C'est à partir d'aujourd'hui que les négociateurs environnementaux de 193 pays se retrouveront à Cancun pour le COP16, la seizième rencontre sur le climat organisée par les Nations Unies. Les attentes ne sont pas aussi élevées qu'à Copenhague l'an dernier, car cette fois, presqu' aucun chef de gouvernement ne s'y rendra. Les négociateurs techniques seront en lice durant la première semaine, et les ministres de l'Environnement entreront en scène dès la deuxième. La Belgique sera représentée par pas moins de quatre ministres et un secrétaire d'Etat. Un rôle important incombe à la ministre flamande de l'Environnement Joke Schauvliege (CD&V), qui mènera la délégation européenne et parlera au nom de l'UE.
En dépit des attentes, Copenhague n'avait abouti qu'à un accord non contraignant de trois pages qui stipulait que la température de notre planète ne pouvait augmenter de plus de 2 degrés, et qui promettait aux pays pauvres 100 milliards de dollars de "soutien climatique" pour 2020. L'UE s'était sentie mise hors jeu par la Chine et les USA, et les pays en développement avaient perdu leur confiance dans l'Ouest. Les attentes du sommet de Cancun sont modestes car du fait de la crise économique, aucun pays n'est disposé à faire de gros efforts. Aux Etats-Unis, le débat est bloqué par les Républicains, qui dominent à nouveau le Congrès et doutent de l'existence du réchauffement climatique. En outre, les USA veulent que la Chine, premier pollueur mondial, fasse les premiers efforts, mais celle-ci rétorque qu'elle ne le peut pas car son retard économique est encore trop important.
L'Union Européenne, qui a toujours joué un rôle pionnier, reste sur ses positions et veut réduire ses émissions de 20% pour 2020. Les signataires du Pacte de Kyoto ne sont d'ailleurs pas pressés de signer un renouvellement tant que les Etats-Unis et la Chine ne font rien. S'il y a progrès, ce sera dans queques dossiers techniques, comme le programme contre la déforestation et le fonds climatique. D'après l'Organisation Météorologique Mondiale, la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère n'a jamais été aussi élevée depuis le début de la révolution industrielle, et 2010 est plus chaud d'environ 1/2 degré que les températures moyennes entre 1961 et 1990.
Après 14 ans, les travaux d'infrastructure du Kluizendok, dans le port de Gand, sont terminés. Le Kluizendok est à Gand ce que le Deurganckdok est à Anvers et la Deuxième Plaine de la Meuse à Rotterdam : le nouveau moteur du port. Avec ses 400 hectares, le dock constitue l'épicentre de la zone d'investissement disponible. Les pouvoirs publics flamands ont subsidié l'investissement total (190 millions) à concurrence de 145 millions. Treize entreprises se sont déjà implantées au Kluizendok, mais elles n'occupent même pas un quart de la superficie disponible. Fin novembre, la Companhia Brasileira de Logistica (Brésil) a fait savoir qu'elle investirait 70 millions dans la construction d'un terminal de vrac humide. Un autre grand projet d'investissement étranger est attendu pour la fin de l'année.
Au total, le port de Gand dispose de plus de 600 hectares de terrains pour accueillir les nouveaux investissements. En plus des terrains du Kluizendok, le port de Gand a encore 160 hectares destinés à l'investissement sur les terrains voisins de la zone De Nest, une initiative du groupe privé G2I (groupe Maes), et 100 hectares à Rieme-Noord, un projet de l'entreprise portuaire gantoise, des pouvoirs publics flamands et de la commune d'Evergem. Cela fait de la zone portuaire gantoise un des plus grands "greenfields" (terrains industriels inexploités) disponibles en Europe. Les terrains portuaires supplémentaires doivent permettre de doubler les transbordements à Gand d'ici dix ans, pour atteindre 50 millions de tonnes. Gand est le leader européen dans la production des biocarburants, ainsi qu'un des principaux ports européens pour le jus de fruit.
Le port peut en outre doubler le dock de 80 hectares vers le sud, sur le territoire de la commune d'Evergem; mais cela dépendra de la construction de la nouvelle écluse maritime à Terneuzen, aux Pays-Bas, qui doit permettre à de plus grands navires d'accéder au port de Gand. Elle pourrait coûter 1 milliard d'euros et sera principalement financée par les pouvoirs publics flamands (sans doute à 80%). La concertation avec le gouvernement néerlandais n'est pas encore parvenue à son terme. L'écluse sera opérationnelle au plus tôt en 2018.
Selon l'Enquête sur les Forces de Travail, un sondage trimestriel du SPF Economie sur le nombre de personnes employées et de sans-emploi dans notre pays, le nombre des plus de 50 ans au travail a augmenté de 7,1% durant le second trimestre par rapport à la même période en 2009. L'élément le plus encourageant est la constatation que le nombre de plus de 50 ans au travail a augmenté de 7,1%. Avec un taux d'emploi de 50,4%, c'est aujourd'hui plus de la moitié de la tranche d'âge 50-64 ans qui travaillent. Par ces chiffres, la Belgique reste encore loin sous la moyenne européenne (56,8%), mais voici dix ans, le taux d'emploi de ce groupe était encore inférieur à 40%. Le taux d'emploi de l'ensemble de la population active s'est stabilisé autour de 61,5% au deuxième trimestre, près de 3% sous la moyenne européenne.
