L'Europe n'accepte pas que les frais d'investissements de la BAM (Beheersmaatschappij Antwerpen Mobiel) qui assurera la réalisation de la liaison d'Oosterweel et d'autres grands projets de mobilité du "Masterplan" anversois ne soient pas intégrées au budget de la Flandre. L'an dernier, le service européen des statistiques, Eurostat, avait déjà fait savoir que le ministre flamand du Budget Dirk Van Mechelen (Open VLD) ne pouvait pas sortir les dépenses du Masterplan de son budget. Van Mechelen avait alors tenté de trouver une solution créative pour éviter malgré tout d'intégrer les dépenses du partenariat public-privé dans son budget, mais Eurostat avait refusé. Le 12 mars, le service a signalé que les actifs de la BAM devaient être inscrits au titre d'actifs publics, et que tous les investissements de la BAM sont par conséquent des dépenses publiques. Selon Eurostat, les pouvoirs publics flamands sont la principale partie prenante dans tous les projets du Masterplan, et le porte-parole de la BAM a signalé que des tractations sont en cours avec Eurostat. Mais on ne peut pas encore parler d'avancée, de sorte que le prochain gouvernement flamand devra faire face à un déficit budgétaire supplémentaire de 2 milliards - en plus des 8,9 milliards qu'il devra économiser pendant la prochaine législature, selon les calculs du ministre-Président CD&V Kris Peeters.

Le vice-ministre-Président Frank Vandenbroucke (SP.A) rejette avec force l'intention de Bart De Wever, président du parti nationaliste flamand N-VA, de saborder toutes les négociations avec le gouvernement fédéral. De Wever voudrait en effet paralyser le fédéral, qui doit, selon lui, se limiter à assainir. Dans une crise économique comme celle qui sévit actuellement, cette attitude équivaut à foncer droit dans le mur, Vandenbroucke explique dans un entretien accordé au Standaard. Pour lui, le fait que Karel De Gucht, ministre Open VLD des Affaires étrangères, flirte avec l'idée d'échanger les socialistes contre les nationalistes au gouvernement flamand, est une grossière erreur. De Gucht se comporte comme s'il avait le choix du troisième partenaire, poursuit Vandenbroucke, qui ajoute que les libéraux veulent se défaire des socialistes pour protéger ainsi leur flanc droit (contre LDD, N-VA). Son parti, le SP.A, veut au contraire insuffler une nouvelle vie au gouvernement fédéral, alors que la N-VA a l'intention de paralyser non seulement le gouvernement fédéral, mais aussi le pays tout entier pour qu'il puisse être scindé, fût-ce de manière "démocratique". C'est du moins ce qui ressort de leur programme, explique Vandenbroucke. Selon le ministre, il est au contraire urgent d'élaborer une politique socio-économique tant au niveau européen que fédéral ou flamand. Et si les pouvoirs publics fédéraux ne souhaitent plus soutenir certains groupes-cibles, le gouvernement flamand devra prendre le relais. Sur le plan de la réforme de l'Etat, la Flandre doit choisir des dossiers prioritaires, comme une politique de l'emploi pour les plus de 50 ans, poursuit Vandenbroucke. Le SP.A s'oppose aussi aux mesures sociales linéaires, telle qu'une allocation familiale complémentaire comme la proposent le CD&V et la N-VA, que les socialistes flamands préféreraient voir accorder en priorité aux enfants de familles plus démunies.

