Introduire le français dès la maternelle dans les écoles néerlandophones ?
Voici quinze ans que le Professeur Pieter Van de Craen et ses collègues de la Vrije Universiteit Brussel plaident pour une généralisation de l'enseignement bilingue dans les écoles néerlandophones, dans la mesure où cette approche permet d'améliorer l'apprentissage. Mais seules cinq écoles à Bruxelles et neuf en Flandre appliquent actuellement le principe, alors même qu'en Wallonie, une partie des leçons se donnent en néerlandais depuis 1998.
Une enquête mettant en oeuvre des scannings cérébraux démontre aujourd'hui que les enfants bilingues de 8 et 9 ans confrontés à des manipulations simples doivent fournir beaucoup moins d'efforts que ceux qui ne maîtrisent qu'une seule langue. Les écoliers qui suivent un enseignement bilingue se situent entre ces deux extrêmes, ce qui permet à Van de Craen de conclure que commencer par étudier la matière en néerlandais puis la répéter en français offre un double avantage : les enfants apprennent une seconde langue de manière naturelle et maîtrisent mieux la matière que si elle leur est uniquement inculquée dans leur langue maternelle. "Le principe de base est élémentaire", explique Van de Craen. "Pour suivre une partie des matières enseignées dans une autre langue, le cerveau doit être plus actif durant le processus d'apprentissage. Un cerveau stimulé et aiguillonné est plus performant." Pour un résultat optimal, le professeur encourage par ailleurs cette méthode dès le plus jeune âge, si possible à partir de la maternelle, sachant qu'il suffit de donner 20% de la matière en français.
Le ministre de l'Enseignement Pascal Smet (SP.A) est nettement plus favorable à l'enseignement plurilingue que son prédécesseur Frank Vandenbroucke, mais il souhaite tout d'abord évaluer les projets en cours.
Les exportations d'armes flamandes grimpent en flèche
Au cours du premier semestre 2009, les pouvoirs publics flamands ont délivré 178 autorisations portant sur la vente de technologie militaire et autres armes à des pays étrangers, mais aussi des entreprises et des particuliers, à concurrence de 175 millions d'euros. Jamais encore l'exportation d'armes n'avait donné lieu à une telle quantité d'autorisations. Les deux principales étaient destinées aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne. L'entreprise de transport Mol de Hooglede a reçu l'autorisation de livrer des véhicules pour 46 millions d'euros à l'entreprise britannique spécialisée dans la défense BAE. Barco livrera pour 38 millions de dollars d'écrans et de technologies complémentaires à un groupe militaire américain via sa filiale géorgienne.
Pour évaluer l'opportunité de délivrer la licence, la question principale reste toujours de savoir ce qui définit le concept d'arme, constate De Tijd. Barco fournit des écrans pour des avions militaires et des salles de contrôle. Mais une grande quantité de matériel d'éclairage pour aéroports quitte la Flandre à destination d'aéroports militaires au Pakistan et en Afghanistan, en l'occurrence celui de l'Otan à Kandahar, où sont basés les F-16 belges. Mais les aéroports militaires de Bahreïn, de Jordanie, d'Oman et d'Arabie Saoudite, ainsi que d'Irak, sont aussi éclairés grâce à la technologie flamande. D'autres autorisations ont été refusées pour des écrans et des logiciels militaires qu'une entreprise sud-africaine destinait à l'Azerbaïdjan. Les pouvoirs publics flamands ont également opposé leur veto à la livraison de matériel de télécommunication à Israël, pour un montant de 2,5 millions d'euros. Le gouvernement fédéral et les instances régionales et communautaires ont en effet décidé en début d'année de ne plus exporter d'armes vers Israël.
Gand jalouse du succès de Bruges ?
"Gand est un très beau mélange de ville vivante et de passé captivant. Bien plus que Bruges la belle, qui se trouve un peu plus loin". Tel est le slogan choisi par l'administration gantoise pour une campagne publicitaire destinée à attirer davantage de touristes. Le bourgmestre brugeois Patrick Moenaert (CD&V) qualifie la campagne de "vexante" pour sa ville et a envoyé une lettre bien sentie à son collègue Gantois Daniël Termont (SP.A).
