La conférence de l’Unesco qui s’est tenue dans la ville de Nairobi au Kenya a approuvé toutes les propositions belges figurant dans la liste du patrimoine culturel immatériel. Il s’agit de trois événements, le plus connu étant le Carnaval d’Alost, accompagné de la Fête des craquelins de Grammont et de la Foire annuelle d'Hautem-Saint-Liévin. La Fête des craquelins, qui évoque l’histoire de la ville de Grammont, date du Moyen Age. Elle reprend des éléments celtiques et est associée au Tonnekensbrand, tout aussi ancien, qui consiste à enflammer un tonneau rempli de poix pour chasser l’hiver au sommet d'une colline. La Foire annuelle d'Hautem-Saint-Liévin remonte également au Moyen Age. Elle a vu le jour dans le cadre du pèlerinage annuel vers la tombe de Saint-Liévin, mort en martyre en 657. La liste comportait également le dossier relatif à la « fauconnerie », présenté par les Émirats arabes unis en partenariat avec la Belgique, entre autres.
Trois processions avaient déjà reçu cet honneur entre 2008 et 2009, à savoir l'Ommegang de Termonde, les Gilles de Binche et la Procession du Saint-Sang à Bruges. La liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco distingue le patrimoine immatériel comme les traditions, les fêtes, les rituels ou contes. Lancée en 2008, cette initiative a été ratifiée par 132 États membres. La liste du patrimoine culturel immatériel contribue à la préservation de la diversité culturelle dans le monde. Elle permet en effet de consolider l'identité culturelle. En trois ans d’existence, la liste a intégré 231 éléments. Cet inventaire très varié comprend notamment la lutte turque, la gastronomie française, la procession d’Echternach et le flamenco espagnol, au même titre que l’acupuncture chinoise et le pain d’épice croate.
Les 65 dossiers proposés à Nairobi ont tous été approuvés sauf un. D’où la question de savoir si le prestige de cette distinction ne souffre pas d’une reconnaissance aussi facile. Selon Rob Belemans, collaborateur de l’Interface flamande pour le patrimoine culturel Faro, les événements belges reconnus représentent quoi qu’il en soit des traditions anciennes. C’est la communauté locale qui fait honneur à la tradition et ce sont les pouvoirs publics qui la soutiennent via l'Interface Faro. « Cette dernière n’a pas besoin de subventions. Un plan de protection a été mis sur pied afin de maintenir ce phénomène et de perpétuer sa dynamique », conclut Rob Belemans.
Le projet « Saut de gazelle » (Gazellesprong) du gouvernement flamand soutient les entreprises à croissance rapide. L’un de ses sous-projets, les « gazelles de la croissance » (Groeigazellen), est une initiative de BAN Vlaanderen (Business Angels Network) en collaboration avec le groupe de presse Concentra. L’entreprise flamande BAN Vlaanderen recherche des investisseurs privés pour les entreprises naissantes ou en pleine croissance. Les gazelles de la croissance sont des entreprises ambitieuses qui bénéficient ainsi des conseils d’un cadre expérimenté. L’une de ces gazelles est Global Port Training, une société qui offre la formation et les connaissances logistiques nécessaires aux dockers.
Les non-initiés partent du principe qu’un docker ne dispose pas d’une formation très élaborée. « C’est complètement faux », rétorque Lode De Bock, ancien docker et actuel directeur de Global Port Training. « Il y a des dizaines d’années, les jeunes se rendaient aux docks accompagnés de leur père, pour y entamer un apprentissage. Mais les grues et les chariots élévateurs font aujourd’hui partie du quotidien et exigent une formation solide et approfondie. » Les fondateurs de l’entreprise ont constaté que l’offre de formation pour le personnel logistique était faible en dehors d’Anvers. D’où la naissance de Global Port Training. Deux ans après sa création, l’entreprise peut se prévaloir d’un portefeuille de clients satisfaits répartis sur tous les continents. « Notre clientèle ne se limite pas exclusivement aux ports. En effet, nous avons reçu entretemps la confiance d’entreprises de premier plan comme Coca-Cola et DSV. Global Port Training s’adresse également à des organisations internationales comme la Banque mondiale et les Nations unies. Ce qui nous a notamment amenés à exercer notre activité au Congo et en Mauritanie. » Aux yeux des acteurs de l’entreprise, la clé du succès réside dans l’offre sur mesure. « Nous offrons plus de soixante ans d'expérience professionnelle dans le domaine portuaire », souligne le directeur Lode De Bock, qui utilise beaucoup de matériel visuel dans ses cours.