A la demande expresse de son parti, Guy Verhofstadt, tête de liste européenne pour les libéraux flamands de l'Open VLD, s'est exprimé sur la politique intérieure lors du meeting de son parti à Hasselt, dans le Limbourg. L'Open VLD craint que Verhofstadt obtienne un score éclatant lors des européennes du 7 juin, mais que de nombreux électeurs boudent sa formation au niveau régional. Dirk Van Mechelen, le ministre du Budget, ne convainc pas comme ministre-Président potentiel, selon De Standaard, et il a donc fallu que le très populaire Verhofstadt donne à nouveau son opinion sur l'état de la nation. "Nous avons derrière nous deux années dramatiques, deux années qui ont semé la zizanie dans le pays. Deux années de crise politique latente. Nous ne pouvons nous en permettre une troisième. (...) Je suis consterné par l'absence de volonté politique, l'absence de leadership, de vision et de courage, a-t-il déclaré, visant ainsi le leadership actuel du CD&V. Verhofstadt a également averti le MR et le PS qui, au sud du pays, dont la campagne consiste à laver leur linge sale en public, rendant ainsi impossible toute approche de la crise institutionnelle. Verhofstadt a lancé un appel pour élaborer une "stratégie anti-crise énergique", bien que son parti siège à la fois au régional et au fédéral. Concernant son propre rôle, il a répété qu'il était disponible pour faire avancer les dossiers difficiles, comme la réforme de l'Etat. En revanche, il ne souhaite pas emmener son parti au prochain gouvernement fédéral.

Encouragé par un vent favorable dans quelques sondages d'opinion, la présidente de Groen! Mieke Vogels a déjà laissé entendre à plusieurs reprises que son parti était disposé à remplacer le SP.A dans le prochain gouvernement flamand. Mais la perspective n'a pas l'heur de plaire au ministre-Président Kris Peeters, qui veut coûte que coûte que le prochain gouvernement régional mette à exécution son plan "Vlaanderen in Actie" (Flandre en action), élaboré par 1500 experts dans les domaines les plus divers et signé par plus de cent organisations. Ce plan à long terme, exempt de toute marque de politique politicienne, doit en effet tenir sur plus d'une législature. Mais pour les verts, c'est plutôt un exemple de ce qu'il ne faut pas faire, car il met l'accent sur le secteur logistique pour stimuler l'économie au lieu d'investir dans l'économie verte. Peeters rétorque que Groen! sélectionne expressément les points qu'il peut critiquer. Ainsi, selon lui, le parti dénonce le fait que "l'équivalent de seize terrains de football d'espace public disparaissent chaque jour en Flandre", ce qui n'apparaît nulle part dans le plan. "Groen! est entièrement isolé dans ses positions extrêmes", poursuit Peeters, qui trouve que les Verts feraient mieux d'étudier son projet de manière approfondie avant de le critiquer. Une coalition "jamaïcaine" de démocrates-chrétiens, libéraux et verts semble dès lors de plus en plus improbable, conclut De Standaard. Outre un veto contre le plan de M. Peeters, Groen! a également fait savoir qu'ils excluaient la nouvelle prime à la consommation que les libéraux mettent en vedette dans leur programme.

En mai, la Flandre totalisait 186.005 chômeurs, soit 23,2% de plus que douze mois plus tôt. Le fait que le chômage augmente n'est plus un secret pour personne, mais cette augmentation s'accélère chaque mois. En janvier, la hausse annuelle se chiffrait à 9,8%; elle atteignait 15,3% en février et 18% un mois plus tard. En mai, c'est un nouveau record qui tombait avec une poussée à 23%. Selon le ministre socialiste de l'Emploi Frank Vandenbroucke, il faut à tout prix prendre rapidement en charge les nouveaux sans-emploi. "L'encadrement et la médiation sont des armes puissantes contre la flambée du chômage. Pour l'instant, on trouve encore des offres d'emploi, mais qui sait si ce sera encore le cas dans six mois ?" Selon l'économiste Luc Sels de l'Université de Leuven, le nombre de travailleurs qui perdent leur emploi va encore augmenter pendant quelques mois, car de très nombreuses entreprises ne parviennent plus à fournir les efforts nécessaires pour conserver leurs effectifs en recourant au chômage économique et au crédit-temps. Les jeunes sont les principales victimes de la crise. Le chômage parmi les moins de 25 ans a explosé (+44%) en un an, et le nombre de jeunes diplômés qui sont en stage d'attente pour leurs allocations de chômage a augmenté de 54 pour cent. Pour Vandenbroucke, les entreprises sont moins enclines à engager des jeunes. Par ailleurs, ceux-ci travaillent souvent sous statut d'intérimaire ou sous contrat à durée déterminée. Enfin, la règle du "dernier engagé, premier licencié" en vigueur lors des dégraissages joue aussi en leur défaveur.

