Sous la pression d'un déluge de nouvelles fuites évoquant des pratiques de corruption à la tête de la magistrature bruxelloise, Stefaan De Clerk, le ministre de la Justice, a convoqué la presse en toute hâte hier pour faire savoir qu'il chargeait le procureur général de la Cour d'Appel, Marc de le Court, d'ouvrir une enquête pénale concernant Francine De Tandt, présidente du tribunal du Commerce, et ses liens avec l'avocat Robert Peeters. La police judiciaire a en effet de fortes présomptions et de nombreux indices tendant à démontrer que la juge aurait émis des jugements favorables à l'avocat dans plusieurs dossiers portant sur des millions d'euros. Etant donné que la justice bruxelloise n'a rien fait du dossier, Glenn Audenaert, le patron de la police judiciaire de Bruxelles, l'a transmis au ministre de la Justice qui confirme l'avoir reçu le 9 juillet. Le lendemain, le ministre convoquait de le Court, mais celui-ci se montrait peu pressé d'agir. Une semaine plus tard, le scandale éclatait suite à une fuite dans la presse. De Clerck rappelait alors de le Court, en vacances, pour lui ordonner d'ouvrir une enquête pénale. "Je ne peux en aucun cas tolérer que l'on puisse taxer la justice belge de corruption. Une telle image est inacceptable. La justice doit être attentive, fiable et intègre. J'appelle chacun et chacune à prendre ses responsabilités et à fournir toutes les informations utiles. Nous devons connaître la vérité", a déclaré le ministre.

De Morgen a eu connaissance du jugement par lequel le tribunal de première instance d'Audenarde condamnait, en date du 16 décembre 2002, Francine De Tandt (alors vice-présidente du Tribunal du Commerce bruxellois) et son frère Marc ainsi que son épouse à rembourser la somme de 526.512,67 euros à Luc Vergaelen, un comptable prospère. Selon le jugement, le prêt était destiné à permettre à Marc De Tandt "d'obtenir une concession d'or très favorable" en Côte d'Ivoire". Mais en réalité, les De Tandt se sont fait escroquer, et comme ils n'ont jamais rien remboursé, Vergaelen a fait hypothéquer leurs logements ainsi que celui de leur mère très âgée. Peu après la nomination de Francine De Tandt au poste de présidente du Tribunal du Commerce fin 2007, elle a nommé Vergaelen expert judiciaire. Pour De Morgen, cette nomination a pour le moins éveillé des soupçons quant au fait qu'elle n'était qu'une marionnette entre les mains du comptable multimillionnaire. Depuis 2001, Luc Vergaelen a été impliqué dans pas moins de trois faillites devant le Tribunal du Commerce de Bruxelles en qualité d'administrateur ou d'administrateur délégué. Il reste néanmoins à ce jour un des experts judiciaires chargés d'intervenir pour ce tribunal dans les litiges professionnels.

Les médias quittent leurs niches traditionnelles pour chercher de nouvelles sources de revenu. Thierry Tacheny, administrateur délégué de SBS Belgique, estime que les entreprises télévisuelles doivent aussi être capables d'organiser des événements et de gagner de l'argent en ligne. L'éditeur de journaux Concentra a créé une télévision digitale (Acht), et Gabriel Fehervari, le patron d'Alfacam (une entreprise de captation qui travaille pour les grandes chaînes de télévision) veut vendre ses images à tous les médias - télévisions, radios, sites internet et presse imprimée. Mais dans la mesure où un magazine n'a pas toujours le savoir-faire voulu pour créer une télévision de qualité, les acteurs de l'industrie des médias se concertent pour nouer des partenariats. Aimé Van Hecke, administrateur délégué de Sanoma belgique, qui édite notamment la plupart des magazines féminins en Flandre (Flair, Libelle), le mensuel Goedele (lié à Goedele Liekens, ex-miss Belgique et "pipole" flamande par excellence), et l'hebdomadaire Humo, très populaire, envisage de collaborer avec Woestijnvis, le producteur télé flamand le plus connu. Aujourd'hui, les magazines voient leurs recettes publicitaires baisser en flèche et "il est dès lors évident que nous devons aussi nous tourner vers d'autres plates-formes offrant du potentiel publicitaire. C'est pourquoi il n'est pas étonnant que l'on parle avec Woestijnvis. Mais nous pensons aussi à un partenariat avec Alfacam". En début d'année, Van Hecke s'est vu contraint de lancer une énième opération de dégraissage qui l'a rendu tout sauf populaire parmi les rédactions de ses publications.

