Dexia veut se débarrasser des garanties publiques, parcours volatil pour Fortis
Mercredi, Dexia annonçait un bénéfice net de 283 millions d'euros au cours du second trimestre, soit 47% de moins que durant la même période l'an dernier. Ces résultats sont inférieurs aux prévisions, mais Dexia a provisionné 175 millions pour se prémunir contre une détérioration de l'économie. En outre, elle continue à utiliser les garanties publiques belges, françaises et luxembourgeoises pour emprunter, ce qui lui a coûté 143 millions supplémentaires au second trimestre. C'est la raison pour laquelle son patron, Pierre Mariani, entend bien en finir avec l'utilisation des garanties pour fin 2010.
Hier, c'était au tour de Fortis de publier ses résultats semestriels. Depuis son démantèlement, Fortis est devenu un holding d'assurances et a enregistré, entre janvier et juin 2008, un bénéfice net de 866 millions d'euros dont un quart seulement provient des activités d'assurances, surtout d'AG Insurance (195 millions d'euros de bénéfice). Le gros des bénéfices provient en effet de la vente de 25% d'AG Insurance à BNP Paribas Fortis (697 millions). Par ailleurs, Fortis a provisionné 301 millions d'euros pour un procès aux Pays-Bas. Mais l'élément essentiel dans le résultat de Fortis sont les valorisations qu'elle doit effectuer chaque trimestre : sur les paiement des intérêts des effets convertibles (cashes), les call options qu'elle possède sur les actions de BNP Paribas qui sont aux mains des pouvoirs publics belges, et le véhicule pour crédits toxiques Royal Park Investments. Dans l'avenir proche, les valorisations provoqueront une volatilité certaine dans les résultats exceptionnels, admet le CEO Bart De Smet.
Un vaccin gratuit contre la grippe mexicaine pour la mi-octobre
Le gouvernement a préparé un plan de secours dans l'éventualité où la grippe mexicaine se transformerait en vaste épidémie, et la ministre de la Santé publique Laurette Onkelinx (PS) veut lancer une campagne d'information massive sur les précautions à prendre pour éviter la contamination. Le plan inclut une loi d'urgence qui doit être soumise au parlement la semaine prochaine, et qui permettra au gouvernement de prendre des mesures sur simple arrêté royal, et donc hors du cadre légal ordinaire. GlaxoSmithKline livrera les premiers vaccins mi-septembre, et la vaccination pourra commencer dès la mi-octobre si l'Europe donne son feu vert. Il faudra alors que 1,75 millions de doses soient prêtes. Les groupes-cibles privilégiés sont étroitement définis : travailleurs des soins de santé, malades chroniques, femmes enceintes etc. "La vaccination est gratuite et non obligatoire, explique Onkelinx." En théorie, ceux et celles qui ne font pas partie des groupes cibles n'auront pas accès au vaccin gratuit. Les pouvoirs publics veulent avant tout avoir une stratégie sous la main au cas où le virus muterait pendant l'hiver.
Selon le commissaire à l'influenza Marc Van Ranst, un millier de cas de grippe se déclarent chaque semaine en Belgique, soit un malade (une semaine d'arrêt de travail) pour dix mille habitants, C'est moins que dans certains pays voisins, et c'est sans aucun doute le résultat d'une approche très stricte : sensibilisation massive à l'hygiène (des mains) et autres mesures, comme l'isolement des malades, ainsi qu'une utilisation très ciblée des antiviraux, poursuit Van Ranst.
La FEB demande aux pouvoirs publics de stimuler les investissements
Dans la mesure où l'on prévoit une reprise de la croissance économique en Belgique, de nombreux secteurs d'activité ont épuisé leurs stocks et doivent faire repartir la production pour les renouveler. La Fédération des Entreprises Belges (FEB) constate toutefois que dans de multiples entreprises, les carnets de commande restent vides. Dans l'industrie textile, le traitement du bois, le secteur graphique et l'automobile, c'est toujours le marasme, comme le confirme l'administrateur délégué de la FEB à De Morgen. Grâce à l'introduction du chômage temporaire, de très nombreuses entreprises parviennent à garder la tête hors de l'eau, mais elles hésitent à faire les investissements nécessaires. C'est pourquoi la FEB demande aux pouvoirs publics de stimuler les investissements en accordant une déduction fiscale unique l'an prochain. Actuellement, les entreprises peuvent déduire leurs investissements, mais en étalant l'opération sur plusieurs années.