Aujourd'hui, la Flandre totalise pas moins de 20.000 installations photovoltaïques qui produisent pratiquement 100 MW en puissance de pointe (MWp) : "Fin 2009, nous espérons avoir franchi le cap des 150 MWp en photovoltaïque", a déclaré hier la ministre flamande de l'Environnement Hilde Crevits (CD&V) à l'occasion de la mise en service de la plus grande toiture solaire de Flandre. La pose de ce type d'installations connaît d'ailleurs une forte croissance en Flandre cette année : sur les 100 MWp installés, un tiers environ l'est dans des entreprises et le reste chez des particuliers. La forte croissance de cette année est liée à une modification de la législation, puisque ceux qui font installer des panneaux solaires cette année se verront accorder par les pouvoirs publics 450 euros par 1000 kw/h d'électricité solaire produite, ce pendant 20 ans. En 2010, ce montant retombera à 350 euros. La baisse de cette subvention est liée à celle du coût de l'installation : en 2003, installer des panneaux produisant 1 kW coûtait encore 8000 euros, contre 5000 seulement aujourd'hui.

Le Centre de Politicologie de l'Université de Leuven a procédé l'an dernier à un sondage concernant les intentions de vote de 3.334 jeunes qui se rendront aux urnes pour la première fois ce 7 juin. C'est le CD&V qui l'emporte haut la main avec 25,5% des intentions de vote. Le résultat a de quoi surprendre, car voici deux ans, le même groupe cible (qui avait 16 ans à l'époque) privilégiait de loin le Vlaams Belang. En deux ans, celui-ci est retombé de 25,8% à 18,1% et arrive donc deuxième. Selon le chercheur Mark Hooghe, beaucoup de jeunes reflètent les préférences politiques de leur foyer. Des années 1970 au début des années 1980, les jeunes de 18 ans votaient surtout à gauche, mais l'ère de la jeunesse rebelle est terminée, et il y a beaucoup plus de continuité entre les jeunes et leurs parents. Groen!, parti progressiste, continue à enregistrer un bon score (13,2%) auprès des jeunes, mais avec 14,6%, le SP.A semble boudé par les nouveaux électeurs. Enfin, il semble que les jeunes de 18 ans ne soient pas des électeurs particulièrement enthousiastes, puisque si le vote n'était plus obligatoire, seuls 60% d'entre eux se rendraient aux urnes.

The Open VLD believes that the current Budget Minister Dirk Van Mechelen (Open VLD) will be a better leader of the Flemish government than incumbent Minister-President Kris Peeters (CD&V). Open VLD chairman Bart Somers says that while Peeters did not do too badly as minister-president, that was when things were running smoothly. Peeters succeeded in keeping the team of Flemish ministers together and reconciling them, but now that we have hit more troubled times, someone who has the courage to make decisions is required, Somers said. "The issue today is not how much everyone gets, but rather where we are going to implement savings," he added. Somers believes that the Open VLD is the only party that dares to propose cost-cutting measures. The Open VLD intends to "strip the state of its fat", calling for half the retiring civil servants not to be replaced and the abolishment of provincial administrations. This distinguishes the liberals from the other parties and from Peeters, says Somers, who all want to retain the status quo. According to Somers, Van Mechelen is the minister who has proven in the past that he can make such decisions, and he is therefore more fit than Peeters to become the minister-president. Under Peeters the immobility at federal level threatens to contaminate the Flemish government. New leadership is also required with regard to state reform, the chairman believes, with the CD&V demonstrating no results under Yves Leterme and Peeters in the last two years. To Somers, it is incomprehensible that Peeters "bluntly rejects" the help of Guy Verhofstadt, the leading liberal candidate for Europe, in the negotiations on state reform.

