pour l'usine Opel d'Anvers. "Nous sommes heureux qu'une solution ait vu le jour avant que GM ne soit déclaré en faillite et n'entraîne Opel dans sa chute", a déclaré le délégué syndical ABVV Rudi Kennes. "Le principal, à présent, c'est que le gouvernement allemand donne son feu vert. Nous convaincrons ensuite Magna d'adhérer à nos plans d'avenir pour l'usine d'Opel Anvers. Elle a le potentiel pour devenir le troisième principal site d'Europe, à condition de revoir la répartition des volumes de production. Anvers doit recevoir les petits SUV et 30% des Meriva. Nous représenterons alors un volume de 212.000 véhicules par an, contre 80.000 à peine aujourd'hui. Notre but principal, à présent, consiste à convaincre Magna."

Opel : les ministres européens veulent une solution européenne

Tue, 06/02/2025 - 11:28
Pendant que la chancelière allemande Angela Merkel et les représentants de GM négociaient à Berlin, Bruxelles organisait une réunion des ministres de l'Economie de tous les Etats membres de l'UE où Opel possède des usines. Outre l'Allemagne, la marque à l'éclair est en effet présente en Espagne, en Pologne, en Belgique et en Grande-Bretagne, où elle se vend sous le nom de Vauxhall. Les ministres craignent que le plan de secours allemand n'empiète sur les intérêts des usines dans leurs pays respectifs, et veulent donc plus de clarté sur la société en fidéicommis (ou "Treuhand") que l'Allemagne a l'intention de constituer pour abriter le patrimoine de GM. Le ministre fédéral Vincent Van Quickenborne (Open VLD) pense néanmoins qu'Opel Anvers a une chance de survie, car le secrétaire d'Etat allemand aux Affaires économiques Peter Hintze a déclaré que le gouvernement berlinois travaillait à une solution européenne. Bien que les Allemands n'aient pas été en mesure de confirmer le maintien du site anversois, la ministre flamande de l'Economie Open VLD Patricia Ceysens estime que diverses décisions encourageantes ont été prises pour les sites implantés hors d'Europe : "Tout d'abord, il faut que le crédit-pont allemand cadre avec les règles européennes concernant le soutien des pouvoirs publics. S'il faut fermer des usines en surcapacité, cela doit se faire sur la base de motifs économiques et non politiques. Enfin, nous voulons que le fidéicommis ait également un administrateur indépendant en plus des deux représentants du gouvernement allemand et des deux délégués d'Opel. La Commission européenne transmettra cette recommandation au gouvernement allemand."

Un juge libère un voleur pour protester contre la non-application des peines de prison de moins de trois ans

Tue, 06/02/2025 - 11:28
Walter De Smet, juge pénal anversois, a libéré cette semaine le voleur Saïd L. Pour protester contre la non-application des peines de prison de moins de trois ans. Le voleur, qui devait comparaître devant De Smet, était déjà sous le coup d'une condamnation correctionnelle; celle-ci, également prononcée par De Smet, s'élevait à dix-huit mois de prison... Dont il n'avait pas encore purgé un seul jour. Trois mois après sa condamnation, il comparaissait à nouveau pour le vol d'un GPS. Selon plusieurs pénalistes, De Smet aurait pu lui infliger une peine de plus de trois ans compte tenu de son récidivisme, et le malfaiteur aurait alors été immédiatement arrêté et enfermé pour purger au moins les deux tiers de sa peine. Le ministère public va faire appel de la décision du juge, et un nouveau procès va être organisé; il y aura alors toutes les chances de voir la décision de De Smet annulée. Le ministre de la Justice Stefaan De Clerck (CD&V) estime que cette sentence envoie "un signal totalement erroné" et espère que le supérieur du juge ouvrira une procédure disciplinaire à son encontre. La frustration des policiers et des magistrats concernant la non-exécution des peines de moins de trois ans est grande, et l'opinion publique réagit avec incompréhension, mais il n'y a plus de place dans les prisons. Pour la victime du vol de GPS, la libération n'est pas non plus satisfaisante, mais elle se montre compréhensive : "Cela n'a aucun sens de sévir si la sanction n'est pas prise en compte". Ironiquement, suite à l'attention des médias, le parquet a finalement décidé de mettre Saïd à l'ombre pour sa condamnation précédente.

