Plus d'un petit enfant sur cinq ne parle pas néerlandais chez lui
En ce jour de rentrée des classes, De Morgen se penche sur l'utilisation du néerlandais parmi les plus petits et constate que sur l'ensemble des enfants de trois ans qui entrent aujourd'hui en maternelle, 21,1% ne parlent pas néerlandais chez eux. Ce chiffre atteint même 54,9% à Anvers, 40% à Genk et 33,1% à Gand. Une analyse des rapports de l'organisme Kind & Gezin montre que le nombre de bambins concernés augmente chaque année, et sera de 56% à Anvers dans deux ans. Gand enregistre également un accroissement annuel de 1%.
Pour Meryem Almaci de Groen!, qui a fait des recherches sur le thème "allochtones et enseignement", le fait que les parents de cette jeune génération soient souvent nés et aient grandi en Flandre ne joue aucun rôle. Pour beaucoup de parents, la langue véhiculaire reste celle dans laquelle ils se sentent le plus à l'aise, et qu'ils parlent avec leurs enfants. En outre, en vertu de la politique de mariage, le ou la partenaire provient souvent du pays d'origine, de sorte que le néerlandais n'est pas la langue principale de ces familles. L'échevin de l'enseignement gantois Rudy Coddens (SP.A) doute que cet état de choses facilite l'intégration des enfants, mais Almaci estime que la langue n'est pas le premier critère pour définir si l'intégration se déroule bien. Pour elle, le fait que le néerlandais ne soit pas la première langue d'un groupe de plus en plus important témoigne simplement d'une évolution sociétale.
Pascal Smet (SP.A) fait ses classes comme ministre de l'Enseignement
Ces dernières semaines, le ministre de l'Enseignement frais émoulu Pascal Smet (SP.A) a beaucoup planché sur le portefeuille que lui a transmis son prédécesseur et camarade de parti Frank Vandenbroucke. Smet hérite d'une administration bien huilée et d'une politique déjà bien dessinée. Les principales priorités jusqu'en 2020 sont esquissées, et en tant que socialiste, il estime logique de se ranger derrière la politique que Vandenbroucke a élaborée. Mais cet ancien ministre bruxellois a aussi ses chevaux de bataille : il plaide par exemple pour l'introduction de l'anglais comme troisième langue officielle à côté du néerlandais et du français dans la Capitale, et est partisan d'un enseignement multilingue. Par ailleurs, il considère que l'enseignement néerlandophone à Bruxelles "vit au-dessus de ses moyens" : il y a trop de non-néerlandophones qui le fréquentent, de sorte que l'on y parle parfois à peine néerlandais. Il entend donc poser plus d'exigences vis-à-vis des parents concernés.
Le nouveau ministre de la Jeunesse et de l'Enseignement a également l'intention de faire tomber une série de murs autour de l'école : pourquoi un enfant étudiant le solfège pendant le weekend ne pourrait-il pas le faire à l'école ? Pourquoi un club d'athlétisme ne pourrait-il pas utiliser l'infrastructure de l'école ?
Même si l'enseignement flamand compte parmi les meilleurs du monde, Smet constate que les étudiants les plus intelligents ont de moins beaux points qu'avant, que les chances de réussite pour les enfants de migrants restent extrêmement minces, et que les jeunes issus d'un milieu ouvrier perdent plus rapidement leur intérêt pour un diplôme. C'est pourquoi il accorde tant d'importance à l'égalité des chances dans l'enseignement.
Enfin, la profession d'enseignant doit être revalorisée (surtout pour les jeunes professeurs) en offrant plus de sécurité d'emploi et un horaire moins changeant, de façon à ce qu'un enseignant sur trois ne déserte plus l'enseignement au bout de cinq ans comme c'est actuellement le cas.
