Les petites et moyennes entreprises belges recommencent à engager du personnel. Selon le prestataire de services sociaux SD Worx, l'emploi dans les PME a déjà augmenté de 1,7% durant les neuf premiers mois de l'année, autant que la croissance totale des années 2006 et 2008. Depuis le creux de la crise en août 2009, la hausse a même atteint 2,1%. L'indice de l'emploi dans les PME de SD Worx, qui existe depuis 2006, se base sur un échantillon de 16.496 entreprises qui emploient 160.000 personnes en tout. De plus, la croissance du taux d'emploi se produit simultanément sur presque tous les fronts : dans la quasi-totalité des secteurs, dans les PME de petite et de grande taille, et dans toutes les régions.
C'est la Wallonie qui progresse le plus vite avec une recrudescence de 1%, devant la Flandre (+0,5%) et Bruxelles (+0,4%). En Flandre, ce sont les provinces de Flandre Occidentale et du Limbourg qui performent le mieux, le Brabant flamand restant un peu à la traîne. C'est surtout dans l'industrie, que l'embauche reprend après le véritable plongeon qu'elle a connu pendant la crise. Le secteur du social profit s'en sort lui aussi honorablement, mais les services commerciaux restent en status quo.
L'évolution favorable de l'emploi dans les PME s'ajoute à une série d'autres indicateurs qui attestent d'un rétablissement sur le marché du travail. Le rythme de la baisse du chômage flamand s'accentue pour le troisième mois de suite; en novembre, l'ONEm comptait 4,2% de chômeurs en moins que l'an dernier. De même, le chômage temporaire pour raisons économiques ainsi que le nombre d'emplois menacés par les restructurations régressent depuis un moment. Novembre a aussi été le premier mois au cours duquel le nombre de faillites a diminué, et c'est généralement le dernier indicateur à se rétablir. La crise semble donc en voie d'être domptée.
Après avoir perdu près d'un tiers de leurs ventes suite à la crise, les producteurs belges de tapis semblent renouer avec la croissance, tant en termes de volume que de CA. Le secteur belge du tapis est de loin le plus important en Europe et extrêmement sensible aux exportations, car son CA dépend à 96 ou 97% des marchés étrangers. Notre pays compte encore quelque 75 fabricants actifs, qui emploient une douzaine de milliers de travailleurs. Selon les chiffres de la fédération sectorielle Fedustria, le volume des exportations de tapis belges a augmenté de plus de 2% au premier semestre 2010. Les augmentations de prix résultant de la hausse des matières premières ont généré une augmentation de chiffre d'affaires de 7%.
Sachant que le second semestre fait généralement mieux, Mark Vervaeke, spécialiste en textile d'intérieur chez Fedustria, prévoit pour toute l'année une accélération de la croissance des exportations allant jusqu'à 3,8% en volume (pour atteindre 350 millions de mètres carrés) et 12% en chiffre d'affaires (pour atteindre 1,65 milliard d'euros). Cependant, le marché britannique, qui reste le premier marché d'exportation pour le principal produit du secteur, à savoir le tapis tufté, est toujours en difficulté, ce qui explique que le secteur du tapis soit encore loin d'avoir retrouvé son niveau d'avant la crise.
Sur le plan de la rentabilité, 2010 aura été une année difficile avec de faibles marges dues à l'augmentation du prix des matières premières et d'un saut d'indice. Mais d'après Vervaeke, les entreprises étaient préparées : "Il y a tout de même eu quelques agmentations de prix dont l'impact commence à se faire sentir, et les réductions de coûts de 2009 sont à présent pleinement rentables". Il est même optimiste à plus long terme : "Nous voyons que le marché automobile se redresse, et que celui des projets immobiliers - neuf ou rénovation- va certainement reprendre à partir de 2012". En ce qui concerne les ventes aux particuliers, il évoque une étude américaine qui prévoit un regain d'intérêt pour le tapis à partir de 2015, notamment grâce au vieillissement de la population : les tapis permettent de moins se fatiguer en position debout et rendent la marche plus confortable, plus chaude et plus sûre. Les personnes âgées glissent moins souvent sur la moquette et en cas de chute, elles se blessent moins gravement.
Anderlecht accueille actuellement le premier salon halal pour les entreprises. Le marché halal est en plein boom et certaines entreprises belges ont saisi la balle au bond dans l'espoir de drainer une partie de la puissance d'achat croissante de la communauté musulmane (1,5 milliard de personnes dans le monde). La chambre bruxelloise du commerce et de l'industrie (BECI) a même créé récemment un label halal pour faciliter les exportations des entreprises. L'agence wallonne à l'exportation (AWEX) a quant à elle fondé un "Club Halal" qui compte déjà 43 PME. Toutes ne viennent pas de l'industrie alimentaire : les services logistiques, les produits cosmétiques ou les médicaments peuvent être halal. Les entreprises flamandes en restent pour l'instant à des initiatives individuelles.