Si les acteurs de Global Port Training possèdent un riche bagage dans le monde portuaire, ils présentaient des connaissances restreintes sur le plan financier, comme le concède volontiers Lode De Bock. C’est pourquoi Global Port Training a fait appel à une société d’investissement qui assure non seulement de l’apport de capitaux, mais aussi l’expertise financière, même si au départ ce sont surtout le soutien et la compétence de Business Angels Network qui ont joué un rôle crucial.
Alors que le premier ministre fédéral actuel Yves Leterme (CD&V) était encore ministre-président flamand, il a déclaré après une visite à son collègue néerlandais Jan Peter Balkenende (CDA) à La Haye en 2007 que la Flandre avait abandonné l’idée d’une vignette autoroutière, même si c’est ce qui avait été convenu dans l’accord gouvernemental flamand. Il a justifié cette volte-face en invoquant les objections européennes contre l’intention d’indemniser les Belges pour le prix de la vignette et de faire payer uniquement les étrangers. Les Pays-Bas ont du reste connu une vague de protestations contre les plans belges, tandis qu’au niveau européen il était même question de discrimination. Les autres partis du gouvernement, le SP.A et Open VLD, ont protesté, en vain. La Flandre devrait chercher d’autres solutions pour faire payer les chauffeurs pour l’utilisation des routes. Le nouveau gouvernement flamand SP.A, N-VA et CD&V a changé de cap en 2009. Il entend introduire une taxe kilométrique d’ici 2013, mais uniquement pour les camions. Il espérait introduire la taxe avec les Pays-Bas, ce qui a échoué semblait-il la semaine dernière lors d’une une visite du successeur de Leterme Kris Peeters (CD&V) à La Haye. Côté wallon, l’introduction d’une vignette autoroutière pour les voitures particulières semblait toutefois très élevée sur la liste des exigences. On a donc trouvé un compromis. Le gouvernement flamand a trouvé un accord avec les régions wallonnes et bruxelloises lundi sur l’introduction d’une vignette autoroutière très probablement électronique pour les voitures particulières en échange de l’engagement de la Wallonie et de Bruxelles d’adopter une taxe kilométrique pour les camions.
L'opposition doute de l'utilité d'une telle vignette, et signale que l'Europe ne tolère pas de compensation financière pour les chauffeurs belges. Or, sans cette compensation, la vignette risque bien de se traduire par une augmentation des taxes. Mais tant le gouvernement flamand que wallon maintiennent qu'aucune taxe supplémentaire ne verra le jour sous la forme d'une vignette routière. Celle-ci sera intégrée dans une fiscalité automobile entièrement remaniée, pour laquelle les régions seront compétentes dès l'an prochain. Dans le nouveau système, la taxe de circulation et la taxe de mise en circulation dépendront des caractéristiques environnementales de la voiture. Sans doute toute l'opération vise-t-elle à faire payer davantage les étrangers, présume De Tijd, mais il faudra pour cela déployer beaucoup de créativité juridique et politique.
During the UNESCO conference in Nairobi, Kenya, all the Belgian proposals were included on the list of Intangible Cultural Heritage. The proposals related to three events, with the Aalst Carnival being the most famous, with the others being the Geraardsbergen Krakelingen Festival and the Sint-Lievens-Houtem annual market. The Krakelingen Festival, which celebrates the history of the town of Geraardsbergen, dates back to the Middle Ages and contains Celtic elements. The Krakelingen Festival is combined with the equally old festival of Tonnekensbrand, which marks a barrel of pitch being ignited on the top of a nearby hill to chase off the winter. The annual market of Sint-Lievens-Houtem also dates back to that era, being born out of the annual pilgrimage to the grave of Saint Livinus, who was martyred in 657. The organisation also recognised falconry as living universal heritage, with efforts being led by the United Arab Emirates but with Belgium co-proposing the event.
In 2008 and 2009 three Belgian processions were added to the list – the Ommegang of Dendermonde featuring the horse Ros Beiaard, the Binche Carnival with the famous 'Gilles' characters and the Procession of the Holy Blood in Bruges. UNESCO’s list of Intangible Cultural Heritage recognises events such as traditions, festivals, rituals or stories. The list was created in 2008 and 132 member states signed the convention. Its asserted aim is safeguarding cultural diversity in the world, and cultures see the list as confirming their identity. In its three-year existence, the list has grown to 213 objects, featuring a motley crew that includes Turkish oil wrestling, French cuisine, the Echternach procession and the Spanish flamenco. Also on the list are acupuncture and the Croatian art of gingerbread-making.