Moenaert s'exprime aussi dans Het Nieuwsblad : "Je trouve inutile et totalement déplacé d'agresser une ville-soeur pour se mettre en valeur. La crise économique touche tout le monde. Comparer Bruges à un musée à ciel ouvert où il ne se passe jamais rien est dépassé depuis des années". L'administration gantoise a tiré la phrase telle quelle d'un article du National Geographic Traveler Magazine, dans lequel les lecteurs élisaient Gand "troisième ville historique la plus authentique du monde". L'échevin gantois du Tourisme Lieven Decaluwé (Pro Gent) veut "éclaircir la question le plus vite possible" et rappelle à M. Moenaert que ce n'est pas Gand qui le dit, mais le National Geographic. Selon ses propres propos, "il n'a pas envie de voir se produire une 'guerre des villes' et va se mettre à la recherche du responsable de la campagne publicitaire". Selon Moenaert, le succès de Bruges est un motif de jalousie. "Devons-nous nous excuser du fait que notre centre ville est reconnu par l'Unesco comme patrimoine de l'Humanité ?" La rivalité a toujours existé, rappelle le sénateur brugeois Pol Vanden Driessche (CD&V). Bruges a le port de Zeebruges, qui grandit rapidement, l'équipe FC Brugge; Gand possède également un port, l'équipe AA Gent et une université (au contraire de Bruges). Enfin, les démocrates-chrétiens sont au pouvoir depuis des années à Bruges, tandis que Gand est gouvernée par les socialistes et les libéraux depuis des décennies.
La Santé publique veut indemniser les donneurs d'organes vivants
A l'heure actuelle, quelques milliers de patients attendent une greffe d'organes : 757 reins, 176 foies et 86 poumons. Mais la régression du nombre de victimes de la route a pour corollaire une baisse de la quantité de donneurs, explique Christiaan Decoster, directeur général de la Santé publique fédérale. C'est pourquoi son département veut encourager les Belges à céder des organes de leur vivant. Aujourd'hui, seules quatre personnes sur un million le font dans notre pays, contre plus de vingt aux Pays-Bas. Decoster souhaiterait dès lors offrir une compensation aux donneurs vivants; celle-ci serait uniquement destinée à couvrir les coûts encourus par le donneur - médicaments, hospitalisation et absence au travail.
Les spécialistes sont favorables au projet : "Il existe de nombreux cas où des personnes voient leur meilleur ami se dégrader", explique Ivo Haentjes, coordinateur des transplantations à l'Université de Gand. "Ils aimeraient faire quelque chose, mais reculent devant les coûts. Il insiste également sur la bonne qualité de l'organe à transplanter parmi les donneurs vivants. Les sphères politiques font quant à elles preuve d'un certain scepticisme : tant l'Open VLD que le CD&V ne veulent pas entendre parler d'une indemnisation pour les donneurs, et le CD&V considère que promouvoir la donation d'organes de personnes vivantes est aller un pont trop loin. Le sénateur Wouter Beke (CD&V) pointe aussi le risque de voir se développer un trafic d'organes s'il y a rémunération.
En Belgique, on comptait 265 donneurs en 2008, tandis que cent mille de personnes ont accepté de donner leurs organes post mortem.
Fortis : la juge Schurmans aussi impliquée dans la 3ème fuite
Christian Van Buggenhout, l'avocat qui est intervenu au nom des pouvoirs publics dans le dossier portant sur la vente de Fortis, disposait bel et bien d'informations concernant l'arrêt avant que celui-ci ne soit rendu public. Selon De Morgen, l'enquête judiciaire portant sur les fuites dans le dossier Fortis soulève de fortes présomptions quant au fait qu'il aurait reçu ces informations par le biais de l'ancienne magistrate Nicole Diamant, amie de Christine Schurmans, la juge visée par la Cour d'appel bruxelloise. Il s'agirait donc d'une troisième fuite concernant le délibéré de la Cour d'appel. Tous les indices convergent vers l'environnement immédiat de Christine Schurmans, la juge qui s'était fait porter pâle auprès de la Cour d'appel de Bruxelles quelques jours avant la publication de l'arrêt. Les deux autres contacts sont son mari, Jan de Groof, et le président de la Cour de cassation Ivan Verougstraete.