Peeters remet de l'ordre au Flanders House
Le ministre-Président Kris Peeters (CD&V) n'a pas attendu les révélations de Jean-Marie Dedecker pour ouvrir une enquête sur les abus présumés du Flanders House à New York. Selon ses propres dires, le président du conseil d'administration l'aurait alerté au sujet de toute une série d'éléments qui ne peuvent pas être passés au bleu, notamment le statut des travailleurs et les facturations de l'entreprise privé du directeur Philip Fontaine et de sa partenaire. Le conseil de Flanders House se réunira demain, et le ministre-Président veut prendre cette semaine encore les mesures qui s'imposent.
Peeters tique tout particulièrement à propos des abus : "Si tout cela est exact, c'est particulièrement grave. Nous allons assainir en profondeur en Flandre, et je ne tolérerai pas qu'on abuse de l'argent du contribuable flamand ailleurs; c'est pourquoi nous allons agir le plus rapidement possible."
Peeters déplore tout particulièrement le fait qu'après un an, tout le projet soit mis en cause. Pour autant, il n'est pas question de le condamner en bloc : "Si le directeur est en faute, nous devons immédiatement faire place nette pour recommencer avec d'autres effectifs, et éviter de jeter le bébé avec l'eau du bain".
Le déficit budgétaire s'élève à 25 milliards d'euros
Jusqu'il y a peu, les estimations du déficit public faisaient toujours état de 20 milliards d'euros. Cependant, il semble bien que le chiffre réel s'élève à 25 milliards, soit 7% du PNB belge. Le ministre libéral du budget Guy Vanhengel a publié ces informations hier au bureau de parti de l'Open VLD. Les libéraux craignent que chacun, au gouvernement, ne soit pas conscient de l'urgence que requiert un tel déficit. Quoi qu'il en soit, l'Open VLD veut avant tout voir quelles dépenses superflues peuvent encore être supprimées avant d'envisager d'augmenter les impôts. Les chiffres produits par Vanhengel concordent avec un avis du Conseil Supérieur des Finances transmis récemment au gouvernement, aux termes duquel le vieillissement de la population et la hausse des taux d'intérêt continueront à faire augmenter le déficit même après la crise économique. Aujourd'hui, pour la première fois après les vacances, le gouvernement fédéral de Herman Van Rompuy se penchera sur l'état du budget. Pour le 20 septembre, il devra remettre un budget pluriannuel adapté à la Commission Européenne, et les budgets 2010 et 2011 devront être prêts pour la mi-octobre, avec des mesures d'économie concrètes, un accord avec les régions et communautés sur les montants de leur contribution ou leur propre déficit, et une décision sur d'éventuels impôts complémentaires.
Nouveau projet de loi : les actionnaires décident des parachutes dorés
Depuis le début de la crise, le gouvernement fédéral a entrepris de préparer une législation visant à limiter les parachutes dorés (les indemnités de licenciement des cadres supérieurs). Le Conseil d'Etat a rejeté la proposition initiale de l'ancien ministre de la Justice Jo Vandeurzen (CD&V), qui plafonnait l'indemnité : il y voyait une discrimination par rapport à d'autres employés. Aujourd'hui, une alternative élaborée par le ministre de la Justice Stefaan De Clerck (CD&V) sera discutée en cabinet restreint. Celle-ci limite l'indemnité des top managers à douze mois de salaire, à deux exceptions près : lorsqu'une entreprise prévoit une indemnité plus élevée dans le contrat, à valider par l'assemblée générale des actionnaires, ou en cas de reprise hostile. Dans ce dernier cas, l'indemnité pourrait atteindre 18 mois de salaire. La nouvelle règlementation ne s'appliquera qu'aux nouveaux contrats, mais tous les contrats existants devront être présentés sous douze mois aux actionnaires.