Le conseil d'administration de General Motors décidera peut-être en fin de semaine qui reprendra sa filiale européenne Opel. Le gouvernement fédéral allemand et les quatre Länder hébergeant des usines Opel (Hesse, Westfalie, Thuringe et Palatinat) constituent un paquet financier pour NewOpel (Opel après vente) d'une valeur de 4,5 milliards d'euros. Les deux autres candidats encore en lice pour la reprise sont l'équipementier austro-canadien Magna et l'investisseur RHJ International, exigent en effet des garanties publiques considérables. Sachant que tant Angela Merkel que les quatre Länder soutiennent l'offre de Magna, une garantie de 4,5 milliards est nécessaire en sus du crédit-pont de 1,5 milliard que les Allemands ont déjà accordé à Opel pour qu'elle règle ses problèmes de trésorerie. Magna compte sur 4,5 milliards de garanties publiques, tandis que RHJ ne demande "que" 3,6 milliards. En fin de compte, les gouvernements allemand et le conseil d'administration de GM auront le dernier mot puisqu'ils contrôlent ensemble la "Treuhand" (société en fidéicommis) qui gère actuellement Opel. A l'approche des élections outre-Rhin le mois prochain, il est plus que probable que les politiciens allemands privilégient leurs propres usines, qui emploient un total de 25.000 personnes. Les usines étrangères passent en second, notamment celles d'Ellesmere et de Luton (Vauxhall) au Royaume-Uni, de Saragosse en Espagne et de Gliwice en Pologne - ainsi qu'Opel Anvers, qui ne maîtrise plus son propre destin. On ne sait pas encore si et quand les pays autres que l'Allemagne seront invités aux négociations.

Durant le 1er semestre 2009, le trésor public a encaissé 36,4 milliards d'euros, soit environ 8,2 milliards de moins que durant la même période en 2008 (44,7 milliards). C'est ce qu'expriment les statistiques du Service Fédéral Finances. Le manque à gagner résulte de la crise économique; les entreprises prévoient moins (ou pas) de bénéfices cette année, ce qui a fait baisser les versements anticipés de 32% (-3,7 milliards d'euros). Elles distribuent en outre nettement moins (ou pas du tout) de dividendes (-500 millions d'euros). Etant donné que les particuliers épargnent davantage et dépensent moins, les recettes de la TVA s'effondrent (800 millions d'euros). Comme le marché de l'immobilier ralentit, l'Etat encaisse moins de droits d'enregistrement (-400 millions), et dans la mesure où le patrimoine de nombreux belges a souffert de la crise, les droits de succession s'amenuisent (-100 millions). Le plan de redressement économique du gouvernement Van Rompuy, qui permet aux entreprises de reporter d'un trimestre le paiement de leur précompte professionnel, a également un impact négatif sur les recettes fiscales.

Selon la météo, aujourd'hui sera la journée la plus chaude de l'année, avec des températures atteignant 34 degrés. Grâce à ce bel été (et peut-être aussi à la crise), les domaines récréatifs entourant de grands plans d'eau font des affaires en or, puisqu'ils accueillent beaucoup plus de nageurs que les années précédentes. Le Zilvermeer de Mol dénombre 120.000 visiteurs comme l'été-record de 2003, et De Nekker (Malines), De Ster (Sint-Niklaas) et le Boekenberg (Deurne, près d'Anvers) battent des records. "Nous avons accueilli 110.000 visiteurs depuis avril", se réjouit Dirk Smet de De Ster. "C'est 10.000 de plus que durant l'été 2008, et le mois d'août n'est pas encore terminé." Les domaines récréatifs remarquent toutefois que leurs hôtes consomment moins, sans doute à cause de la crise. Paradoxalement, celle-ci est une des raisons qui expliquent le succès des domaines récréatifs - les gens voyagent moins, mais recherchent tout de même la fraîcheur de l'eau.

The annual rock festival in the Flemish Brabant capital is all-Belgian and completely free.

The annual 100km walk through three Flemish provinces is the ultimate test for ramblers.

The mercury reached 32.4 degrees yesterday in the centre of Belgium, and today it is expected to go even higher to 33 or 34 degrees, which will make 20 August the hottest day of the year. Belgians are departing en masse for the 60 kilometres of Belgian coastline, braving hours in traffic jams that are likewise breaking all records. While tour operators have registered a downturn in holidays by air for the first time in years, local tourism on the coast has been flourishing. Figures for August have not yet been released by Westtoer, the West Flanders tourist company, but July already saw a huge increase over last year. Westtoer has however noted a shift towards shorter breaks and towards day trips as opposed to accommodation-based holidays. On a standard good day, the coastal region will see some 250,000 day-trippers on top of the 350,000 holidaymakers spending a longer period at the seaside. If the region is `profiting' from the crisis - given that more people are opting to holiday closer to home - is as yet difficult to judge, says Westtoer. The weather is the most important factor whether or not Belgians will head for the coast and, as is also the case for tour operators, a shift towards late bookings has been witnessed. These holidaymakers only book a holiday once good weather has been forecast. Should the weather be poor, then they will still book a last-minute holiday to, for example, Turkey, says Westtoer. But all signs point to summer 2009 being a great season for coastal tourism, even though the high-season of summer is no longer the all determining factor when it comes to seaside turnover. Two-thirds of turnover in the sector is now realised outside of summer, during the other holidays and over the weekends.