Verhofstadt et Dehaene : deux visions de l'Europe

Tue, 06/02/2025 - 11:28
Dans De Standaard, les anciens Premiers ministres, désormais têtes de liste européennes Jean-Luc Dehaene (CD&V) et Guy Verhofstadt (Open VLD), exposent leur vision de l'avenir de l'Europe. Selon Verhofstadt, l'essentiel est aujourd'hui de savoir si l'EU ne pêche pas par un excès de prudence qui pourrait l'empêcher de sortir de la crise, et pense qu'elle doit revendiquer sa place dans notre nouveau monde multipolaire. Le président de la commission José Barroso a le droit d'intervenir dans la crise et ne le fait pas, déplore Verhofstadt qui craint que la crise européenne ne tourne à la catastrophe, avec un secteur bancaire non épuré et des plans de relance nationaux minimalistes. Les élections détermineront sa décision de mettre ou non sur pied une coalition anti-Barroso, mais il a l'intention de rallier au sein du parlement européen une majorité qui contraindra les institutions à faire des choix. De même, toujours selon Verhofstadt, Jean-Luc De Haene sait parfaitement que ce n'est pas la bonne méthode pour sortir de la crise, mais son problème, c'est que le PPE (les démocrates-chrétiens européens) se sont liés à Barroso. Selon ses propres dires, Verhofstadt ne cultive aucune ambition pour devenir lui-même président de la Commission ni même commissaire. Dehaene, lui, plaide pour le réalisme. Peut-être Verhofstadt a-t-il de bonnes idées pour lutter contre la crise, mais lui-même ne veut surtout pas donner l'impression que l'Europe offre des solutions-miracle. Les propositions visant à aider l'Europe à remonter la pente à coups de centaines de milliards d'obligations européennes et à mener une politique décisionnelle à la majorité, comme le propose Verhofstadt, ne sont pas réalistes actuellement. Pour Dehaene, "Verhofstadt apprendra au parlement européen que les grandes idées progressent à petits pas. Il soutient par ailleurs la revendication de la candidate socialiste Kathleen Van den Brempt en faveur d'une Europe plus sociale, mais tout en précisant qu'il ne faut pas "donner l'impression que c'est pour demain."

Le gouvernement flamand trouve un milliard pour construire de nouvelles écoles

Tue, 06/02/2025 - 11:28
Au finish, le gouvernement flamand a réussi à boucler un financement alternatif pour la construction de nouvelles écoles peu gourmandes en énergie. Ces prochaines années, Fortis fournira 1 milliard d'euros pour investir dans 211 bâtiments scolaires. Fortis financera la construction et les écoles rembourseront un montant annuel. "Nous triplons ainsi les investissements dans les écoles", explique le ministre de l'Enseignement Frank Vandenbroucke (SP.A). Elles sont subventionnées par le gouvernement flamand, qui prend également en charge l'entretien et les investissements dans les économies d'énergie. Les immeubles devront en effet répondre à la norme énergétique E70 qui prescrit une économie de 30% par rapport aux établissements construits selon les normes actuelles. Vandenbroucke insiste sur le fait que ce financement alternatif met en branle un mouvement massif de modernisation des bâtiments scolaires, car par manque d'investissements ces vingt dernières années, de nombreuses écoles sont en mauvais état. Toute l'opération devrait être terminée vers 2014. Onze contrats portant sur des projets concrets ont déjà été signés avec les pouvoirs organisateurs, et la confédération flamande de la construction a calculé que la construction d'écoles créera 5.000 emplois supplémentaires pendant quatre ans dans le secteur du bâtiment. Vandenbroucke souligne enfin que par cet investissement, le gouvernement donne un important coup de pouce à la relance économique.