La crise pousse 20% des entreprises belges notées en bourse dans le rouge
Suite à la crise économique, les résultats d'un cinquième des entreprises belges notées en bourse sont passés dans le rouge. Toutefois, de nombreux déficits résultant des charges inhérentes aux restructurations. Pour bien des entreprises, la philosophie "Lean and Mean" reste en effet la meilleure stratégie pour se prémunir contre la récession. Le groupe média Roularta a plongé jusqu'à -11 millions en enregistrant pour 18 millions de charges de réorganisation. Une autre grande société média, Alfacam, a elle aussi essuyé des pertes suite à une restructuration. Dans d'autres entreprises, le déficit est la conséquence directe de la récession. Tessenderlo Chemie est passée de 100 millions de bénéfice en juillet 2008 à une perte équivalente en 2009 suite à la baisse d'un quart de son chiffre d'affaires et de diminutions de prix qui dévalorisent ses stocks. Chez le constructeur de métiers à tisser Picanol, le gros de la perte (19 millions) est aussi imputable à une baisse des marges opérationnelles. Après la KBC (-3,5 milliards) et Tessenderlo Chemie, le spécialiste de l'industrie graphique et télématique Punch enregistre une perte record de 80 millions d'euros et 39% de CA en moins. Nyrstar, l'industrie de traitement du zinc, doit même affronter 49% de CA en moins. Les bénéfices ont baissé de 99,5%, mais sans être dans le rouge (0,1 millions). Même tableau chez le fabricant de textiles Sioen, qui a reporté une baisse des bénéfices de 96,8% (0,3 million). Seul un quart des entreprises ont réussi à faire augmenter leur chiffre d'affaires.
Ingrid Lietens ne retournera pas à De Lijn
Dans un entretien accordé à Het Laatste Nieuws, la ministre flamande Ingrid Lietens (SP.A) a déclaré qu'elle ne retournerait pas à De Lijn. Des suggestions antérieures permettaient de supposer que la nouvelle vice-ministre-Présidente pourrait reprendre son poste de direction dans la société de transport vicinaux flamande après son mandat. Le 20 juillet, Ingrid Lietens a assuré Hilde Crevits, ministre CD&V de la Mobilité compétente pour De Lijn, qu'elle renonçait à l'éventualité de reprendre son ancien poste, de manière à permettre la nomination d'un directeur général à part entière pour la remplacer. Selon ses propres dires, Lietens l'a également confirmé au ministre-Président Kris Peeters (CD&V) le 24 juillet. Elle s'étonne dès lors que Crevits et Peeters aient demandé des éclaircissements par la suite. La vice-ministre-Présidente fraîchement émoulue n'aime guère qu'on lui colle une étiquette d'opportuniste avant même qu'elle n'aie posé son premier acte de gestion politique. "Je suis la nouvelle venue, et il faudra sans doute que je me fasse une place pour qu'on m'accepte", a déclaré Ingrid Lietens.
Zulte Waregem take all three points from their trip to the Kempen.
Inflation in Belgium has increased for the first time in four months, but remains negative.
2 youngsters & 1 police officer were hurt during rioting that broke out in the middle of the night in Brussels.
Standard player has received death threats after disastrous tackle.
Belgian judicial system in deep crisis
The truth about the corruption of the chairperson of the Chamber of Commerce Francine De Tandt and the possible political influencing of judges in the matter about the sale of Fortis must be brought to light. This was said yesterday by the highest magistrates of the country, Ghislain Londers, of the Court of Cassation, and Guy Delvoie of the Court of Appeal of Brussels in their speeches at the opening of the judicial year. The citizens are entitled to know the truth, according to Londers. The previous judicial year had indeed been very turbulent. The Belgian justice system finds itself in a deep crisis, which can only be compared to that of the Dutroux era in 1996, according to newspaper De Standaard.