After finally voicing his feelings on the domestic political crisis and promptly offering his help - from the European parliament - in reaching an agreement on state reform, Guy Verhofstadt received a scornful response from the CD&V and N-VA parties. "Utterly incredible," the N-VA said, "for ten years this man was incapable of realising anything on the level of state reform." Verhofstadt's criticism of his Christian democrat successors Yves Leterme and Herman Van Rompuy - albeit without directly naming them - has clearly not gone unnoticed. Verhofstadt pointed out that Belgium has stagnated and that he was incensed about the lack of political will, leadership, vision and courage displayed in the last two years. Former prime minister Yves Leterme (CD&V) took it personally and reacted on his Facebook page: "Verhofstadt seems to be willing to solve the problems he himself created." Minister-President Kris Peeters (CD&V) also stated he did not need Verhofstadt to facilitate his negotiations on state reform. "In the past the most comprehensive state reforms have always been realised by the Christian democrats, and I can assure you that this state reform will also take place under the leadership of a Christian democrat," he said. Sven Gatz, parliamentary leader of the Open VLD, responded that, "the rejection of the helping hand offered by Guy Verhofstadt" on the part of Kris Peeters "is arrogant, silly and down-right incomprehensible".

Foreign investment in Belgium fell 19 percent from 175 projects in 2007 to 142 in 2008, a study by the consultancy agency Ernst & Young indicates. In this respect Belgium is below the European average for foreign investment, which has remained at a stable level. Belgium dropped from fifth to eighth place on the list of the most attractive European investment countries. Investment from the US dropped from 49 to 38 projects, and even the flow of investment from neighbouring countries has slowed. According to Ernst & Young (E&Y), it is particularly alarming that only half of the foreign investments in our country are greenfield investments (completely new ones), with the other half involving expanding existant projects. Job creation from new investments was limited to 3,391 new jobs, a downturn of 23 percent. The successive political crises in 2007 and 2008 have damaged the image of Belgium as being a safe country for investment, the E&Y survey among more than 800 international managers indicates. They also highlighted the lack of political and legislative stability as well as transparency as being significant obstacles to investment in Belgium. Also mentioned are the pressures of taxation and the lack of an entrepreneurial culture. As has been the case in the past, the downturn is particularly severe in Flanders. Since 2005, the share in investments decreased from 60 to 52 percent in the northern region, compared to 28 percent in Wallonia and 20 percent in Brussels. And the immediate future does not promise improvements either, with the number of international companies considering investment in Belgium in the near future dropping from 33 percent in 2008 to 23 percent in 2009.

Repeating what Olivier Maingain of Brussels francophone coalition partner FDF had stated during the weekend, Didier Reynders, chairman of the MR francophone liberals, agreed that there were too many Flemings sitting in the Brussels Parliament. "There are 17 Flemish members of parliament out of 89, while only 15 percent of the population is Flemish," he said. Reynders wants the over-representation to be addressed in the talks on state reform with Flanders. The expansion of the Brussels region and the issue of the three un-appointed mayors must also be addressed "through a tranquil debate," he said. The Flemish Brussels representatives of the Flemish sister party Open VLD, Guy Vanhengel and Sven Gatz called the statements of Reynders "deplorable". "The more the MR follows the FDF, the smaller the chances of political stability in this country become," they said. Flemish minister Frank Vandenbroucke (SP.A), responsible for policy in the Brussels periphery, warned that Flemish representation and the boundaries of Brussels must not be altered. "With aggressive statements like that, we will not move forward an inch when it comes to state reform," he said. Bart De Wever (N-VA) believes the statements demonstrate an improbable arrogance. "Anyone considering himself a potential leader of the country, would do well to also consider the Monday after the elections," said CD&V deputy prime minister, Steven Vanackere.