The average hospital writes down some 170,000 Euros per year in unpaid invoices, says Zorgnet Vlaanderen, the umbrella organisation for Christian care institutions and hospitals. The hospitals thus frequently acquit the fees of patients of limited means. They are, indeed, frequently confronted with a fait accompli if patients are caught in a situation not being able to pay. The survey, which Zorgnet Vlaanderen conducted amongst its own hospitals, shows the many hospitals employ initiatives - primarily social services-based - in order to help patients that struggle to pay their medical debts. For example, they allow for payments to be spread out or permit payment through the `third-party payment schemes', under which the patient only has to pay the non-refundable part of the medical expenses to the hospital, the rest being obtained directly from the health insurance fund. The same scheme can be employed for patients who have hospitalisation insurance. In other cases, some hospitals are compelled to make use of their own in-house social fund. But the primary requirement remains to weed out the wanton defaulters, as these people can still expect a visit from a bailiff. And so the hospital also remains in touch with the Public Centres for Social Welfare (OCMWs) in surrounding municipalities in order to check the solvency of its patients. The newspaper De Morgen contacted a number of hospitals that confirmed the issue, although for a hospital group like AZ Sint-Niklaas the unpaid invoices amounting to 200,000 Euros only constitutes 0.3 percent of total turnover. But the number of payment schemes and debt rescheduling schemes (through the Welfare centre OCMW) did still rise from 6.8 to 8.4 percent between 2007 and 2008. The financial crisis appears to have further exacerbated the problem in 2009, one of the reasons being a dramatic increase in job-losses in certain areas.

The urgent request by Minister of Justice Stefaan De Clerck (CD&V) to make use of at least temporary disciplinary measures with regard to the disputed judge Francine De Tandt will - for now - come to naught. De Clerck cannot impose any disciplinary measure against judges himself, but urged chairman of the Court of Appeal Guy Delvoie to suspend De Tandt. But the ministers call remains unheeded to date. Delvoie, on the verge of being appointed to the Yugoslavia Tribunal, is on holiday and his stand-in is in no rush to suspend De Tandt either. The Court of Appeal says it wants to ensure the judge's right of defence in the courts and will first hold a hearing. It is possible that Delvoie would rather leave the tricky decision on De Tandt over to his successor, De Morgen newspaper says. Delvoie has been sitting on a disciplinary investigation into De Tandt said to be highly critical of her since 2007, without taking any action. De Tandt has announced that she has no intention whatsoever of standing down as chair of the Commercial Court. That would be akin to acknowledging her guilt, she maintains. The judge has called for an investigation to be conducted as quickly as possible in order to prove her innocence. The opposition parties Sp.A and Groen! continue to insist that the investigation cannot be conducted in Brussels, as it could never be free of the taint of bias in the capital region.

The cost of living in Brussels is 67.6 percent of that in New York and, if rental prices are excluded, that rises to no less than 84.7 percent. The figures are the result of a study by the Swiss bank UBS, which compared price levels for 73 major metropolitan areas using 30,000 data covering 154 articles and services. The Belgian capital is situated in the middle bracket amongst European cities, while around the globe 19 of the 73 urban conglomerations are more expensive than Brussels. While Tokyo, Oslo, Zurich, Copenhagen and Geneva top the list, the other Nordic capitals Helsinki and Stockholm are also more expensive than Brussels, as do Paris, Munich, Frankfurt and Luxembourg in the neighbouring countries and capital cities like Vienna, Dublin and Rome. London, Barcelona, Amsterdam, Madrid and Berlin are cheaper than Brussels. Southern and eastern European cities like Lisbon, Athens, Prague, Warsaw and Budapest are clearly less expensive than western European cities. UBS observes that the price gap between West and East Europe is narrowing at a very slow rate - it was 38 percent three years ago, and today it is 35 percent. On an international scale, Brussels approximates Los Angeles, Dubai, Singapore and Chicago in terms of cost of living. Comparing the results to the previous survey, conducted in 2006, it emerges that cities like London, Moscow and Seoul have become notably cheaper, although this is in part merely illusory. The downturn in prices is primarily due to the devaluation of the local currency when compared to the dollar.