The 65 proposals presented in Nairobi were all duly recognised, except one. This inevitably gives rise to the question of whether such easy recognition leads to dilution. Rob Belemans, who works for the Flemish heritage support body 'Faro' says that the Belgian recognised events are in any event ancient traditions. It is the local community that continues to honour the tradition, with the government supporting them through Faro. “The support does not necessarily have to come from grants,” he says. “A protection plan is compiled that ensures that the phenomenon continues to exist and retain its dynamic.”
The ‘Gazellesprong’ (gazelle’s leap) project launched by the Flemish authorities supports rapidly growing companies. One of the side-projects is ‘Groeigazellen’ (growing gazelles), an initiative undertaken by BAN Vlaanderen together with the media company Concentra. BAN Vlaanderen is the Business Angels Network of Flanders, and helps to find private investors for starting or growing entrepreneurs. Growing gazelles are ambitious companies who receive an experienced manager as their coach. One of these young growing antelopes is Global Port Training, which offers dockworkers the required training and logistical knowhow.
Outsiders simply assume that a dockworker does not require much training. “A grave error,” says Lode De Bock, who was once also a dockworker and is now manager of Global Port Training. "Decades ago a young dockworker would indeed accompany his father or uncle to the harbour to learn the trade hands-on. But the cranes and forklifts that are now used on the docks require a thorough and solid training.” The company’s founders discovered that few courses were offered for logistical staff outside of Antwerp, and Global Port Training was consequently born.
Two years after the company was founded, it is already able to cite references from satisfied customers on all the continents. “We are not only engaged for harbours,” says De Bock. “We have now gained the confidence of major companies like Coca-Cola and DSV. Global Port Training also focuses on international organisations such as the World Bank and the United Nations. As a result we have also been active in the Congo and Mauritania, amongst others.” The secret of the company’s success is tailor-made training, the people behind Global Port Training say. “We are able to offer over 60 years of work experience in harbours,” De Bock says, who favours using audiovisual material in his courses.
The people at the top of Global Port Training have a rich history when it comes to the docks, but the knew little about financing and similar issues. De Bock is happy to admit this fact, and that is why the company engaged an investment company – one that not only took care of bringing in capital but also provided the financial expertise, whereas the support and expertise offered by the Business Angels Network was of crucial importance in the start-up phase.
When the federal prime minister, Yves Leterme (CD&V), was still the Flemish minister-president he announced upon returning from a visit to his Dutch counterpart Jan Peter Balkenende (CDA) in The Hague in 2007 that Flanders would no longer settle on a road tax vignette, even though it was part of the governing agreement. The reason for his about-face, Leterme said, was the European objections against plans to compensate Belgians for the price of the vignette and only compel foreigners to pay. A storm of protest arose in the Netherlands against the plan and there was talk of discrimination at European level. The other coalition parties, the SP.A and Open VLD, protested in vain against the change in course. Flanders had to find a different way of charging drivers for using the roads. The new Flemish government, a coalition of the SP.A, N-VA and CD&V, adopted an entirely different tack in 2009, announcing their intention of introducing a kilometre charge by 2013 – but only for trucks. They had hoped to introduce the charge together with the Netherlands, but as it emerged last week during a visit by Leterme’s successor, Kris Peeters (CD&V), to The Hague, this is no longer the case. However, the Walloon region had placed the idea of a road tax vignette for private cars higher on its wish list, and so a compromise was finally found. On Monday the Flemish government agreed to what will probably be an electronic vignette for private cars in exchange for an undertaking that Wallonia and Brussels will also introduce a kilometre charge for trucks. Opposition parties have voiced doubts on the use of such a vignette, pointing out that Europe will not tolerate compensation being paid to Belgian motorists. Should compensation not be offered, the vignette will be under threat of simply being a tax hike. But both the regional governments maintain that there will not suddenly be a new tax in the form of a vignette. It is to be integrated into a completely overhauled vehicle tax regime, which the regions will assume responsibility for next year. The new regime will see road tax and vehicle registration tax being rendered dependent on the environmental characteristics of the vehicle. The entire saga might still end up with foreigners shouldering the brunt of the payments, says De Tijd newspaper, but that will require a great deal of legal and political cunning.