Pour remettre le budget fédéral en équilibre, la FEB propose que le gouvernement économise dans sa propre fonction publique. Celle-ci pourrait économiser 5 milliards si elle ramène les frais de fonctionnement de l'administration au niveau des pays voisins, comme le révèle une nouvelle étude de la FEB. En Belgique, la fonction publique constitue 7% du PNB contre 5,5% en moyenne dans les pays voisins. Ces frais de fonctionnement résultent de la multitude de fonctionnaires dont le nombre a augmenté de 19,5% depuis 1995, surtout dans les régions et communes. La Belgique compte 4 fonctionnaires par 100 habitants, la France 3,7, l'Allemagne 3,4 et les Pays-Bas 2,9.
Le gouvernement redoute un autre "Fortis Gate"
Les enquêtes en cours dans les instances supérieures de la Justice belge créent l'inquiétude au gouvernement fédéral. En effet, celui-ci devra boucler en automne un budget extrêmement difficile, faire des économies et préparer un accord sur la réforme de l'Etat. En même temps, il faudra trouver une solution pour la scission de l'arrondissement électoral Bruxelles-Halle-Vilvorde. Le Premier ministre Van Rompuy (CD&V) veut avoir réglé tous les dossiers difficiles pour la seconde moitié de 2010, car la Belgique endossera la présidence de l'UE pour six mois en juillet prochain.
Aujourd'hui, le Parlement a prévu une session anticipée sur les dossiers concernant la justice. Le juge gantois Heirmans mène une enquête sur plusieurs fuites dans l'affaire Fortis en automne 2008, dont les traces remontent jusqu'à la Cour de Cassation. Sans oublier les soupçons de corruption pesant dans l'enquête concernant l'entourage immédiat de la présidente du Tribunal du Commerce de Bruxelles Francine De Tandt. Le gouvernement craint de voir se créer une nouvelle commission d'enquête parlementaire qui paralysera son travail pendant des mois.
Cherche d'urgence chef cuisinier
Cela peut paraître contradictoire, mais en dépit de la multiplication des livres de cuisine et séries culinaires à la télévision, de nombreux restaurants flamands ne trouvent pas de chef cuisinier digne de ce nom. Leur quête dure des mois, voire un an, par l'intermédiaire du VDAB, des entreprises de recrutement spécialisées, etc. Plusieurs raisons expliquent leurs difficultés. Primo, la profession de chef cuisinier est très exigeante et stressante; secundo, chaque chef a sa vision de la manière dont il convient de gérer une cuisine, vision qui n'est pas toujours en harmonie avec celle du propriétaire du restaurant. Généralement, les chefs reçoivent un salaire royal, mais Horeca Vlaanderen voudrait rendre les rémunérations encore plus attrayantes et demande d'urgence une baisse de la TVA dans le secteur.
25/08/09 - Since the start of the financial crisis 3,500 jobs have been lost in Belgian banking. The unions fear that the situation will get even worse because many restructuring operations still have to start.
The woman had sheltered Lesley Deckers, who organised a gaol-break from Bruges prison using a helicopter.
Cutbacks carry companies through crisis
Due to the fact that most listed Belgian companies implemented severe cutbacks, they have managed to show a profit during the first half of the year. The only Bel-20 company to have suffered a loss was KBC. In general, it was turnover that took a battering, as can be seen in the barrage of financial results published in the financial pages of the newspapers over the past days. Staff cutbacks were highly prevalent, with the Flemish pharmaceutical distributor of over-the-counter medicines Omega Pharma cutting back 20 million Euros, the pharmaceutical company Solvay cutting about one thousand jobs and Tessenderlo Chemicals about 400. Zinc company Nyrstar even closed factories, and the 450 employees from its Balen plant are still unemployed. Medium-sized enterprises, like the IT company Option, media company Roularta and Deceuninck cut 215, 251 and 672 jobs respectively. Some companies, like Kinepolis (cinema) and Bekaert, managed to reduce their debt, even if only as a result of needing less working capital due to reduced activities and fear of being refused credit extension from the banks. Company statements therefore seem healthier than during the previous recession in 2003 and, according to the newspaper De Tijd, companies are better equipped to ride the storm. In order to show growth, however, they will need to generate more sales. Some, like the steel processing company Bekaert, preform producer for PET products, Resilux and OCR software supplier IRIS have seen an increase in orders. Others, like Tessenderlo and Umicore, however, have seen few signs of an upswing yet.