Even if the government is to keep its promise of rescheduling debt next year, the public debt will only return to its pre-crisis 2007 level in 2018, editorial staff at De Tijd newspaper have calculated. Due to the fact that the government set aside 20 billion Euros in 2008 to bail out the Fortis, Dexia and KBC banks, as well as the insurer Ethias, the debt-to-GDP (gross domestic product) ratio in that same year rose for all governments for the first time in 15 years. The dramatic recession, recovery plans and additional support for KBC means that public debt has increased even faster in 2009. Next year the psychologically important threshold of 100 percent of the GDP will be breached. On the basis of the latest forecast by the major banks and the Federal Planning Bureau, as well as the promised budgetary savings of 0.5 percent this year, the budget will only be balanced by 2016 - a year later than the government's target. Public debt will peak at over 102 percent of the GDP in 2011, after which it will gradually sink, going below 2007 levels once again in 1018. But should the state recover the billions it invested in the banks, then the additional debt burden incurred by the financial crisis will be neutralised two years earlier than expected.

Rio Tinto has delayed the sale of its talc division to the Belgian sand-extraction group Sibelco indefinitely. 'We're waiting for improved market conditions,' the UK-Australian mining company group told personnel at the French Luzenac company. Sibelco, which is in the hands of the Emsens family (principal shareholders in Etex) initially made a bid, together with a chemical company, for Rio Tinto Minerals, which also includes the American producer of refined borate, Rio Tinto Borax. The plan was that Borax would go to the chemical group while Sibelco would take over Luzenac. But at the end of last year Rio Tinto scrapped the sale of Borax, and it has now followed suit with Luzenac. The sale was rumoured to be almost concluded, but Sibelco was not prepared to meet some of the demands imposed by Rio Tinto. Luzenac is the world's biggest manufacturer of talc and also has a factory in Ghent. Sibelco is in turn, with some two billion Euros turnover, the biggest sand-extraction company.

The Belgian arachnological society ARABEL has warned that the black widow spider has been advancing in Flanders. The extremely venomous spider has been immigrating in American containers, entering the country through the Port of Antwerp. At present there are hundreds of the American arachnids crawling around the region, primarily in Antwerp. The newspaper Het Laatste Nieuws says that studies have shown that they are arriving in Belgium as a result of the trade in vintage automobiles from California. Arabel advises companies to immediately get in touch with them if they discover a black widow. The spiders are not aggressive by nature, but should they bite - and in 20 percent of cases they release poison when biting - the venom will cause respiratory problems and heart palpitations. Black widows are about 4.5 cm long and have a round black body and a red hour-glass shape on their abdomen. The arachnological society has also recommended that regional hospitals stock up on antidote.

Captain Cédric Van Branteghem doesn’t expect our team to take any medles.

The Rimpelrock Festival is specifically aimed t the over 50’s

Dinara Safina (WTA 1) brought the Flemings’ comeback to an end in the quarter finals of the Cincinnati Masters Tournament.

Although the Belgian Defence Ministry denies our sailors acted improperly, an apology has been issued.

Les efforts fournis par les régions depuis quelques temps pour encourager la mobilité professionnelle interrégionale - autrement dit le fait de recruter parmi la multitude de chômeurs en Wallonie et à Bruxelles pour les nombreux postes vacants en Flandre - portent enfin leurs fruits. En approximativement un an, au moins 3500 Wallons et Bruxellois francophones ont trouvé un emploi en Flandre via un canal officiel, comme le démontrent les chiffres de l'office flamand pour l'emploi (VDAB). Fons Leroy, qui dirige l'organisme, estime le résultat satisfaisant, tout en précisant qu'il y a moyen de faire mieux. Les réticences qu'éprouvaient les francophones à franchir la frontière linguistique pour trouver un emploi ont longtemps été une cause d'irritation, surtout dans le Brabant Flamand et dans le sud de la Flandre Occidentale et Orientale, où il y avait pénurie de main-d'oeuvre. Après nombre de vaines tentatives, le succès a commencé à se manifester lorsque les régions flamande, bruxelloise et wallonne ont conclu un accord sur la question. La première étape consistait à publier toutes les offres d'emploi flamandes dans les services francophones, la seconde à charger des équipes "mixtes" d'intervenir activement dans le processus menant à l'obtention d'un emploi. En 2007, le VDAB a envoyé 62.000 offres d'emploi à ses collègues wallons du Forem et 65.000 à son homologue bruxellois Actiris. Entre le printemps de 2007 et celui de 2008, le VDAB et le Forem ont organisé 16 "job datings" (événements de mise en relation professionnelle). Quinze mille cinq cents chômeurs wallons ont ainsi été "sensibilisés" et 8700 "mobilisés" pour 6700 emplois flamands. Des cours de langue ont aussi été organisés à grande échelle. Ces efforts combinés ont permis à des francophones de pourvoir 3500 emplois dans le Nord du pays, soit 10% des 36.000 wallons travaillant en Flandre.