1,1% de personnes actives sont venus s'ajouter sur le marché de l'emploi, mais étant donné que celui-ci continue à croître dans son ensemble, le chômage a lui aussi augmenté jusqu'à 10,2% au deuxième trimestre. L'Office National pour l'Emploi (ONEm) a également publié les chiffres du nombre de chômeurs indemnisés en octobre. Si leur nombre a encore baissé de 3,6% en septembre d'une année sur l'autre, il y a eu une légère augmentation de 0,7% en octobre, pour un chiffre absolu de 440.792 personnes (12.102 de plus que le mois dernier et 3121 de plus qu'en octobre 2009). En octobre, la Flandre comptait 5572 chômeurs de plus que le mois précédent, contre 4658 en Wallonie.
Le chômage temporaire continue à décroître progressivement. En octobre, 155.815 travailleurs avaient chômé au moins un jour, soit 4,4% de moins qu'en octobre 2009.
As of tomorrow representatives from 193 countries will be meeting in the Mexican resort town of Cancun for the COP16, the 16th annual climate conference of the United Nations. Expectations are not high, as they were in Copenhagen last year, with few heads of state attending this time. The first week will see the technical negotiators on the floor, with the environmental ministers taking the stage in the second week. No less than four Belgian ministers and one secretary of state are in attendance, with Flemish environment minister Joke Schauvliege (CD&V) playing an important role. She is heading the European delegation and will speak on behalf of the European Union.
Despite all expectations, all that was achieved in Copenhagen was a non-binding three-page agreement, in which it was stated that the earth’s temperature could not rise by more than two degrees and wherein the poorer countries were promised 100 billion dollars in climate aid by 2020. The EU believed it had been sidelined by China and the US while the developing countries lost confidence in the West. Expectations for the Cancun summit are low because the economic crisis has meant that not a single country is prepared to make dramatic efforts. The Republicans in the US, who express little belief in global warming and are once again dominating congress, have blocked the debate in the US. Furthermore, the US has said that China, which is the biggest polluter on the planet, must first make efforts. China has countered that it is unable to comply as its economic position is still too greatly disadvantaged. Meanwhile the European Union, which has always played a pioneering role, is sticking to its ambition of having emissions cut by 20 percent by 2020. The Kyoto signatories are moreover not keen to sign a new Kyoto Accord as long as the US and China are not on board. If any success is to be realised, it will be in a few technical matters, such as the programme to combat deforestation and the climate fund..
The World Meteorological Organisation says that the concentration of greenhouse gases in the atmosphere has never been as high as present since the start of the industrial revolution. In 2010 the temperature was approximately 0.5 degrees hotter than the average temperature between 1961 and 1990.
After 14 years, the infrastructural works on the Kluizendock in the Ghent harbour are finally completed. The Kluizen dock, which is the equivalent of the Deurganck dock for Antwerp or the Second Maas plain for Rotterdam, is intended to be the new engine for the port. At 400 hectares, the dock is the epicentre of the available investment zone. Some 145 million Euros of the 190 million Euro investment was subsidised by the Flemish authorities. Thirteen companies have already set up shop at the Kluizendok, although they have not even consumed a quarter of the available space. At the end of last month the Brazilian company Companhia Brasileira de Logistica announced it would invest 70 million Euros in the construction of a liquid bulk terminal, while yet another major foreign investment project is expected by the end of the year.
The Port of Ghent has a total of over 600 hectares in land available for new investments. Aside from land at the Kluizendok, there is also 160 hectares in land available in the neighbouring industrial park De Nest, a project by the private company G12 (the Maes group) and 100 hectares in the Rieme-Noord area, which is a joint venture by the Port of Ghent company, the Flemish authorities and the municipality of Evergem. This has resulted in one of the biggest greenfields of unexploited industrial areas in Europe. It is hoped that the additional land will double transhipment in Ghent in the next decade to 50 million tons. Ghent is the main European port for biofuel production and one of the biggest fruit juice harbours on the continent.
Furthermore, Ghent could almost double the 80 hectare dock to the south, consuming land that falls under the municipality of Evergem. This will however depend on the construction of the new sea lock in Terneuzen in the Netherlands. If this lock is constructed, it will allow large sea ships access to Ghent. Costs are estimated at a billion Euros, and it will be largely financed (up to 80 percent) by the Flemish government. Talks on the lock with the Dutch authorities have so far failed to conclude, and at the earliest the lock will become operational in 2018.
According to the Labour Force Survey, a three-monthly survey by the Federal Public Service of Economy into the number of people working or unemployed in Belgium, the number of people over the age of 50 that are working increased by 7.1 percent in the second quarter compared to the second quarter in 2009. With employment levels at 50.4 percent, over half of the people between 50 and 64 years of age are now working. While Belgium is still far below the European average of 56.8 percent, ten years ago employment for this group was under 40 percent. Employment levels for the entire labour force also stabilised around 61.5 percent in the second quarter, almost three percent below the EU average.
Another 1.1 percent of additional working people joined the labour market, but because the working population continues to grow overall, unemployment also rose by 10.2 percent in the second quarter. The National Employment Office (RVA) also released the figures for the number of unemployed people receiving benefits in October. While their number decreased on a year-on-year basis in September by 3.6 percent, there was a slight increase in October of 0.7 percent to 440,792. This is 12,102 more than in the previous month and 3,121 more than in October 2009. When compared to last month, Flanders marked an increase of 5,572 more job-seeking unemployed people, with Wallonia having an increase of 4,658. So-called temporary unemployment is progressively decreasing, with 155,815 workers unemployed for at least one day in October, 4.4 percent down on October 2009.