At the end of 2008, it was Londers who wrote a letter to parliamentary chairman Herman Van Rompuy about possible influencing of the Fortis judges by the government. The Chairman of the Court of Cassation caused in this way the resignation of the Leterme government, without any concrete evidence about such influencing being available. According to Guy Delvoie, chief magistrate of the Court of Appeal in Brussels there was no other option but to expose the `irregular actions from the outside', even if there was no hard evidence for it. If the criminal and disciplinary investigation into the Fortis matter brings to light the complicity of the magistrates, this will, according to Delvoie, increase the credibility crisis in Justice even further, but that is the only way out.
In a special core cabinet meeting, Minister of Justice Stefaan De Clerck (CD&V) insisted on a reform of Justice. Opposition parties will be contacted to establish an agreement across all party boundaries in order to achieve a two third majority supporting the reform.
100 more unemployed every day
By the end of August, Flanders counted 226.899 non-working job-seekers. That is 40.000 or 21,3 percent more than last year. Particularly men are hit the worst by the crisis. Unemployment among men increased by 34 percent compared to 10 percent among women. According to Flemish Minister of Employment Philippe Muyters (N-VA) the difference between unemployment among men and women is due to the fact that men are traditionally employed more often in sectors sensitive to economic cycles and crises such as industry, the construction or transport sector, and that women work more often in public services. Unemployment among the youth is also a quarter higher than at the end of August 2008. The cabinet Muyters is now waiting to see how the large group of job-seeking school-leavers will find work in months to come.
Particularly the short-term unemployment (+ 27,3 percent) and the medium-term unemployment (+ 34 percent) have increased as a result of the crisis. It concerns lowly as well as highly schooled people. Muyters wants to organise a job opportunity conference this autumn. The goal of the conference is to come up with a sustainable job opportunity plan for Flanders to avoid that the large group of job-seekers end up in structural dependence on social benefits.
The wave of bankruptcies in Belgium also reached a new peak in August after a stagnation in June and July. 379 companies were declared bankrupt according to the trade office Graydon. In Flanders, the increase over the first 8 months amounted to 23 percent. This doesn't even include the companies that filed for a `judicial reorganisation'. Their number also increased in an alarming manner.
In total 14.908 jobs have already been lost due to bankruptcies.
ABVV trade union: the banks must pay a crisis tax
The federal budget is faced with a deficit of 25 billion euro. According to the socialist trade union ABVV one doesn't have to look far to see who dug this hole: the bank crisis, which has cost 21 billion euro. ABVV chairman Rudy De Leeuw does not want the bill presented to the working population. The bank crisis has had a negative effect on the buying power of the people and caused wide-scale unemployment, and now employers organisations are proposing to do away with bridging pensions (Unizo) and to make the payment of pensions dependent on the life expectancy (VBO) and on top of that they are asking for a once-off fiscal deduction of their investments over one year. That would be the umpteenth fiscal present after the notional interest deduction and the 7 billion reduction on their social contributions, which they were given in recent years, according to De Leeuw. The ABVV chairman asks that the savings measures should rather be socially equitable and just. He therefore insists that the annual growth norm of 4,5 percent for health care should not be touched and that government does not implement linear savings which hurt the lower incomes a lot more than the higher incomes. De Leeuw wants on the other hand that government has the courage to disclose the Swiss bank accounts of the Belgians, so that all incomes become known. Furthermore it is high time that the banks paid a crisis tax, according to De Leeuw, after the damage which they have caused to the country. It is also high time for a Tobin tax on speculative money movements, De Leeuw believes. `We know very well who has caused the crisis and we want the very same people to pay for the crisis' De Leeuw concludes.
Companies defer payment of advance levy on large scale
By July, 4.5 billion euro of advance levies had not been paid on time, according to newspaper De Tijd. The advance levy is the tax which is deducted monthly from the gross salary and is paid through directly to the tax department. Many companies are gratefully making use of the relaunch measure of the federal government to defer the payment of their advance levy by three months. How many of them will actually pay their advance levy remains to be seen. Chances are that a great number of those companies have already gone bankrupt in the meantime, according to the newspaper.