Les Ministres-présidents flamand (Kris Peeters, CD&V), wallon (Rudy Demotte, PS) et bruxellois (Charles Picqué, PS) ont atteint un compromis hier : pour la fin de l'année, il concluront un accord de coopération portant sur une taxe kilométrique pour les camions, et une vignette routière pour les véhicules individuels. L'objectif de ces deux mesures est de faire participer les étrangers à la réparation et à l'entretien des routes. Des recensements indiquent en effet que près de la moitié des utilisateurs des routes belges sont immatriculés à l'étranger. Pour les camions, l'accord gouvernemental flamand prévoit uniquement une taxe de roulage "intelligente", un système permettant de payer un prix par kilomètre parcouru.
Le compromis intervient peu après que le Premier ministre néerlandais frais émoulu Mark Rutte (PVV) ait signifié au Ministre-président flamand Kris Peeters que les Pays-Bas n'avaient plus l'intention d'instaurer une taxe kilométrique, mais misaient désormais davantage sur une augmentation des accises sur le carburant. En 2007, le Premier ministre belge de l'époque, Yves Leterme (CD&V) avait renoncé à la vignette pour complaire aux Néerlandais. Le projet belge visant à introduire une vignette s'était heurté à une critique acerbe de ceux-ci, dans la mesure où les Belges récupéreraient le montant de la vignette par le biais de la taxe de circulation, mais pas les automobilistes étrangers. Leterme avait donc décidé d'opter pour une taxe kilométrique, à développer de concert avec les Pays-Bas. Ces derniers ayant mis fin à la collaboration, le gouvernement flamand a annoncé qu'il instaurerait la taxe kilométrique avec les autres régions belges. Peeters est d'accord de remettre la vignette à l'agenda pour satisfaire le gouvernement wallon, qui a toujours privilégié cette solution.
Un groupe de travail administratif sera mis en place pour tout organiser. L'objectif reste d'instaurer une taxe kilométrique pour les camions en 2013. Le dossier concernant la vignette devra être exhumé des archives flamandes. Le problème, c'est que l'Europe a rejeté le plan initial qui prévoyait de compenser le montant de la vignette pour les conducteurs flamands en réduisant la taxe de circulation. La concertation des prochains mois devra trouver une solution. Dès l'an prochain, la taxe de circulation sera du ressort de la Région flamande, qui la révisera, ce qui permettra peut-être de circonvenir les objections européennes.
Suite au recalcul des dotations fédérales, le gouvernement flamand aura l'an prochain 94 millions d'euros de moins que prévu dans son budget, ce qui expose à nouveau la Flandre à un déficit budgétaire l'an prochain. Pour rétablir l'équilibre, le gouvernement flamand envisage de supprimer totalement la "ristourne fiscale travail" (ristourne fiscale dont bénéficient les personnes actives en Flandre). Cette mesure rapporterait 75 à 80 millions d'euros, de quoi résorber en grande partie le déficit.
La "ristourne fiscale travail" a été introduite par les démocrates-chrétiens, les socialistes et les libéraux du précédent gouvernement flamand pour octroyer un avantage fiscal aux personnes occupant un emploi, mais l'an dernier, les mesures d'économie lui avaient déjà sérieusement mis du plomb dans l'aile. Pour juguler le déficit budgétaire, le gouvernement flamand a décidé de ne plus accorder cet avantage qu'aux 600.000 Flamands dont les revenus sont les plus bas, et de la limiter à un maximum de 125 euros (au lieu de 300 en 2009). Ce montant pourrait donc à son tour être supprimé, bien qu'il n'y a toujours pas d'accord sur la suppression totale de la mesure. Le Ministre-président Kris Peeters (CD&V) ne veut pas entendre parler d'une augmentation de la fiscalité, et de plus, la suppression totale de la "ristourne fiscale travail" présente un avantage par rapport à d'autres mesures : les pouvoirs publics flamands peuvent s'attendre à une condamnation européenne, car la ristourne ne s'applique qu'aux personnes qui vivent et travaillent en Flandre, à l'exclusion par exemple des travailleurs frontaliers. Pour la Commission européenne, elle est donc discriminatoire et constitue une entorse à la libre circulation des travailleurs. La Commission menace de porter la "ristourne fiscale" devant la Cour européenne de Justice. En la supprimant entièrement, on résoudrait immédiatement le problème. Pour que la différence entre une allocation et un salaire reste suffisamment importante, il est possible de prendre une autre mesure plus adéquate, qui incitera également les Flamands à chercher un emploi, explique le gouvernement.