Hassan El Jallab, administrateur de la société Nahwal qui fabrique des sauces halal, vient de signer un contrat avec un distributeur marocain qui va diffuser ses produits dans 80 points de vente au Maroc. El Jallab espère porter son chiffre d'affaires actuel de 8 millions à 10 millions l'an prochain. Le label stipule "Made in Belgium", et il en est fier. Hassan a grandi en France, a découvert en Belgique des sauces pour frites comme la samouraï, la cocktail et l'andalouse, a déménagé à Vilvorde et a lancé son entreprise. Plus de 80% de ses produits sont exportés en France, où les jeunes Algériens, Marocains et Sénégalais des banlieues en raffolent.
Un peu plus loin, Rachid Gacem emplit des flûtes d'Orient Night, un mousseux sans alcool. Soixante-dix pour cent des 200.000 bouteilles que produit chaque année son entreprise sont expédiées au Moyen-Orient, au Maroc, en France et en Malaisie. "La classe moyenne islamique, en pleine croissance, est prête à accueilir à bras ouverts les produits venant de Belgique", explique Noëlle Paré. Noëlle travaille dans une agence qui cherche des contrats avec les pays du Maghreb qui ne peuvent pas produire eux-mêmes les produits faute de know-how, de technologie et de capacité de production.
La ministre flamande de l'Energie Freya Van den Bossche (SP.A) veut réduire fortement le soutien au secteur des panneaux solaires, dont le prix a diminué de plus de 50% ces cinq dernières années. En effet, d'après la ministre, le subventionnement excessif par le biais de certificats verts est toujours refacturé dans le prix de l'électricité aux ménages et aux entreprises.
Mais le secteur des panneaux solaires s'est défendu avec énergie, en affirmant que le projet de Van den Bossche entrave les nouveaux projets et en tentant de faire changer la ministre d'avis au moyen d'une pétition, d'études, d'une offensive de presse et de lobbying. La ministre n'a pas cédé d'un pouce, mais le secteur a pourtant gagné une petite bataille.
Hier, Vanden Bossche s'apprétait à défendre sa proposition au Parlement flamand et à la faire passer au parlement via le budget par une procédure abrégée - la première diminution du prix garanti des certificats d'électricité verte devait en effet survenir le premier avril. Mais le président du parlement flamand, Jan Peumans (N-VA), y a mis un sérieux bémol en jugeant que le dossier de la réduction du soutien à l'installation des panneaux solaires n'était pas directement lié au budget, et qu'il était dès lors impossible de voter rapidement. L'opposition a donc le champ libre pour se livrer à des manoeuvres dilatoires, et il y a de fortes chances qu'elle ne s'en prive pas. Les partis d'opposition Open VLD et Groen! ont critiqué vertement Van den Bossche et ont exigé un débat rationnel sur l'avenir de l'énergie renouvelable.
Ce retard vaut donc une première victoire au secteur des panneaux solaires, mais il se pourrait que ce soit une victoire à la Pyrrhus, car Vanden Bossche n'a pas l'intention de modifier l'essence de son projet. L'étude effectuée par le secteur démontre en effet que l'installation d'un grand nombre de panneaux solaires dans les grandes entreprises deviendrait impossible, mais garde un silence seyant sur les toitures familiales, ce qui, d'après De Tijd, signifie qu'elles sont encore rentables.
Belgian small and medium-sized enterprises are recruiting staff again. According to social services provider SD Worx, there was an upturn of 1.7 percent in jobs during the first nine months of 2010. This is the same as the total growth during 2006 and 2008. Since the crisis hit rock bottom in August 2009, there has even been a 2.1 percent increase in jobs. The SME job index, which was launched by SD Worx in 2006, is based on a sample survey amongst 16,496 companies, together employing almost 160,000 people. Moreover, the rise in employment is occurring simultaneously on almost all fronts – in almost all sectors, in both large and small SMEs and in all regions.
With a rise of one percent, Wallonia marks the biggest increase, ahead of Flanders at 0.5 percent and Brussels at 0.4 percent. In Flanders the provinces of West Flanders and Limburg are ahead of the rest, with Flemish Brabant lagging behind. Recruitment has risen in particular in industry, which is now recovering from its dramatic losses during the crisis. The social profit sector is also doing reasonably well, although the commercial services sector has remained unchanged.
Positive changes to employment amongst SMEs corresponds to a series of indicators that point to a recovery of the labour market. Flemish unemployment has been decreasing at an accelerated rate for the last three consecutive months, with the Flemish Employment Services and Vocational Training Agency (VDAB) recording 4.2 percent less unemployed this November than in the same month last year. So-called temporary unemployment for economic reasons and the number of jobs threatened by reorganisation in businesses have also been on the decline for some time, while last month was the first month which saw the number of bankruptcies decrease – normally the last indicator to swing upwards. And so the financial crisis seems to be slowly passing.