For companies which pay their advance levy on a quarterly basis, the tax of the first quarter only had to be paid on 15 July. Companies which pay this tax monthly can get an extension of three months during half a year. Those who still haven't paid after the extension of three months, must pay default interests. In any case, the deficit shows that the measure is a welcome present for many companies. For the Treasury, this means that nearly half of the reduction in income of 10 billion over the first seven months are the result of the relaunch measure. Moreover, this costs the State 200 million euro in additional interest charges as a result of additional loans which have to absorb the deficit.
De Gucht passes examination to become EU Commissioner
There is no doubt that Karel De Gucht will get a pass mark as newly appointed European Commissioner for Development Policy on Thursday at the ballot in the European Parliament Commission for Development Policy and on 16 September in the plenary Parliament. Yesterday De Gucht was grilled by a number of European Parliament Members, but he passed his `exam' with distinction. He answered a number of very diverse questions, but it seemed that the members of parliament did not want to make things too difficult for the former Belgian Minister of Foreign Affairs. In fact, for the time being De Gucht will only be replacing the Francophone liberal Louis Michel, who is moving to the European Parliament. In the remaining months De Gucht can't do much except continue the policy of his predecessor. Yet he pointed out that he still wants to put his personal emphasis on a few points. He wants to take stronger action against sexual violence (especially in East-Congo). De Gucht says he hopes that he will be able to make available more money for this than he could do as Belgian Minister. The new commissioner asked himself questions about the cutting up of the European budget for development cooperation which must allocate 220 million euro to NGOs and for which 15.000 applications have streamed in.
The question remains which portfolio De Gucht is aiming at in the next Commission, as the mandate of this commission comes to an end in October. But for the time being, the former Minister of Foreign Affairs is keeping his cards close to his chest.
Stock exchange watchdog finds indications of possible market abuse at Fortis in June 2008
On 26 June 2008, then Fortis CEO Jean-Paul Votron announced a few drastic emergency measures at Fortis, as a result of which the Fortis share price crashed by nearly 19 percent. Since that day, Fortis has not been able to restore the broken trust relationship. The stock exchange supervisor CBFA has indications that Fortis committed market abuse on that day. Market abuse can refer to manipulation of the market price, insider trading or attempts to mislead the investors. The auditor of the CBFA will now interrogate Fortis within the framework of an investigation against and in favour. This could result in a pecuniary fine for Fortis. However, the CBFA has also decided to inform the Public Prosecutor's Office, which could lead to criminal proceedings.
Fortis announced drastic measures on 26 June 2024 which had to bring in 8,3 billion euro of extra capital in total. The bank found itself in trouble as a result of the expensive takeover of ABN Amro. There would come a capital increase of 1.5 billion euro, the interim-dividend would not be paid out and the payment of the 2008 dividend would take place in shares. Tens of thousands of Fortis shareholders felt cheated. At the shareholders meeting in April 2008, Fortis chairman Maurice Lippens had still confirmed that there would not be any capital increase.
Minister discharges Head of Police of City of Gent
Minister of Home Affairs Annemie Turtelboom (Open VLD) has prepared a proposal for the dismissal of the Head of Police of the City of Ghent Peter De Wolf. At the beginning of February, De Wolf caused a traffic accident after a party of the Police Band of Gent. However, he let two officers of his police force take the blame for the accident by falsifying the official report with their assistance. The matter came to light and the Mayor of Gent suspended the man. In June, De Wolf was sentenced in the first instance to a suspended imprisonment of 12 months, but he appealed. However, Minister Turtelboom decided not to wait for that judgement and to discharge De Wolf. His two accomplices, the two officers, lose 2 years of seniority by way of disciplinary measure.
Club Brugge beat Poznan (Poland) in penalties, Genk lost to Lille (France).
The Irish group is providing the music for a video clip by Nic Balthazar to be filmed this weekend in Ostend.