Les économies tous azimuts grâce à la méthode de la "râpe à fromage", qui consiste à rogner un pourcentage modeste sur tous les budgets, est l'alternative la plus évidente à la suppression de la "jobkorting". Mais selon Kris Peeters, de grosses économies ont déjà été réalisées, notamment au niveau de l'enseignement et de la culture, et il n'est pas évident de "râper" ainsi 94 millions supplémentaires.
Dès jeudi soir, la VMM (société flamande pour l'environnement) avertissait du danger d'inondation sur certains ruisseaux et rivières de Flandre, en se basant sur un instrument baptisé "prédicteur d'inondations" capable de prévoir les inondations jusqu'à deux jours à l'avance. Le logiciel spécialisé intègre les données des hydrologistes, la hauteur des terrains, le débit des cours d'eau et les prévisions météo. Pour la première fois en ses trois ans d'existence, le système est passé entièrement dans le rouge.
Après les précédentes inondations, la Flandre a décidé d'aménager des zones inondables et de construire des bassins de prise en charge afin de contenir le plus gros du danger. Pour obtenir une prévision pour un bassin donné, dix hydrologistes travaillant pour la VMM relient en pernanence les prévisions des précipitations aux données les plus récentes de capacité des bassins. Ils tiennent compte du profil du cours d'eau, des dimensions des rives et des ponts, de la présence d'installations de pompage, de la profondeur de la vallée et de la présence de pâturages à proximité directe. Les prévisions de l'Institut Royal de Météorologie et du service météorologique britannique permettent d'émettre des prévisions allant de deux heures à deux jours. "Le système indique les endroits où la situation devient critique, autrement dit où les constructions sont menacées. Nous transmettons directement aux pompiers les prévisions d'inondations locales", explique la porte-parole de la VMM Mie Van de Kerckhoven. Après les grosses inondations du bassin du Demer en 1998, tous les cours d'eau non navigables du bassin hydrographique flamand ont été répertoriés sous la supervision de la VMM. Pour les rivières navigables, la responsabilité incombe au Centre d'Information Hydrologique du ministère flamand de la Mobilité et des Travaux Publics, même si les deux instituts échangent chaque jour leurs mesures et conclusions.
La VMM a déjà cartographié en détail les zones inondables les plus connues de la Dendre, de l'Yser, du Demer, de la Dyle et de la Senne. Pour le reste, il faudra attendre 2011. "Nous serons alors en mesure de prévoir, partout en Flandre, un risque d'inondation jusqu'à hauteur du numéro des maisons", affirme Van de Kerckhoven.
The ministers-presidents Kris Peeters (CD&V), Rudy Demotte (PS) and Charles Picqué (PS) of Flanders, Wallonia and Brussels respectively reached a compromise on road taxes yesterday. They will have concluded a cooperation agreement by the end of the year on both a kilometre charge for trucks and a road tax vignette for private cars. The intention of both of these measures is to force foreigners to contribute to the repair and maintenance of Belgian roads. Counts have shown that almost half of all road-users in Belgium have foreign licence plates. The Flemish government agreement only contains a smart kilometre levy for trucks, a system under which charges are levied for every kilometre driven.
The compromise comes shortly after the Flemish minister-president, Kris Peeters, was told by the new Dutch prime minister, Mark Rutte (VVD), that the Netherlands was no longer planning to introduce a kilometre charge, preferring to increase excise duties on fuel instead. In 2007 the then Belgian prime minister, Yves Leterme (CD&V), abandoned the road tax vignette in order to appease the Dutch. The Belgian plans to introduce a vignette led to harsh criticism from the northern neighbours, given that Belgians would receive the sum paid for the vignette back by a road tax reduction, which did not apply to foreigners. Now that the Netherlands is refusing to cooperate, the Flemish government announced it will instead introduce the kilometre charge together with the other Belgian regions. Peeters has also agreed to place the vignette back on the agenda, to please the Walloon government, which has always favoured it.
A working group by civil servants is to be established to clear up all matters. The introduction of a kilometre levy for trucks by 2013 remains the goal. The documents on the road tax vignette will have to be digged up from the Flemish archives. The problem with the proposal is that the original plan to compensate Flemish drivers for the vignette through imposing lower road taxes was also rejected by Europe. Consultations over the next few months will have to find a solution to this problem. Road taxes will be a Flemish responsibility as of next year and it will be revised, allowing for options of getting around European objections.