Une affaire de corruption dégénère en règlement de comptes
"L'affaire de corruption du siècle dans la magistrature belge" ressemble de plus en plus à un règlement de comptes entre l'avocat d'affaires Robert Peeters et Glenn Audenaert, le patron de la police judiciaire bruxelloise. Selon ce dernier, Francine De Tandt, présidente du Tribunal de commerce bruxellois, aurait échafaudé avec Peeters une combine dans laquelle la magistrate rendait des arrêts favorables à Peeters.
L'avocat a fait savoir hier, par l'entremise de son conseil, qu'il avait cité le ministre de la Justice Stefaan De Clerck (CD&V) et sa collègue de l'Intérieur Annemie Turtelboom (Open VLD) en référé. Il exige une astreinte de l'Etat belge s'il fait l'objet d'autres accusations dans la presse du fait d'un fonctionnaire (Audenaert) violant le secret professionnel. Dans la citation, Peeters renvoie par ailleurs les accusations de corruption à Audenaert, estimant que ce dernier agit pour le compte de deux riches hommes d'affaires avec qui Peeters est en litige, mais qui sont des amis d'Audenaert.
The Belgian soldier contracted meningitis in Afghanistan; he died the evening after his arrival back in Belgium.
5 people suspected of involvement in the escape from Bruges prison must remain in police custody.
In the 1/8th finals she forced her way past the number 6 in the world Svetlana Kuznetsova in 3 sets.
The 28th Jazz Middelheim Festival got underway on Thursday.
Principal Heremans, who introduced a ban on headscarves:'Radical Muslims said I should be hanged'
The Atheneum in the heart of Antwerp was in uproar at the end of June, when the announcement that Muslim girls would have to remove their headscarves at school led to intense protests. Imam Nordine Taouil even called on parents to keep their daughters at home until the ban on headscarves was lifted. The Atheneum - the equivalent of a UK grammar school - was one of the last schools where students were permitted to wear headscarves, but school principal Karin Heremans felt that Muslim girls not wearing headscarves were being pressured to do so. The school, which is expecting a restless first day back, says it will be providing changing rooms for the Muslim girls so they do not have to change out on the street.
Aggressive and radical reactions from the Islamic community have only served to convince Heremans that a ban on headscarves is necessary. 'Freedom of religion? I agree,' Heremans says. 'But religion cannot simply impose its own law.' She was recognised in public a few weeks ago by a trio of men, who said she deserved to be flogged and should be hanged.
The Antwerp imam, Nordine Taouil, who was at the helm of the June protests, said he strongly disapproved of the threats. 'Such things may not and cannot be allowed, and those responsible should be punished,' he said. 'We are living in a constitutional state.' Heremans highlighted the fact that she also received numerous positive reactions from progressive Muslims she met in public, or from whom she received telephone calls or emails. The threat by the parents they would withdrawing their daughters from the school does presently not seem to have been fulfilled either, with to date only three girls having announced they will be attending a different institution for the upcoming academic year.
Justice Minister De Clerck (CD&V) orders a criminal investigation into contentious judge
Under pressure from a tsunami of fresh leaks pertaining to corruption in the upper echelons of the Brussels judiciary, Minister of Justice Stefaan De Clerck (CD&V) addressed a hastily-convened press conference yesterday. He announced that he has ordered Marc de le Court, public prosecutor of the Brussels Court of Appeal to launch a criminal investigation into Francine De Tandt, chairwoman of the Commercial Court of Brussels, and her links to commercial lawyer Robert Peeters. The judicial police have strong suspicions and indications that De Tandt had turned Peeters' claims in cases worth millions of Euros into rulings favourable to him. As the matter was not treated with due seriousness within the Brussels judiciary, Glenn Audenaert, director of the Brussels judicial police, sent the file to the minister of Justice, De Clerck. The latter confirms that he received it on 09 July, and he summoned De le Court a day later, who in turn took little firm action. A week later the scandal hit the headlines, thanks to a well-aimed leak to the media. De Clerck called De le Court back from leave and ordered him to open a criminal investigation.