Peeters II: fighting the crisis, balancing the budget and still investing
Flemish Minister-President Kris Peeters (CD&V) maintains the financial crisis if far from over. In an interview with the newspaper De Standaard he warns that unemployment will get worse before it gets better, seeing no improvement until the end of 2010. We must not lose awareness that this crisis is still going on, he said.
Moreover his government's budget is heading for two budgetary terms in the red, and he warns that two billion Euros in savings will have to be realised in the next two year. His target for the 2009 budget deficit is that it does not exceed one billion Euros, in 2010 the deficit mustn't exceed 500 million "and from 2011 that will have to be at zero once again". Reserving job discounts on taxes for only the "people who need it the most" could ensure a saving of 600 million Euros. Additional cuts wil be made in creating a more efficient civil service. Investments will not be cut back, but an extra 800 million Euros will actually be made available. Restoring the balanced budget will happen faster than in the federal government or in Wallonia, which only foresees this by 2014, or Brussels, which has set its sights on 2018. Accelerated savings and cost cuts will "be the biggest contributor to recovery in Belgium", says Peeters.
Apart from the financial crisis and the budget, the Flemish government will also target a third domain, developping "the DNA of the Flemish economy". Flanders must go green, white and grey, with green referring to investments in a greener economy and a Flemish energy company. The white alludes to quality healthcare and care for the disabled and elderly people whereas grey refers to the efforts to be made in stimulating elderly people to work longer, says Peeters.
Free schools remain a myth
Figures released by the Higher Institute for Labour (HIVA) have shown that one year of nursery school will cost parents 259 Euros, a year in primary school an average of 356 Euros, and one year at secondary school about 947 Euros. After a huge hike in the 1990s, primary and secondary school fees stabilised in recent years, with Flemish primary school education even becoming cheaper during the 2008-2009 school year.
Stationery and necessities like books, compasses, calculators and atlases, which normally cost parents about 22 Euros, are issued free of charge. With this deduction, primary school actually costs only 334 Euros on average. In order to clarify which expenses belong to the category of `free school materials', an `official list' has been compiled, notably shortening the compulsory `shopping lists' which are traditionally given to children on 1 September, their first day of the new academic year.
Schools cannot charge for educational excursions which are `compulsory for exams', but pupils can be required to pay for other outings like theatrical performances and school trips. However, a cost ceiling has been imposed for those excursions since the 2008-2009 school year. The pupils of the 6th grade of primary school in particular are expensive with additional costs for nature, sea and ski trips, amounting to an average surplus of 130 Euros.
Despite efforts by the government, free education remains a myth, the newspaper De Standaard states. The basics needed to equip children for school (a suitcase, pencil case and book-covers) still constitute an expense for parents, as do more general expenses like public transport, a bicycle and clothing.
Scandal-hit judge ruled on case involving creditor, De Morgen says
The newspaper De Morgen has reported that there are indications that president of the Brussels Commercial Court Francine De Tandt handed down judgements favouring Luc Vergaelen, to whom she is and was in debt at that moment.
Vergaelen leant De Tandt's brother 540,000 Euros to invest in a business venture on the Ivory Coast that turned out to be a scam. Vergaelen had the houses of De Tandt, her brother and their mother attached by way of security. Until now, both Vergaelen and De Tandt have insisted that their work and private affairs were kept separate, but two judgements handed down prove otherwise, De Morgen asserts. In 2000 De Tandt appointed a liquidator for the company Uras, of which Vergaelen happened to be the managing director and fifty-percent shareholder. The Commercial Court, chaired by Francine De Tandt, treated Uras with relative leniency in its 2002 judgement. The liquidator arrived at a `liability' of 15,958 Euros, but the shortfall was declared non-claimable by De Tandt. During the time, De Tandt was entangled in a dispute concerning the payment of the borrowed 540,000 Euros, which ended in a court case, which was ruled on several months after the Uras case.
According to procedural law expert Eric Brewaeys of the Free university of Brussels, a judge has to stand down as president of the court if a debtor or creditor of that judge is involved in the case. 'Criminal proceedings cannot be instituted, but a disciplinary proceeding can,' says Brewaeys.
Funds for social housing loans run dry
Most of the 47 social credit companies granting social loans for the purchase of a house have run out of funds. This has resulted in many families eligible for a social loan being left stranded. Social loans are loans granted at a favourable interest for the building, renovation or purchasing of a modest home, with the only condition being that the value of the home should not exceed a certain limit.