After losing almost a third of sales due to the financial crisis, it seems that growth is once again being witnessed in Belgian carpet companies, both in terms of volume and turnover. The Belgian carpet sector is by far the biggest in Europe, and is extremely sensitive to the export market, given that 96-97 percent of its sales go to the foreign market. There are still around 75 active carpet factories in the country, employing a total of 12,000 people. According to figures released by the sector federation, Fedustria, exports of Belgian carpeting rose in the first six months of 2010 by over two percent in terms of volume. Price increases resulting from the more expensive raw materials, caused a growth in turnover of seven percent.
Because the second six months of a year is generally better, Mark Vervaeke, a specialist in interior textiles at Fedustria, predicts an accelerated growth in exports for the entire year of up to 3.8 percent in volume (350 million square meters) and 12 percent in sales (up to 1.65 billion Euros). However, the UK market, which is still the biggest outlet for the sector’s major product – the tufted carpet – is continuing to struggle. It is for this reason that the industry has still a long way to go before it reaches pre-crisis levels.
The year was also a difficult one when it comes to profitability. Margins will be tight due to the price increases for raw materials and a jump in the index. But companies are prepared, says Vervaeke: “There were a number of price increases, the impact of which has been gradually felt, and the cutbacks of 2009 are now paying back.” In the mid to long term he is even optimistic. “In Europe we are witnessing a recovering automotive market, the business market – both new constructions and renovations – will certainly rise again from 2012 onwards.” With regard to private sales, he points to an American study that predicts a renewed interest in carpeting from 2015 onwards. The aging population plays a role in this, with carpeting resulting in a standing person suffering from less fatigue and making it easier, warmer and safer to walk around. The elderly are less likely to slip, and should they fall, the cushioned landing means fewer injuries.
The very first halal trade fair is currently running in Anderlecht. The halal market is booming and numerous Belgian companies have jumped on the bandwagon hoping to get a slice of the halal pie from the increasing market made up by the 1.5 billion Muslims around the world. The Brussels commercial court recently even introduced a halal label to smooth company exports and the Walloon export agency, AWEX, has set up a ‘Club Halal’, which now has 43 SME members. These SME's are not only from the food industry, as logistical services, cosmetics and medicines can also be labelled as halal. Flemish halal companies are up till now less organised.
Hassan El Jallab, business manager for Nahwal’s halal sauces, has just signed a contract with a Moroccan distributor who wishes to distribute the sauces in 80 points of sale in Morocco. El Jallab hopes to raise his eight million Euro turnover to ten million by next year. ‘Made in Belgium’, the label says, and he is proud of that fact. He grew up in France, discovered Belgian French fries sauces such as samurai, cocktail sauce and andalouse and moved to Vilvoorde to start his own company. Over 80 percent of his products are exported to France, where it is extremely popular amongst the Algerian, Moroccan and Senegalese youngsters in the banlieus.
A little further Rachid Gacem is pouring effervescent and alcohol-free Orient Night into champagne glasses. Seventy percent of the 200,000 bottles his company manufactures every year is shipped to the Middle East, Morocco, France and Malaysia. “The growing Islamic middle class is very ready to buy products from Belgium,” says Noëlle Paré. She works for an agency that seeks out deals in the Maghreb, where they are not able to make new products themselves due to a lack of knowledge, technology and production capacity.
Flemish minister of Energy, Freya Vanden Bossche (SP.A), has called for a substantial cut in the subsidised support for the solar panel sector, given that the price of solar panels has more than halved in the last five years. The over-subsidisation through green certificates is, she says, paid for through the electricity bill for families and companies.
But the solar panel industry reacted strongly, asserting that Vanden Bossche’s plan will make new large scale projects impossible and trying to change the minister’s mind through petitions, studies, a media offensive and lobbying. But Vanden Bossche did not budge. But now the sector has won a little battle.
Van den Bossche yesterday prepared to defend her proposal in the Flemish parliament, and then to make use of a rapid procedure through parliament to have it voted along with the budget. This is because the first decrease in guaranteed green electricity certificate prices is already supposed to be introduced on 01 April. But the chairman of the Flemish parliament, Jan Peumans (N-VA), threw a spanner in the works. He found that the decreased support for solar panels did not have a direct link to the budget, meaning that a rapid vote on the matter could not be called. This opens the way for opposition parties to employ delaying tactics in full, with a good chance of this also happening. Opposition parties Open VLD and Groen! were harshly critical of Vanden Bossche and called for a rational debate on the future of sustainable energy.
The delay marks he first victory for the solar panel sector, although this triumph could also turn into a pyrrhic victory, with Vanden Bossche not inclined to amend the essence of her plan. The industry’s own study, after all, shows that the installation of a large number of solar panels in large companies would become impossible if the minister’s plan was carried out, but the study it is noticeably silent about solar panels installed on private homes, which De Tijd newspaper believes means they are still profitable for families.
Your opinion matters!
Did you already fill out our satisfaction survey?
Flanders Today is a 