The Belgian energy watchdog CREG says that electricity producers Electrabel and SPE claimed 328 million Euros too much from their customers last year. This is the amount of free CO2 emission rights obtained, which were still included in the price of electricity. Furthermore, this is not the first time the power companies have done this, adding 1.5 billion Euros worth of free CO2 emission rights to the electricity price for companies over the last four years. Debate on the disputed billing of CO2 rights is raging in many other European countries too. In the whole of Europe the windfall profits for the power sector are estimated to be tens of billions of Euros. The latest figures will compel the Belgian government to once again reprimand the electricity sector, and in particular the largest domestic electricity producer, Electrabel. The excess billing will only fan the flames of the growing conflict between the energy giant controlled by the French group GDF Suez and the Belgian government. Relations are already strained after the 250 million Euros in taxes the government demanded from nuclear energy producers Electrabel and SPE. This year, the government is considering a similar tax of no less than 500 million Euros, an amount GDF Suez describes as being out of all proportion. Electrabel will fight the nuclear tax in the Constitutional Court.

The Brussels Prosecution Office is investigating abuse of prior knowledge by Fortis executives. In the wake of the sale of Fortis to BNP Paribas in early October, the Brussels prosecutor's office obtained information on suspect transactions involving Fortis stock, giving rise to suspicions of prior knowledge being involved. After a thorough investigation a judicial investigation was launched a month ago, which included premises being searched. The public prosecutor's office is refusing to divulge much information, but according to De Tijd newspaper the investigation involves transactions of millions of Euros in stock during the crucial period preceding the sale of Fortis to BNP. The allegation involves privileged information being leaked at an executive level within Fortis. According to De Tijd, the Banking, Finance and Insurance Commission (CBFA) will undertake a parallel administrative investigation, which may result in administrative sanctions.

The initial results of the comprehensive study on teaching as a career undertaken by the Vrije Universiteit of Brussels and the University of Antwerp, commissioned by Minister of Work, Education and Training Frank Vandenbroucke (SP.A), were leaked yesterday. The study showed that teachers are slightly more satisfied with their jobs than the average working person, earning about an average income, but slightly less than other skilled workers. The hours are shorter, although teachers feel that they work long hours unpaid (in Flanders they only get paid for the lessons). As far as combining family and work, they are better off than in most other jobs. Male teachers undertake more domestic chores than males in other jobs. Sixty percent of teachers are female, while fifty percent accept they will never be promoted. Promotion and competition are not that important, but values such as reconciling work and the family life, creativity, job security and independence take priority. The fact that a mere 12 percent of teachers have left the profession between 1991 and 2001 indicates that they are satisfied. However, very few people from other professions choose the pedagogical path, while departure is prevalent amongst young teachers within the first five years of graduating. And finally, teachers are on average less chauvinistic, individualistic and ethnocentric than other jobs, and are therefore well-placed to implement a sense of public responsibility in the youth, the study concludes.

02/06/09 - The Brussels Magritte Museum opens to the general public on 2 June. More than two hundred paintings, drawings, sculptures and photos are being exhibited, painting a picture of Magritte's entire career. The museum is open Tuesday through Sunday from 10 am to 5 pm (Wednesdays until 8 pm).

Political blogger, Dr. NoelleAnne O'Sullivan, takes a look at the campaign for the Euro elections in Belgium for Flandersnews.be. Her first blog for the VRT: where is the campaign in Brussels?

Belgium's justice minister criticized a judge Friday for letting a thief walk free because of prison overcrowding.

Germany reached a deal with Canadian auto parts group Magna to save carmaker Opel.

The Russian Soyuz capsule carring 3 new space station residents successfully docked at the orbiting complex.

2 more cases of infection with the H1N1 flu virus have been confirmed: a 30 year old man and a 10 year old child.