The financial crisis has caused many banks to be more cautious with the granting of mortgage loans, says Edwin Steffens of Sociaal Woonkrediet. This has resulted in more families applying for a social loan. This influx has however depleted the budgets of most social credit companies. For now, thousands of applicants will not be granted a loan, but will have to wait until next year, when they can reapply, Steffens says. Should they need their loan this year, they will have to borrow it at a higher interest rate from the bank. In an article in the newspaper De Morgen, spokesperson for the Flemish Minister of Housing, Freya Vanden Bossche, passed the buck to Dexia, the bank which grants the loans. Credit companies are free to borrow, the bank has responded, but at standard rates and after each individual application is checked. Sociaal Woonkrediet says that cutting off finance will curb building and renovation activities.
High loan loss provisions also at Belgian banks
The news agency Reuters says that the 13 largest banks in Europe put aside more than 60 billion Euros as provision against possible losses on their credit portfolios in the first half of 2009. Belgian banks also put aside large sums in provisions, as evidence from the latest figures. During the second quarter the four major banks secured at least 1.04 billion Euros. KBC group had to set aside 567 million Euros in provisions in the second quarter and 307 million Euros in the first quarter. BNP Paribas put up 295 million Euros in provisions for only six weeks of the second quarter and Dexia implemented 133 million Euros during the second quarter. The newspaper De Tijd writes that protection against bad loans will probably increase, as previous crises have shown it takes one to two years for the effects of loan losses to be felt.
Tense calm in Molenbeek after clashes between youth and police
The Brussels suburbs of Anderlecht and Sint-Jans Molenbeek have seen regular clashes between youths and police during the last few days. In Molenbeek a hundred youngsters set tyres on fire and then pelted the fire brigade and police with stones when they arrived on the scene. Two cars, public benches and post boxes were set alight. Two youngsters were arrested. Police say the riots were planned, and could have been instigated by the arrest of two youths on suspicion of involvement in similar riots. Another possibile reason was a roadblock checking vehicles. Mayor Philippe Moureaux is eager to get to the bottom of it all, suspecting the closure of cafés allegedly selling drugs to have something to do with it. According to the community workers, the annual Ramadan could also be an influencing factor.
25/08/09 - A ban on the wearing of the Muslim headscarf at the Royal Athenaeum School in Antwerp does not seem to have deterred pupils from registering for the new school year.
The existing law is outdated says Flemish Environment and Culture Minister Joke Schauvliege.
Les Pays-Bas promettent une solution pour l'approfondissement de l'Escaut occidental
Hier, Yves Leterme, récemment nommé ministre des Affaires étrangères, s'est rendu en visite aux Pays-Bas pour y rencontrer son collègue Maxime Verhagen et le Premier ministre Jan Peter Balkenende. Tous deux ont assuré à Leterme que le dragage de l'Escaut pourrait avoir lieu et serait terminé à temps, comme convenu, le 1er janvier 2010.
Le Conseil d'Etat des Pays-Bas a récemment décidé d'arrêter les travaux, faisant perdre patience à la Flandre. Cette situation représente en effet 70 millions de manque à gagner annuel pour le port d'Anvers, car les grands navires de haute mer doivent attendre la marée haute pour pouvoir remonter l'Escaut. Les traités de l'Escaut prévoient le dragage d'un canal navigable à une profondeur de 13,10 mètres et, en compensation pour les dégâts écologiques commis, la restitution à la nature de 600 hectares de polders de la province néerlandaise de Zélande, qui seraient à nouveau inondés. Mais suite à des protestations zélandaises, le gouvernement Balkenende a décidé de laisser le Polder Hedwige en l'état, préférant aménager des slikkes et des lais à l'extérieur des digues. Une décision contre laquelle les organisations pro-environnement néerlandaise se sont pourvus en justice, saisissant le Conseil d'Etat qui a fait arrêter les travaux jusqu'au 19 décembre, date où il rendra son prononcé définitif.
Pour tenir leurs promesses, Balkenende et Verhagen doivent à présent trouver un plan alternatif qui leur permettra de contourner le Conseil. Une possibilité consisterait à inonder malgré tout le polder, comme convenu dans les traités sur l'eau. Autre possibilité : séparer l'excavation du lit de l'Escaut des plans visant à améliorer l'environnement pour que les travaux puissent provisoirement avoir lieu.