'I can in no way tolerate the Belgian justice system being labelled as corrupt,' he said. 'This image is intolerable. Justice must be careful, reliable and incorrupt. I call on everyone to be responsible and to provide all information they have. We must know the truth,' he said.
Judge De Tandt appointed her creditor as a legal expert
The newspaper De Morgen has laid its hands on a ruling in which the Oudenaarde court of the first instance ordered Francine De Tandt, then deputy president of the Commercial Court in Brussels, her brother Marc De Tandt and his wife to pay back 526,512.67 Euros to the wealthy accountant Luc Vergaelen. The loan, according to the judgement handed down on 16 December 2002, was intended to enable Marc De Tandt to 'acquire a highly favourable gold concession' in the Ivory Coast, but it turns out the De Tandt siblings had simply been scammed. Given the fact that they never repaid the loan, Vergaelen had both the house of Francine and Marc De Tandt as well as the home of their aging mother mortgaged. Shortly after Francine De Tandt was appointed president of the Commercial Court towards the end of 2007, she in turn appointed Vergaelen as a legal expert. At the very least, this gives an impression that she is a mere puppet of the multimillionaire accountant, who is himself not irreproachable, De Morgen says. As a director or managing director, Luc Vergaelen has been embroiled in no less than three bankruptcies since 2001 before Brussels Commercial Court. Despite that fact, he is still one of their legal experts who acts on behalf of the court in commercial conflicts.
Sanoma Magazines are looking for a partnership between popular weekly Humo and TV production company Woestijnvis
The media are no longer exclusively seeking their revenue in their own niche industries. Thierry Tacheny, managing director of SBS België (TV chains), believes that television companies should diversify into organising events and making money online, while newspaper publisher Concentra launched digital TV broadcaster Acht and Gabriel Fehervari, CEO of Alfacam - an outside broadcasting company for the major broadcasters - is even interested in selling its footage to all media, whether TV, radio, online or print-based.
But, simply because for example a team running a magazine does not have the knowhow when it comes to developing a successful television broadcasting station, the media owners are now looking to each other for partnerships. And that is why Aimé Van Hecke, managing director of Sanoma Belgium, which publishes a large chunk of the women's magazines in Flanders (Flair, Libelle), the monthly Goedele revolving around the TV celebrity Goedele Liekens and the decades-old and popular weekly Humo amongst others, is now considering a collaboration with Flanders' best-known TV production company, Woestijnvis. Magazines are presently losing out in the advertising market, and so Van Hecke believes that it is'obvious that we must also look to other platforms, where more advertising revenue can be obtained. In that sense, it is not in the least surprising that we are talking with Woestijnvis, although we are also looking at possible cooperation with Alfacam.' Van Hecke was compelled to launch yet another round of cutbacks at the start of the year, making him anything but popular amongst the editorial staff of his periodicals.
Flanders still on the bench in the closing minutes of the Opel deal
Car manufacturer General Motors' board of directors will most likely decide at the end of the week on who will be allowed to take over European subsidiary Opel. Meanwhile the German federal government and the four German states housing Opel factories (Hessen, North Rhine-Westphalia, Thuringia and Rhineland-Palatinate) are compiling a financing package for NewOpel, the post-sale Opel, worth 4.5 billion Euros. Indeed, the two potential buyers of Opel still in the running, Canadian-Austrian parts supplier Magna and investment company RHJ International, are demanding considerable state guarantees.
As both German Chancellor Angela Merkel and the four federal states are supporting the Magna bid, a guarantee to the tune of 4.5 billion Euros is required. This is over and above the current bridging loan of 1.5 billion Euros already provided by Germany for solving Opel's cash flow problems. Magna is banking on 4.5 million Euros in state guarantees, while RHJ is demanding a `mere' 3.6 billion Euros. Ultimately, the German federal and state governments and the GM board of directors have the final say, given that they jointly control the temporary treuhand (trust) that is running Opel.