La protection des espèces menacées en Flandre a désormais une assise juridique solide
La protection de la nature est un sujet délicat en Flandre. Ainsi par exemple, les dégâts infligés aux populations de poissons par les cormorans font l'objet de débats héroïques entre défenseurs de la nature et pêcheurs. Dans d'autres dossiers, les environnementalistes s'opposent diamétralement aux agriculteurs et aux chasseurs. Ce risque de conflit suscite une certaine timidité politique, et c'est pourquoi les ministres ont, pendant des années, refusé d'édicter une nouvelle législation pour la protection des espèces. Toutefois, sous la menace de condamnations européennes, la précédente ministre de l'Environnement Hilde Crevits (CD&V) a fini par y arriver, et le nouveau décret sur la protection des espèces entrera en vigueur le 1er septembre.
Il contient deux volets principaux : l'un concerne la protection passive de la flore et de la faune, l'autre décrit une politique pour la préservation active de la nature. Il peut par exemple s'agir de programmes pour la protection du hamster ou pour lutter contre des espèces étrangères nuisibles ou indésirables. Le décret inclut une liste des espèces protégées, réparties en 5 catégories selon leur degré de vulnérabilité.
La gestion du décret est aux mains de l'agence flamande pour la Nature et les Forêts (ANB). Natuurpunt, l'association pro-environnementaliste, se félicite de ce décret, le Boerenbond reste dans l'expectative. Pour les litiges opposant par exemple les amis des oiseaux et les agriculteurs sur les comorans, les choucas et les mouettes, l'ANB prévoit des réglementations visant à atteindre un compromis entre les deux parties.
Anvers : élections anticipées le 18 octobre
Deux mois avant le référendum sur la liaison d'Oosterweel à Anvers, on voit se dessiner deux camps. L'actuel bourgmestre Patrick Janssens (SP.A) soutient le tracé d'Arup-Sum qui prévoit un long tunnel au lieu d'une combinaison tunnel-pont du Lange Wapper. Pendant le débat au Parlement flamand, il s'est avéré que l'autre poids lourd électoral anversois, l'actuel président de la N-VA Bart De Wever, privilégiait de plus en plus le tracé de la BAM. Dans De Morgen, De Wever est considéré comme candidat bourgmestre et adversaire de Patrick Janssens (SP.A), et peut on voir le résultat du référendum du 18 octobre comme une répétition générale du duel qui aura lieu lors des élections communales en 2012. Les défenseurs du tracé de la BAM ont toutefois connu un moment de solitude au Parlement flamand, lorsqu'ils ont dû admettre que le raccordement au tracé de la rocade anversoise n'est pas suffisant, ce qui a incité le SP.A et Groen! à faire immédiatement remarquer que l'Anversois ne sait au fond pas pour quel tracé il devra voter en octobre. De Wever avait également des questions quant au prix du tracé Arup-Sum. Janssens se montre déjà combatif: il a le soutien des socialistes, des verts et des groupes d'action opposés au tracé de la BAM, qui sont par ailleurs soutenus par le Vlaams Belang, tandis que l'Open VLD, le CD&V et la N-VA défendent le tracé de la BAM.
Opel : la vente n'est plus une urgence pour le monde politique allemand
Tant la chancelière Angela Merkel que le ministre des Affaires économiques zu Guttenberg adoptent un ton modéré après le dernier entretien avec le négociateur de GM John Smith : il n'est désormais plus nécessaire de parvenir à un accord concernant la vente d'Opel avant les élections du 27 septembre. Un discours qui est en contraste total avec l'exigence émise voici quelques jours, quand il fallait à tout prix trancher cette semaine. Par ailleurs, la préférence exclusive privilégiant le repreneur Magna/Sberbank semble un peu moins affirmée. Les Allemands se sont déjà montrés satisfaits que GM soit disposé à poursuivre les négociations sur l'entrée en piste de Magna ou de l'autre candidat repreneur, le fonds d'investissement RHJ. De plus, ils seraient pour la première fois disposés à étudier l'offre de ce dernier, à condition que RHJ soit prêt à chercher un partenaire industriel pour la reprise, comme par exemple Fiat.
Si Opel reste entièrement aux mains de GM, hypothèse suggérée la semaine dernière, une restructuration très importante est à prévoir : c'est l'avertissement lancé par le président du conseil d'entreprise européen Klaus Franz. Si c'est le cas, trois usines Opel devront fermer leurs portes : Bochum, Eisenach et Anvers. Avec les restructurations sur d'autres sites, l'opération pourrait coûter quelque 15.000 emplois. Mais selon De Tijd, l'assainissement coûterait des milliards de dollars - dont GM ne dispose pas.