It looks like German politicians first want to safeguard their own factories, which employ some 25,000 people. Elections are set to be held in the federation next month, and so concerns about non-German companies are being put on the backburner. Opel Antwerp - just like the other non-German Opel factories, the Vauxhall factories in Ellesmere Port and Luton in the UK, and the Opel factories in Spanish Zaragoza and Gliwice in Poland - is not in control of its own fate. And it remains unclear if and when these other countries housing Opel factories will be involved in the negotiations.
Tax revenues down by a fifth first six months of 2009
The treasury collected 36.4 billion Euros in taxes in the first six months of 2009, over 8.2 billion Euros less than in the same period last year (44.7 billion Euros), statistics released by the FPS Finances have revealed. The downturn in taxes is the result of the financial crisis, and many companies are predicting lower profits or even negative growth, bringing down advance payments by 32 percent (down 3.7 billion Euros). Companies are also issuing significantly lower dividends, or none at all (likewise down 500 million Euros), and VAT has also witnessed a significant downturn (800 million Euros) now that individuals are saving their money and spending less. A stagnant property market has also meant less in registration fees for the state (down 400 million Euros), while the blow to the assets of many Belgians has also resulted in less inheritance tax being left to the treasury (down 100 million Euros). The economic recovery plan launched by the Van Rompuy government has also had a negative impact on tax revenues, as it allows companies to postpone paying their advance corporation taxes by three months.
Waterside recreation areas break all the records
Today is forecast to be the hottest day of the year, with temperatures set to reach 34 degrees. A good summer - and maybe the financial crisis too - have resulted in waterside holiday recreation areas doing excellent business. They have all recorded a huge increase in swimmers over last year.
The Zilvermeer in Mol hasn't counted 120,000 visitors since the last record-breaking summer in 2003, while De Nekker in Mechelen, De Ster in Sint-Niklaas and the Boekenberg pool in Deurne (Antwerp) have also all seen their previous records broken. 'We've already had 110,000 visitors since April,' says Dirk Smet of De Ster in Sint-Niklaas. "That's 10,000 more than the entire 2008 summer season, and August is not even over.' The recreational areas have however noted that people are consuming less, a possible consequence of the financial crisis. But on the other hand, that same crisis is also one of the reasons why people are flocking to these places. People might be travelling less, but they're still looking to cool off in the water.
The justice minister wants clarity on the allegations of corruption against the magistrate.
At the Athletics World Championships Kevin Borlée has qualified for the men's 400m semi.
La juge De Tandt promue en dépit d'une enquête disciplinaire
Le Conseil Supérieur de la Justice a nommé fin 2007 la présidente contestée du Tribunal du Commerce Francine De Tandt en dépit d'une enquête disciplinaire et d'un avis négatif du président de la cour d'appel, rapporte De Morgen. Le Conseil Supérieur de la Justice, qui nomme les juges après avoir pris avis, en a reçu deux au sujet de De Tandt : celui du Barreau de Bruxelles, unanimement positif envers l'ancienne vice-présidente du Tribunal du Commerce, et celui du président de la Cour d'appel bruxelloise, plutôt négatif. Les objections de la Cour d'appel portaient principalement sur l'endettement considérable de De Tandt, qui s'était portée garante pour un projet d'investissement de son frère, qui avait mal tourné. Cet endettement la rendrait "vulnérable" en tant que juge. La seconde objection portait sur le fait qu'une semaine plus tôt, une enquête disciplinaire avait été ouverte à l'encontre de la juge sur la foi d'indices émanant de la police fédérale bruxelloise et laissant à penser que Mme De Tandt se serait rendue coupable de corruption et de faux en écriture.
La juge s'est défendue devant les 28 membres de la commission des nominations, arguant que son endettement était une affaire privée qui ne pouvait être prise en considération. Concernant l'enquête disciplinaire, elle a prétendu ne pas être au courant. Le Conseil Supérieur a tranché en décidant de nommer De Tandt présidente du tribunal du commerce de Bruxelles à partir du 16 octobre 2007.
L'ancienne ministre de la Justice Laurette Onkelinx (PS) a signé la nomination; son cabinet a expliqué que la ministre suivait presque toujours l'avis du Haut Conseil.